DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1707
DOI Artikel:No. 119
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138 Recueil des Machines
ensuite fixés à labaseauxdeuxpointsB,!. Lssisagede cette
1707. corde eit d’empêcher ies balancemens continuels qui arri-
N°.i ip. veroient sile coffre dela chaise ssétoit contretenu parquel-
■.-.— que endroit, ce coffre ssétant suspendu que sur deux points.
Cette corde sert aussi à rappeller toujours i’engrenage du
pignon sur la roue. Une semblable méchanique étant ap-
Fig. II. à. une chaise, voici de quellè maniere son pourra
s’en servir.
L'on suppose3 par exemple, que la chaise foit portée
dans une descente, pour lors les bâtons prendront néces-
sairement la diredtion c e. Cette situation commune aux
chaises ordinaires setrouvesupprimée dans celle-ci, parce
que celui qui est dedans tournant la manivelle, le pignon
H tournera pendant un espace suffisant, pour mettre la
chaise droite au retour de la roue G; & Pon voit que le
point H étant parvenu en h vers la droite, le coffre de la
chaise a la pente ou situation Y b i a opposée à l inclinaison
du plan sur lequel il est porté. Si au contraire l’on monte
le long du même plan incliné, on tournera les maniveiies
d'un sens opposé au précédent; le pignon étant parvenu
dans son état naturel H,onlui ferafaireautant dechemin
en avant qu’il en avoit fait en arriere, ôc il viendra en h vers
la gauche ; alors la chaise se trouvera droite par rapport à
celui qui lafera mouvoir. Enfin sile'planest horisontal,par
les mêmes raisons on prendra telle situation penchée que
l’on souhaitera ; ensuite on arrêtera en dedans les manivelles
à des crochets, de même que l’on arrête les manivelles des
crics ordinaires.
Les frottemens qui se rencontrent dans cette machine
doivent procurer des mouvemens rudes, & doivent ren-
dre cette chaise d’un grand poids , & d’un entretien con-
sidérable.
On pourroit enfermer la méchanique de cette machine
dans des doubles côtés, ou dans des especes de coffres
ensuite fixés à labaseauxdeuxpointsB,!. Lssisagede cette
1707. corde eit d’empêcher ies balancemens continuels qui arri-
N°.i ip. veroient sile coffre dela chaise ssétoit contretenu parquel-
■.-.— que endroit, ce coffre ssétant suspendu que sur deux points.
Cette corde sert aussi à rappeller toujours i’engrenage du
pignon sur la roue. Une semblable méchanique étant ap-
Fig. II. à. une chaise, voici de quellè maniere son pourra
s’en servir.
L'on suppose3 par exemple, que la chaise foit portée
dans une descente, pour lors les bâtons prendront néces-
sairement la diredtion c e. Cette situation commune aux
chaises ordinaires setrouvesupprimée dans celle-ci, parce
que celui qui est dedans tournant la manivelle, le pignon
H tournera pendant un espace suffisant, pour mettre la
chaise droite au retour de la roue G; & Pon voit que le
point H étant parvenu en h vers la droite, le coffre de la
chaise a la pente ou situation Y b i a opposée à l inclinaison
du plan sur lequel il est porté. Si au contraire l’on monte
le long du même plan incliné, on tournera les maniveiies
d'un sens opposé au précédent; le pignon étant parvenu
dans son état naturel H,onlui ferafaireautant dechemin
en avant qu’il en avoit fait en arriere, ôc il viendra en h vers
la gauche ; alors la chaise se trouvera droite par rapport à
celui qui lafera mouvoir. Enfin sile'planest horisontal,par
les mêmes raisons on prendra telle situation penchée que
l’on souhaitera ; ensuite on arrêtera en dedans les manivelles
à des crochets, de même que l’on arrête les manivelles des
crics ordinaires.
Les frottemens qui se rencontrent dans cette machine
doivent procurer des mouvemens rudes, & doivent ren-
dre cette chaise d’un grand poids , & d’un entretien con-
sidérable.
On pourroit enfermer la méchanique de cette machine
dans des doubles côtés, ou dans des especes de coffres