DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1710
DOI Artikel:No. 133
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174 Recueïl des Machines
—l’essieu puisse tourner librement, &la plate-forme ouverfe
1710. en RS;on passfera uncuir PN, ouï V , percé de plusieurs
N°.i 33. trous éîoignés les uns des autres à égale distance des poin-
■-- tes fichées aux circonférences , sur lesquelles le cuir doit
passer en forme de chaîne sans fin, de maniere que la roue
N étant mise en mouvement, fait tourner de même sens
la roue P.
La roue G est dans une chape adaptée à un arbre ver-
tical X Y; à l’extrêmité Y est la manivelle Z qui se trouve
devant la personne assise; cet arbre ayanc la iiberté ae
tourner dans Fépaisseur de la plate - forme 011 il se trouve
pris,il s’ensuic qu’en tournant la manivelle , la poulie
tournera aussi , dirigera la caiss'e du côté qu’elle sera
tournée.
Ces sortes de chapelets de cuir dtant sujets à s’aîonger, ii
arrivera que les trous ne répondront plus aux pointes, ôc
qu’ensuite les pointes se faisant de nouveaux trous, coupe-
ront nécesssalx©ment le cuir, & le fe rontrompre en peu de
temps.
Examinons à prdsentle chemin que l’on peut faire avec
cette chaise dansun nombre de tours donné.
L’on suppose la roue E de 8 poucesderayon, la roue P
de^pouces, la roue N de deux pouces, & le rayon de la
manivelle de 8.
Le nombre des tours de la manivelle est au nombre des
tours de la roue E, comme P est à N ; c’est-à-dire, comme
4 est à 2, ou comme 2 est à 1. La force appliquée à la mani-
velie est à la force qu’ii faudroit appliquer à la circonfé-
rence dela roue E pour la faire tourner, comme le produit
fait deN & de E, est au produit fait de N & de P ; c’est-à-dire,
comme 16 est à 3 2, ou comme 1 à 2 ; ôc la force de la ma-
nivelle est à la force qu’il faudroit employer pour pousser
le fauteuil, comme 1 est à 4. II suit de la premiere analogie,'
que ss la manivelle fait un tour, la roue ne fera qu’un
demi-tour, & la chaise avancera dela demi-circonférence
—l’essieu puisse tourner librement, &la plate-forme ouverfe
1710. en RS;on passfera uncuir PN, ouï V , percé de plusieurs
N°.i 33. trous éîoignés les uns des autres à égale distance des poin-
■-- tes fichées aux circonférences , sur lesquelles le cuir doit
passer en forme de chaîne sans fin, de maniere que la roue
N étant mise en mouvement, fait tourner de même sens
la roue P.
La roue G est dans une chape adaptée à un arbre ver-
tical X Y; à l’extrêmité Y est la manivelle Z qui se trouve
devant la personne assise; cet arbre ayanc la iiberté ae
tourner dans Fépaisseur de la plate - forme 011 il se trouve
pris,il s’ensuic qu’en tournant la manivelle , la poulie
tournera aussi , dirigera la caiss'e du côté qu’elle sera
tournée.
Ces sortes de chapelets de cuir dtant sujets à s’aîonger, ii
arrivera que les trous ne répondront plus aux pointes, ôc
qu’ensuite les pointes se faisant de nouveaux trous, coupe-
ront nécesssalx©ment le cuir, & le fe rontrompre en peu de
temps.
Examinons à prdsentle chemin que l’on peut faire avec
cette chaise dansun nombre de tours donné.
L’on suppose la roue E de 8 poucesderayon, la roue P
de^pouces, la roue N de deux pouces, & le rayon de la
manivelle de 8.
Le nombre des tours de la manivelle est au nombre des
tours de la roue E, comme P est à N ; c’est-à-dire, comme
4 est à 2, ou comme 2 est à 1. La force appliquée à la mani-
velie est à la force qu’ii faudroit appliquer à la circonfé-
rence dela roue E pour la faire tourner, comme le produit
fait deN & de E, est au produit fait de N & de P ; c’est-à-dire,
comme 16 est à 3 2, ou comme 1 à 2 ; ôc la force de la ma-
nivelle est à la force qu’il faudroit employer pour pousser
le fauteuil, comme 1 est à 4. II suit de la premiere analogie,'
que ss la manivelle fait un tour, la roue ne fera qu’un
demi-tour, & la chaise avancera dela demi-circonférence