DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1710
DOI Artikel:No. 134/135
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178 R E C U E I L D E S M A CH ï N E s
--^ actuelîement, e'tant fixéàun terme éloigné de la machine
1710. d’une longueur de cable; & que le second cableQR, à
N°. 134. l’extrêmité duquel est une ancre T, servira à son tour de
& point fixe, & n’agira qu’après que la machine aura par-
- couru la longueur du premier cabie : l’ancre T est portée
dans unechalouppe, qui est elle-même tirée de terre par un
cheval attelé à ia corde S : derriere la ssute ess: amarré le
premier bateau X, ensuite un second un troisieme, un
quatrieme,&c.
Planche A B est ie pian de la machine ; C, D, E, F sont les qua-
II. tre roues ; ces roues ayant le même arbre , l’on place en-
tre la secondeD, & la troisiemeÉ, un tambour GH ;
du côté H se fait ie dévidage du premier cabie I, & sur
3e côté G se fait celui du second L ; le premier s’enveioppe
sur une grande poulieM, garnie de roues de volée N ;
3e cable est dirigé de desssus cette poulie sur le tambour G
pour faire ie second cable ; une seconde pouiie O sert pour
changer ie cabie d’un côtè sur i’autre ; les pieces de bois
PQ sont pour soutenir ies roues , & pour diriger les cor-
dages garnis sur iestreuils R, R, & quiportentàsautrebout
îes grapins P, P ; les roues sont composées de la maniere
suivante.
TV est une de ces roues garnie de rays à Fordinaire ;
dans i’intérieur de cette roue i’on a pîacé autant de petits
treuiis qu’ii y a de rays : ainsi y ayant 8 rays dans cette
roue, ii y a austi 8 treuiis 1 , 2, 3,4, &c. autour de ces
treuiis s’enveloppent des petits cordages qui tiennent
aux aubans YYY , de maniere qu’en tournant ces treuiis
d’une certaine quantité , ies aubans se fixent surlepour-
tour de ia roue, & ne s’abattent que quand on veut, ce
qui se fait en lâchant les treuiis, & par consequent ies
aubans : cette construction tient lieu de frein , puisque les
aubans ne se présentent au courant que quand 011 veut : car
la roue ne sort du fond de la ssûte que de ia hauteur des
aubans, ou, pour mieux dire , ii n’y a que les aubans qui
--^ actuelîement, e'tant fixéàun terme éloigné de la machine
1710. d’une longueur de cable; & que le second cableQR, à
N°. 134. l’extrêmité duquel est une ancre T, servira à son tour de
& point fixe, & n’agira qu’après que la machine aura par-
- couru la longueur du premier cabie : l’ancre T est portée
dans unechalouppe, qui est elle-même tirée de terre par un
cheval attelé à ia corde S : derriere la ssute ess: amarré le
premier bateau X, ensuite un second un troisieme, un
quatrieme,&c.
Planche A B est ie pian de la machine ; C, D, E, F sont les qua-
II. tre roues ; ces roues ayant le même arbre , l’on place en-
tre la secondeD, & la troisiemeÉ, un tambour GH ;
du côté H se fait ie dévidage du premier cabie I, & sur
3e côté G se fait celui du second L ; le premier s’enveioppe
sur une grande poulieM, garnie de roues de volée N ;
3e cable est dirigé de desssus cette poulie sur le tambour G
pour faire ie second cable ; une seconde pouiie O sert pour
changer ie cabie d’un côtè sur i’autre ; les pieces de bois
PQ sont pour soutenir ies roues , & pour diriger les cor-
dages garnis sur iestreuils R, R, & quiportentàsautrebout
îes grapins P, P ; les roues sont composées de la maniere
suivante.
TV est une de ces roues garnie de rays à Fordinaire ;
dans i’intérieur de cette roue i’on a pîacé autant de petits
treuiis qu’ii y a de rays : ainsi y ayant 8 rays dans cette
roue, ii y a austi 8 treuiis 1 , 2, 3,4, &c. autour de ces
treuiis s’enveloppent des petits cordages qui tiennent
aux aubans YYY , de maniere qu’en tournant ces treuiis
d’une certaine quantité , ies aubans se fixent surlepour-
tour de ia roue, & ne s’abattent que quand on veut, ce
qui se fait en lâchant les treuiis, & par consequent ies
aubans : cette construction tient lieu de frein , puisque les
aubans ne se présentent au courant que quand 011 veut : car
la roue ne sort du fond de la ssûte que de ia hauteur des
aubans, ou, pour mieux dire , ii n’y a que les aubans qui