Recueil des Machines.
IS7
M A C H I N E
POUR FAIRE MOUVOIR
1711.
N°.i38.
ÜNE CHAISE,
INVENTÉE
P A R M. G I R A R D.
CEtte machîne est comprise dans Fépaiiïeur de la Fig. I.
plate-forme AB sur laquelle est la chaise ; au côté droit
de cette chaise il y a une manivelle G avec sa lanterne D,
qui engrene dans une roue posée horisontalement, & dont
Farbre en porte une seconde E renfermée dans Fintérieur
de la plate-forme.
La roue E fait tourner la roue F, qui engrene dans une Fig. III.
troiiïeme roue G, sur laquelle est la roue de chan, qui fait
mouvoir la lanterne I fîxement attachée sur l’eiïieu des roues
L L. On remarquera que lalanterne I est trop petite de moi-
tié selon les dimenfîon que M. Girard en donne. L’on a
trouvé en calculant l’avantage de cette machine , qu’elle
îie pouvoit faire que 7 pieds \ par chaque tour de la grande
roue, en employant une force qu il seroit difîicile de trouver
dans un homme qui ne pourroit marcher : ce que son véri-
flera par les dimenfîons qui seront données, fî l’on prend la
peine d’en faire le calcul, sur le principe qu’on a déja em-
ploy é dans l’application du cric circulaire à un chariot char-
gé , faite par M. Thomas en 1705.
La deuxieme figure représente une poulie posée sur le f IG*fî»
devant de la chaise, &: qui sert à la diriger. La chape R a
un pivot qui paiïe au travers de la pîate-forme, dans laquelle
A a ij
IS7
M A C H I N E
POUR FAIRE MOUVOIR
1711.
N°.i38.
ÜNE CHAISE,
INVENTÉE
P A R M. G I R A R D.
CEtte machîne est comprise dans Fépaiiïeur de la Fig. I.
plate-forme AB sur laquelle est la chaise ; au côté droit
de cette chaise il y a une manivelle G avec sa lanterne D,
qui engrene dans une roue posée horisontalement, & dont
Farbre en porte une seconde E renfermée dans Fintérieur
de la plate-forme.
La roue E fait tourner la roue F, qui engrene dans une Fig. III.
troiiïeme roue G, sur laquelle est la roue de chan, qui fait
mouvoir la lanterne I fîxement attachée sur l’eiïieu des roues
L L. On remarquera que lalanterne I est trop petite de moi-
tié selon les dimenfîon que M. Girard en donne. L’on a
trouvé en calculant l’avantage de cette machine , qu’elle
îie pouvoit faire que 7 pieds \ par chaque tour de la grande
roue, en employant une force qu il seroit difîicile de trouver
dans un homme qui ne pourroit marcher : ce que son véri-
flera par les dimenfîons qui seront données, fî l’on prend la
peine d’en faire le calcul, sur le principe qu’on a déja em-
ploy é dans l’application du cric circulaire à un chariot char-
gé , faite par M. Thomas en 1705.
La deuxieme figure représente une poulie posée sur le f IG*fî»
devant de la chaise, &: qui sert à la diriger. La chape R a
un pivot qui paiïe au travers de la pîate-forme, dans laquelle
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