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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 2.1702/​12(1735) [Cicognara, 917B]

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Recueil des Machines Année 1712
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No. 139
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https://doi.org/10.11588/diglit.30635#0354
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>ip2 Recueil des Machines;
velle P, qui fait tourner continuellement la machine sur
elle-même. L’extrêmité H puise l’eau , qui est obligée de
monter par lesrévolutions de ia machine le long des pas qui
Ja composent. Le dégorgement se fait dans un canal V, qui
la conduit de l’autre côté du ruisteau ou marais.

Cette machine n est autre chose quela vis d’Archimede,
& on s’en sertcommunémentdepuislong-tempsàdestTéchec
les marais : elle est aussi en usage dans les travaux de forti-
fication, sous le nom d’efcargot, & elle sert pour les épui-
semens. Cette machine n’a été présentée à i’Académiequ’au
sujet d’un établissement qu’on en vouloit faire pour arroser
le terroir de Loriot en Dauphiné, à cinq ou six lieues de
Donzere, où ii y aun ruifîeau très-abondant, qui prend sa
source dans ce terroir, ôc qui est formé par un grand nom-
bre de fontaines. Son cours est d’une rapidité à peu près
égale en hiver & en été j mais il ne peut servir dalui-même
à arroser une plaine assez vaste qui en est traversée, parce
qu’il est enfoncé d’environ une toise au - dessous de ia su^
perficie de la terre.

Fin du fccond Volume*
 
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