DOI issue:
Recueil des machines approuvées par l'académie royale des sciences
DOI article:No. 379 & 380
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.30639#0105
APPROUVÉES PAR L 3 A C A D É M IE.
lies àttachées au mât, le long duquel elles pendent, &
peuvent se garnir & se fixer à un tacquet. Ces bras sont re- 17 3 2 »
présentés dans la figure II de cette planche par les iet- N0.379*
tres GOF, GPR; & dans la pîanche seconde par les let- & 5'3q®
tres DEFG, DHKG. En tirant sur i’un & lâchant sautre, ---
on tourne la perche du côté de celui sur lequei 011 tire;&
de cette maniere on dirige très-aisément le bout G de
la perche dans la dire&ion de i’œii à un point quesconque
du ciel.
Pour suspendre maintenant la Iunette on place une pou-
lie H à l’extrêmité G de la perche. A l’écharpe de cette
poulie pend une corde qui pasfe sur une autre poulie K,
à l’écharpe de laquelie la lunette est suspendue par un nœud
coulant, ou d’une autre maniere en N. Cette corde ayant
paisé sur la poulie K, va passer sur la poulieH, & de là re-
vient au mât s’attacher à un tacquet comme les autres.
Par cette méchanique on profite du terrein, quelque petit
qu’il soit, & il ne faut que 3 ou 4. piedsen quarré pour se
placer avecuncric ordinaire,oubeaucoupmoinslorsqu’on
peut se passer de cric. On a mis deux poulies en H & en
K, à cause du tuyau de bois de 24 pieds ; mais si Pon n’em-
ployoit que des lunettes de fer blanc de 1 $ à 20 pieds, la
poulie H sufEt : car il faut que la lunette ne devienne pas
trop légere. Ces poulies doivent être faites comme celies
de vaisseau : car dans les communes il arrive très-souvent
que la corde sort du rouet, & s’engage entre l’écharpe &
le rouet, ce qui est très-incommode.
La figure IÎ représente une lucarne de grenier. La dis- Fig. ÏL
position du mât, de la perche, & de la lunette est asfez
marquée ; le mât peut n’avoir que 1 o pieds, & la perche
12 de longueur; on s’y pourra servir de iunettes de 20
pieds. Les bras doivent être renvoyés sur des poulies
attachées au toît en quelqu’endroit de part & d’autre de la
lucarne.
Dans la planche II qui représente une fenêtre ordinaire
lies àttachées au mât, le long duquel elles pendent, &
peuvent se garnir & se fixer à un tacquet. Ces bras sont re- 17 3 2 »
présentés dans la figure II de cette planche par les iet- N0.379*
tres GOF, GPR; & dans la pîanche seconde par les let- & 5'3q®
tres DEFG, DHKG. En tirant sur i’un & lâchant sautre, ---
on tourne la perche du côté de celui sur lequei 011 tire;&
de cette maniere on dirige très-aisément le bout G de
la perche dans la dire&ion de i’œii à un point quesconque
du ciel.
Pour suspendre maintenant la Iunette on place une pou-
lie H à l’extrêmité G de la perche. A l’écharpe de cette
poulie pend une corde qui pasfe sur une autre poulie K,
à l’écharpe de laquelie la lunette est suspendue par un nœud
coulant, ou d’une autre maniere en N. Cette corde ayant
paisé sur la poulie K, va passer sur la poulieH, & de là re-
vient au mât s’attacher à un tacquet comme les autres.
Par cette méchanique on profite du terrein, quelque petit
qu’il soit, & il ne faut que 3 ou 4. piedsen quarré pour se
placer avecuncric ordinaire,oubeaucoupmoinslorsqu’on
peut se passer de cric. On a mis deux poulies en H & en
K, à cause du tuyau de bois de 24 pieds ; mais si Pon n’em-
ployoit que des lunettes de fer blanc de 1 $ à 20 pieds, la
poulie H sufEt : car il faut que la lunette ne devienne pas
trop légere. Ces poulies doivent être faites comme celies
de vaisseau : car dans les communes il arrive très-souvent
que la corde sort du rouet, & s’engage entre l’écharpe &
le rouet, ce qui est très-incommode.
La figure IÎ représente une lucarne de grenier. La dis- Fig. ÏL
position du mât, de la perche, & de la lunette est asfez
marquée ; le mât peut n’avoir que 1 o pieds, & la perche
12 de longueur; on s’y pourra servir de iunettes de 20
pieds. Les bras doivent être renvoyés sur des poulies
attachées au toît en quelqu’endroit de part & d’autre de la
lucarne.
Dans la planche II qui représente une fenêtre ordinaire