nent cominunes à ces peuples au sens européen et occidental du terme. Finalement les problèmes
posés par l’art deyiennent sensiblement les mêmes dans les pays qui nous occupent, ce qui rend
possible des débats communs sur l’art. Nous avons eu, également, soin de souligner qu’a l’inté-
rieur des grandes lignes de cet art, se sont développés et se développent encore des centres
artistiques dont les tendances se caractérisent suivant les différents milieux nationaux. Ce n’est
qu’après avoir évoqué cette immense toile de fond qu’il a été possible de présenter le rôle et
l’importance de l’art des Slaves Méridionaux et leur participation à la culture européenne.
Le caractère des traditions locales et celui de l’entourage au milieu duquel les Slaves Méri-
dionaux vivaient depuis le moment de leur installation dans ies Balkans devaient d’avance déter-
miner les voies de développement de leur culture artistique. Ce sont ces deux facteurs qui ont,
également, déterminé l’ensemble des problèmes fondamentales concernant l’histoire de l’art des
Slaves du Sud. II s’agit, en effet, d’une part, des questions telles que: la tradition de l’antiquité,
les éléments orientaux, les influences fondamentales de Byzance ainsi que celles, médiévales de
l’Italie et des autres pays de l’Europe occidentale, la Renaissance et le baroque, et l’art moderne
du XIXe et du XXe siècles. En considérant tous ces facteurs, il faut avoir constamment présente
à l’esprit l’existence d’éléments indigènes. D’un autre côté, une étude tant soit peu approfondie
de l’art dans cette partie de l’Europe exige la connaissance des grandes lignes du développement
historique général des Balkans, dans le cadre duquel chaque entité des Slaves méridionaux suivait
pourtant sa propre voie de développement et possédait sa propre physiognomie d’art. Et ceci est
valable aussi bien pour la Bulgarie, la Macédoine, la Serbie que pour la Dalmatie, la Bosnie, la
Croatie, l’Istrie et la Slovénie.
L’ART DTNSPIRATION BYZANTINE CHEZ LES SLAYES BALKANIQUES AU MOYEN AGE
La Bulgarie
Lorsqu’on entreprend de présenter d’une façon critique les essais de reconstruction de l’art
méridional slave à l’époque la plus reculée, on est obligé immédiatement de donner un aperçu
de l’art tel qu'il fleurissait au ternps de la première période de l’état bulgare encore avant la
christianisation de ce pays. Reconnaissons également que les problèmes concernant l’art bulgare
en sa période la plus ancienne sons très complexes et probablement attendront encore assez long-
temps avant d’être définitivement résolus. On doit prendre en considération les traditions locales
succédant à la cuiture antique gréco-romaine et empreintes déjà de certains courants d’art chrétien
et byzantin. Ici il faut souligner l’importance considérable de la conversion des Bulgares à la
religion chrétienne. La christianisation du pays eut un rôle de premier plan dans la formation et
le développement d’une culture spirituelle nationale.
Nous abordons ici un problème excessivement confus, celui de l’art et de la participation aux
premières formations artistiques des Protobulgares d’origine hunno-ougrienne (ou comme le veulent
certains — turco-tartare). En effet, leur art officiel diffère complétement des créations primitives
des nomades turcs (fondations des deux palais à Pliska et des fondations pareilles à Pliska et des
fondations pareilles à Madara, le grand Cavalier de Madara, les bas-reliefs de Stara Zagora, peut-
être aussi le trésor de Nagy-Szent-Miklos). Les palais mentionnés peuvent très bien appartenir,
vu les possibilités techniques et formelles de leurs constructeurs, à l’architecture de l’époque sui-
vant immédiatement Fantiquité sur les territoires romains ou hellénistiques. Quant au Cavalier de
Madara, la question est beaucoup plus compliquée. Bien des problèmes n’ont pas encore reçu de
solution satisfaisante, qui concernent cette oeuvre d’art, et il existe diverses interprétations quant
à la provenance et l’origine de ce monument. Tou jours est-il, qu’à côté de certaines ressemblances
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posés par l’art deyiennent sensiblement les mêmes dans les pays qui nous occupent, ce qui rend
possible des débats communs sur l’art. Nous avons eu, également, soin de souligner qu’a l’inté-
rieur des grandes lignes de cet art, se sont développés et se développent encore des centres
artistiques dont les tendances se caractérisent suivant les différents milieux nationaux. Ce n’est
qu’après avoir évoqué cette immense toile de fond qu’il a été possible de présenter le rôle et
l’importance de l’art des Slaves Méridionaux et leur participation à la culture européenne.
Le caractère des traditions locales et celui de l’entourage au milieu duquel les Slaves Méri-
dionaux vivaient depuis le moment de leur installation dans ies Balkans devaient d’avance déter-
miner les voies de développement de leur culture artistique. Ce sont ces deux facteurs qui ont,
également, déterminé l’ensemble des problèmes fondamentales concernant l’histoire de l’art des
Slaves du Sud. II s’agit, en effet, d’une part, des questions telles que: la tradition de l’antiquité,
les éléments orientaux, les influences fondamentales de Byzance ainsi que celles, médiévales de
l’Italie et des autres pays de l’Europe occidentale, la Renaissance et le baroque, et l’art moderne
du XIXe et du XXe siècles. En considérant tous ces facteurs, il faut avoir constamment présente
à l’esprit l’existence d’éléments indigènes. D’un autre côté, une étude tant soit peu approfondie
de l’art dans cette partie de l’Europe exige la connaissance des grandes lignes du développement
historique général des Balkans, dans le cadre duquel chaque entité des Slaves méridionaux suivait
pourtant sa propre voie de développement et possédait sa propre physiognomie d’art. Et ceci est
valable aussi bien pour la Bulgarie, la Macédoine, la Serbie que pour la Dalmatie, la Bosnie, la
Croatie, l’Istrie et la Slovénie.
L’ART DTNSPIRATION BYZANTINE CHEZ LES SLAYES BALKANIQUES AU MOYEN AGE
La Bulgarie
Lorsqu’on entreprend de présenter d’une façon critique les essais de reconstruction de l’art
méridional slave à l’époque la plus reculée, on est obligé immédiatement de donner un aperçu
de l’art tel qu'il fleurissait au ternps de la première période de l’état bulgare encore avant la
christianisation de ce pays. Reconnaissons également que les problèmes concernant l’art bulgare
en sa période la plus ancienne sons très complexes et probablement attendront encore assez long-
temps avant d’être définitivement résolus. On doit prendre en considération les traditions locales
succédant à la cuiture antique gréco-romaine et empreintes déjà de certains courants d’art chrétien
et byzantin. Ici il faut souligner l’importance considérable de la conversion des Bulgares à la
religion chrétienne. La christianisation du pays eut un rôle de premier plan dans la formation et
le développement d’une culture spirituelle nationale.
Nous abordons ici un problème excessivement confus, celui de l’art et de la participation aux
premières formations artistiques des Protobulgares d’origine hunno-ougrienne (ou comme le veulent
certains — turco-tartare). En effet, leur art officiel diffère complétement des créations primitives
des nomades turcs (fondations des deux palais à Pliska et des fondations pareilles à Pliska et des
fondations pareilles à Madara, le grand Cavalier de Madara, les bas-reliefs de Stara Zagora, peut-
être aussi le trésor de Nagy-Szent-Miklos). Les palais mentionnés peuvent très bien appartenir,
vu les possibilités techniques et formelles de leurs constructeurs, à l’architecture de l’époque sui-
vant immédiatement Fantiquité sur les territoires romains ou hellénistiques. Quant au Cavalier de
Madara, la question est beaucoup plus compliquée. Bien des problèmes n’ont pas encore reçu de
solution satisfaisante, qui concernent cette oeuvre d’art, et il existe diverses interprétations quant
à la provenance et l’origine de ce monument. Tou jours est-il, qu’à côté de certaines ressemblances
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