MÉMOIRE SUR LES ATTAQUES DIRIGÉES CONTRE L'ÉGYPTE. 97
Lycie dans t'Attique et une autre dans ta Troade. Les traditions
nous montrent égatement tes Lyciens répandus jusque dans ta Crète.
Si )'on veut joindre à ces données générâtes te grand développement
géographique du cuite d'Apotton Lycien, et des diverses divinités
hetténiques quatitiées tyciennes, on sera probabtement amené à con-
cture avec nous que te nom de Le%a s'appliquait, au xiv" siècte avant
notre ère, à une famitle très-importante, qui donnait une main aux
Syriens et touchait de t'autre aux possessions achéennes et tyrrhé-
niennes. La mythologie viendrait encore nous prêter ici te secours
d'une de ses ptus précieuses traditions. Π est impossibte de ne pas
songer tout d'abord à Lycaon, tits de Pelasgus, qui bâtit Lycosura sur
le mont Lycée. D'un autre côté, on remarque que Lykos était,
suivant Apoitodore (t. III, p. 10, 13), un fiis de Poséidon, d'où res-
sort un rapport intime des Lyciens avec nos peuptes de ta mer. De
ptus, on te fait régner à Thèbes, en Béotie, avec son frère Nycteus,
ce qui indique tout naturellement t'étabtissement sur te continent
grec d'une partie de ta race tycienne. Ette y fut absorbée d'assez
bonne heure, du moins quant à son existence sous un nom spécial,
par des races ptus puissantes; aussi ne reparut-ette pas, dans te siè-
cte suivant, parmi tes ennemis de Ramsès III.
Têts furent tes premiers rapports des grands peuptes maritimes
avec l'Égypte. Nous examinerons, dans ta seconde partie de ces re-
cherches, s'its pourraient nous donner quelque moyen nouveau de
comprendre te véritable sens historique des traditions relatives à
Cécrops et à Danaüs.
APPENDICES.
Fragment tiré du papyrus Anas
itas
i n° t (Select papyri, pt.
LXVtt, 1.
2).
, T
) ^ J !
β ^ :
Ma
S'artapa
aMM-%
Agr
Sardonii
(quos)
reduxisti
(in)
^ X
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^ dn ^ 1
! ί
yope3'-&
: AaA-
-MK
wa/ia-iM
gladiotuo
, captivosduxerunt
aiHnes(suos)
L-A—l έ
H! !
< L! ^ ^
(*) e
72f/'e772
pile
er aa?-t
regionum.
Jucundum
valde
tuutn
iter
ad Thebas!
7
XVI.
Lycie dans t'Attique et une autre dans ta Troade. Les traditions
nous montrent égatement tes Lyciens répandus jusque dans ta Crète.
Si )'on veut joindre à ces données générâtes te grand développement
géographique du cuite d'Apotton Lycien, et des diverses divinités
hetténiques quatitiées tyciennes, on sera probabtement amené à con-
cture avec nous que te nom de Le%a s'appliquait, au xiv" siècte avant
notre ère, à une famitle très-importante, qui donnait une main aux
Syriens et touchait de t'autre aux possessions achéennes et tyrrhé-
niennes. La mythologie viendrait encore nous prêter ici te secours
d'une de ses ptus précieuses traditions. Π est impossibte de ne pas
songer tout d'abord à Lycaon, tits de Pelasgus, qui bâtit Lycosura sur
le mont Lycée. D'un autre côté, on remarque que Lykos était,
suivant Apoitodore (t. III, p. 10, 13), un fiis de Poséidon, d'où res-
sort un rapport intime des Lyciens avec nos peuptes de ta mer. De
ptus, on te fait régner à Thèbes, en Béotie, avec son frère Nycteus,
ce qui indique tout naturellement t'étabtissement sur te continent
grec d'une partie de ta race tycienne. Ette y fut absorbée d'assez
bonne heure, du moins quant à son existence sous un nom spécial,
par des races ptus puissantes; aussi ne reparut-ette pas, dans te siè-
cte suivant, parmi tes ennemis de Ramsès III.
Têts furent tes premiers rapports des grands peuptes maritimes
avec l'Égypte. Nous examinerons, dans ta seconde partie de ces re-
cherches, s'its pourraient nous donner quelque moyen nouveau de
comprendre te véritable sens historique des traditions relatives à
Cécrops et à Danaüs.
APPENDICES.
Fragment tiré du papyrus Anas
itas
i n° t (Select papyri, pt.
LXVtt, 1.
2).
, T
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Ma
S'artapa
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ad Thebas!
7
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