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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 2.1880

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Nr. 1
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Lincke, Arthur: Miscellanea
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Maspero, Gaston: Sur une tablette appartenant à M. Rogers
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https://doi.org/10.11588/diglit.12057#0019

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Sur une tablette appartenant a M. Rogeks.

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sicli auf den Pharao, cler Maclit iiber Leben und Tod habe, oder sei eine Vorschrift fur
einen Prinzen, so kann ich mich ihm durchaus nicht anschliessen. Demi Diodor theilt uns
das strenge Ceremoniell mit, dem die Pharaonen unterworfen waren; und sâgt von ihnen 1 :
« -oaaw OaufJL-aau&Tepov rçy to y^xe SikcêÇsiv [à^ts /pr^.axiÇîiv xb xu^bv aùxoTç èÇeîvai (jlyjSs t'.;j-wp'^7aa6a'.
yrj^eva 8t' 0|3ptv y; Sià O'jjj.ov y; xtva oXayjv atxi'av à§txov, àXXà KaBarcep pt îcepi éxacxtov xei'pevcc vojacç
TrpoGs-azTov2». Der griechische Historiker berichtet bekanntlich auch; dass der oberste Gerichts-
hof des Landes aus 30 Priestern der drei Stadte Theben, Memphis und Heliopolis bestand,
dessen Vorsitzender nicht der Pharao war, sondera welcher von den Richtern aus ihrer Mitte
gewâtilt wurde. Man lèse dazu die Ausfuhrungen des Herrn Chabas in seinen Mêl. Égypt. III1,
p. 2 ff. Wenn nun das Staatsoberhaupt selbst in seinen Handhmgen beschrânkt war, so waren
den Prinzen solche tyrannische Massregeln docli nocli viel weniger gestattet.
Deshalb kann auch an dieser Stelle fj\ keine Négation sein.

Paris, den 16. August 1879.

Dr. A. Lincke.

SUR UNE TABLETTE APPARTENANT A M. ROGER S.

M. Rogers, vice-consul d'Angleterre au Caire, possède une plaque en bois couverte
d'inscriptions sur les deux faces. Elle figurait à l'Exposition Universelle de 1878 dans la
section égyptienne et M. Mariette eut alors la complaisance de me la laisser étudier de
près. M. Eogers a bien voulu depuis me permettre d'en publier le fac-similé, la traduction et
le commentaire 3.

La plaque a 022m de haut sur 012m de large et O04m d'épaisseur. Le bois est compact,
semé de quelques petits nœuds, d'une teinte jaune, taché aux endroits probablement où il
avait été mouillé dans l'antiquité. Une fente légère court, de haut en bas, dans le sens de
la fibre, jusque vers le milieu de la hauteur. Sauf cet accident, la conservation est excellente:
l'encre est si noire et si nettement enlevée sur le fond clair du bois qu'au premier moment,
j'ai cru voir l'œuvre d'un faussaire habile. L'examen du texte a dissipé immédiatement cette
impression fâcheuse : la tablette Rogers présente un de ces cas de conservation merveilleuse
qui ne sont pas rares en Egypte.

La provenance est inconnue, mais la personne pour qui les inscriptions ont été faites,
porte un nom thébain, les inscriptions parlent d'Ammon Thébain: il est certain que ce morceau
curieux sort d'un tombeau de Thèbes. Il porte une mention de « l'an V, le 4e mois de Shomou,
le 8», mais sans nom de souverain4: on peut cependant déterminer approximativement

1) I, 71.

2) Diodor I, 75.

3) Ce mémoire avait été destiné d'abord à être lu à la IVe session du Congrès international des
Orientalistes à Florence. Au dernier moment, j'apprends que la tablette vient d'être acquise par le Musée
du Louvre.

4) Becto, 1. 16.
 
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