QUELQUES CORRECTIONS A L'INSCRIPTION DE NABONIDE
77
Ce même mot erilaue se trouvait déjà dissimulé dans Sayce, 51, III, 8..., où cet
auteur lisait à tort «-e hu-la-u-e, et faisait une mauvaise coupure :
. . . âar-du-ri-ni Ar-gis-ti-hi
« taraie « al-su-i-ni
« ^< Su-ra-u-e
« ^< Bi-a-i-na-u-e, « e-ri-la-u-e
a-lu-u-si-e >-t^\ Tu-us-pa-e ►^jy...
A supposer que laue n'est pas une désinence de pluriel comme naue, et partant,
que roi en vannique se doive dire erilas et non eris, l'affinité ne laissera pas d'être très
grande entre erilas et eris qui entre dans la composition de tant de mots vanniques,
comme ^< Eriaini, J Erimenas, ^| Erinas, etc. Ce Er,jils d'Armenios de la Répu-
blique de Platon (cité par Sayce, JRAS. Cuneif. Inscr. of Van, p. 414), et ces dieux
Ara.lez mentionnés par Moyse de Khorène et Fauste cle Byzance (cités par Sayce, ibid.)
ne rappellent-ils pas soit eris, soit »^ |<« e-ri-la-u-e, « les dieux rois » ou « les rois
des dieux »? Cf. les noms ciliciens Tarkuaris, Tediaris, Oaris. Sachau, ZA., VII, 85...
A la ligne 7, si la répétition depa-a après Tus-pa-a n'est pas une erreur du copiste,
pa-a-dup-ri remplacerait ici l'idéogramme de « ville » qui ne manque jamais
après Tuspa, dans cette formule. Si pa-a est en revanche une répétition défectueuse,
ne se substituant pas à un signe ^YY, la ville se dirait en vannique dup-ri ou um-ri.
Mais il faudrait voir l'original pour en parler avec assurance.
QUELQUES CORRECTIONS A L'INSCRIPTION DE NABONIDE
Pau
Le P. Scheil
Col. I. — 2. Le premier signe à restituer est gim et non ir, d'où gimri.
35. GA-BUR représente le signe EDIN. C'est bien de l'Assyrie qu'il s'agit.
Col. II. — 13. L'idée de Winckler (Berl. Philol. Wochenschr., p. 1435...), qui voit
dans Iriba-tuktê la fin de la phrase : « et il multiplie les dépouilles, » est bien plausible.
La prolongation en a du verbe et la place du régime après le verbe, après une série de
propositions principales, sont bien conformes à la grammaire. Cf. cependant Journ.
Asiat., mai-juin, p. 379, le texte publié par Strong (recto, 1. 20), Tukdamme, roi des
Umman-inanda; il est vrai que cette fois le nom est précédé de J.
Col. IV. — 5, is pour si.
Col. VI. — 4, biffer an.
15, u belu (amil) manzazpani (NER-SE-GA), « ministre ».
17, (amil) manzaz panu.
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Ce même mot erilaue se trouvait déjà dissimulé dans Sayce, 51, III, 8..., où cet
auteur lisait à tort «-e hu-la-u-e, et faisait une mauvaise coupure :
. . . âar-du-ri-ni Ar-gis-ti-hi
« taraie « al-su-i-ni
« ^< Su-ra-u-e
« ^< Bi-a-i-na-u-e, « e-ri-la-u-e
a-lu-u-si-e >-t^\ Tu-us-pa-e ►^jy...
A supposer que laue n'est pas une désinence de pluriel comme naue, et partant,
que roi en vannique se doive dire erilas et non eris, l'affinité ne laissera pas d'être très
grande entre erilas et eris qui entre dans la composition de tant de mots vanniques,
comme ^< Eriaini, J Erimenas, ^| Erinas, etc. Ce Er,jils d'Armenios de la Répu-
blique de Platon (cité par Sayce, JRAS. Cuneif. Inscr. of Van, p. 414), et ces dieux
Ara.lez mentionnés par Moyse de Khorène et Fauste cle Byzance (cités par Sayce, ibid.)
ne rappellent-ils pas soit eris, soit »^ |<« e-ri-la-u-e, « les dieux rois » ou « les rois
des dieux »? Cf. les noms ciliciens Tarkuaris, Tediaris, Oaris. Sachau, ZA., VII, 85...
A la ligne 7, si la répétition depa-a après Tus-pa-a n'est pas une erreur du copiste,
pa-a-dup-ri remplacerait ici l'idéogramme de « ville » qui ne manque jamais
après Tuspa, dans cette formule. Si pa-a est en revanche une répétition défectueuse,
ne se substituant pas à un signe ^YY, la ville se dirait en vannique dup-ri ou um-ri.
Mais il faudrait voir l'original pour en parler avec assurance.
QUELQUES CORRECTIONS A L'INSCRIPTION DE NABONIDE
Pau
Le P. Scheil
Col. I. — 2. Le premier signe à restituer est gim et non ir, d'où gimri.
35. GA-BUR représente le signe EDIN. C'est bien de l'Assyrie qu'il s'agit.
Col. II. — 13. L'idée de Winckler (Berl. Philol. Wochenschr., p. 1435...), qui voit
dans Iriba-tuktê la fin de la phrase : « et il multiplie les dépouilles, » est bien plausible.
La prolongation en a du verbe et la place du régime après le verbe, après une série de
propositions principales, sont bien conformes à la grammaire. Cf. cependant Journ.
Asiat., mai-juin, p. 379, le texte publié par Strong (recto, 1. 20), Tukdamme, roi des
Umman-inanda; il est vrai que cette fois le nom est précédé de J.
Col. IV. — 5, is pour si.
Col. VI. — 4, biffer an.
15, u belu (amil) manzazpani (NER-SE-GA), « ministre ».
17, (amil) manzaz panu.