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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 18.1896

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Nr. 1-2
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Joubin, André; Jouguét, Pierre: Sarcophage crétois à représentations isiaques
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Jensen, Peter: Eine armenische Inschrift "Muttallu's" von Kommagene?
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https://doi.org/10.11588/diglit.12158#0126

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El NE ARMENISCIIE LNSCHRIFT « MUTTALLU'S » VON KOMMAGENE?

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manifeste encore dans la fidélité avec laquelle le sculpteur s'est inspiré de modèles
égyptiens dont il ne comprenait plus toujours le sens, soit qu'il compose les scènes
sacrées, soit qu'il reproduise, dans le goût et le style de son temps, les têtes des
divinités cle la triade osirienne.

Il faut donc supposer que bien avant l'expansion de la religion alexandrine, les
cultes égyptiens avaient pénétré en Crète, sans plus tard se laisser absorber par la
religion nouvelle. Aussi, verrions-nous volontiers dans les scènes, qui décorent notre
sarcophage, de simples survivances de cette religion primitive. M. Foucart est disposé à
admettre que la religion égyptienne influa sur la religion grecque, dès l'époque
mycénienne, et il serait porté à croire que la Crète fut la première étape des dieux
égyptiens dans le monde grec. Le jour où elle aborda en Crète, la triade osirienne
conquit pour des siècles le sol de la grande île grecque d'où le christianisme seul devait
la chasser; et qui sait même si aujourd'hui, dans les traditions ou les superstitions du
peuple crétois chez qui rien ne se perd, un observateur attentif ne pourrait retrouver
encore quelques débris méconnaissables cle la légende d'Osiris? A l'époque d'Hadrien, à
laquelle il convient de rapporter notre sarcophage1, la religion isiaque paraît donc avoir
conservé des adeptes en Crète. L'épître apocryphe de Paul à Tite2 nous laisse entrevoir
les difficultés que rencontra dans l'île le christianisme naissant. Malheureusement, nous ne
connaissons rien des épisodes de la lutte entre la religion nouvelle et le paganisme. Cette
lutte fut probablement très longue. A quelle époque disparut de Crète le culte isiaque,
nous ne pouvons le dire. L'état florissant des églises chrétiennes de Crète à la fin du
IIe siècle, la réputation de Philippe, évoque de Gortyne, qui vivait à l'époque de Marc-
Aurèle, ne doivent pas nous faire illusion. Les deux cultes purent coexister très
longtemps, comme aujourd'hui l'islamisme et le christianisme. La religion isiaque ne
disparut sans doute de Crète que dans la tourmente finale qui détruisit, sous Théodose,
les derniers temples isiaques en Egypte3.

EINE ARMENISCHE INSCHRIFT « MUTTALLU'S » V0\ kO MM Ali EXE?

von

P. Jensen

Unter den kilikischen, bishcr sogenannten hittitischen4 Denkmalern nimmt die
kùrzlich in dieser Zeitschrift (s. Bd. XVII, p. 25-27) von D. G. Hogarth verôfîentlichte
Darstellung einer Lowenjagd mit einer Inschrift darûber vom Arslan-tepe bei Malatia
einen hervorraoenden Platz ein. Von allen bishcr entdeckten ist sie nicht nur die bester-

o

1. Nous renvoyons, à ce sujet, à notre précédent article. Noter encore le poli du marbre, caractéristique
des sculptures du temps d'Hadrien.

2. Voir notamment, Tite, i, 12-13.

3. Cf. Révillout, 2" Mémoire sur les Bleminyes. Paris, 1887.

4. S. Z. D. M. G., Bd. 48, p. 235-352 und 429-485.
 
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