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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 18.1896

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Nr. 1-2
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Scheil, Jean-Vincent: Quelques corrections à l'inscription de Nabonide
DOI Artikel:
Beauvisage, Georges E... Ch...: Recherches sur quelques bois pharaoniques
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https://doi.org/10.11588/diglit.12158#0091

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RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES

Col. VII. — 25, muàârik.

43, supiesu dans l'original. Erreur pour supieka.
Col. VIII. — 9, musarik.
Col. X. — 22, i-na-an-na.

Page 13, ligne qui précède l'antépénultième : usassiqu pour usansiqu.

RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES

PAR

Georges Beauvisage

Agrégé, chargé du cours de Botanique à la Faculté de Médecine de Lyon.

I

LE BOIS D'IF

Dans le courant de l'année 1894, grâce â l'obligeant intermédiaire de M. le professeur
Lortet, doyen de la Faculté de médecine de Lyon, je reçus de M. le Dr Fouquet, du
Caire, plusieurs fragments de planches de cercueils provenant de fouilles récentes, et
j'entrepris d'en déterminer l'origine botanique par l'examen microscopique.

L'étude histologique des bois en général, quoiqu'elle ait été l'objet de nombreux et
importants travaux, est encore loin de constituer, dans la science botanique, un chapitre
définitivement établi et de fournir aux chercheurs une base d'opérations solide pour
l'identification d'échantillons inconnus.

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les objets en bois trouvés dans les
sépultures égyptiennes n'aient été jusqu'à présent que peu ou point étudiés par les
botanistes et que les notions acquises sur les essences ligneuses utilisées dans l'Egypte
antique soient presque uniquement tirées des textes hiéroglyphiques et dues aux
travaux des philologues.

Toutefois, malgré les difficultés, ou même à cause des difficultés qu'elles comportent,
les recherches relatives à la détermination histologique de ces bois ont tenté ma curiosité,
et, bien que résolu à ne me hasarder qu'avec la plus grande prudence sur un terrain aussi
périlleux, je serai peut-être amené à m'y avancer quelque peu, encouragé dans cette
direction par le premier résultat que je viens d'obtenir, et par l'intérêt qu'il présente
pour les études égyptologiques.

J'ai pu en effet reconnaître avec certitude le bois de l'If commun (Taxus baccata)
dans plusieurs des fragments de planches de cercueils que j'ai reçus. Or, cette constatation
n'ajoute pas simplement un nom à la liste des végétaux découverts dans les tombes
antiques, mais elle apporte une contribution nouvelle à l'histoire des relations
extérieures de l'Égypte au temps de la XIIe dynastie ou même de l'Empire
memphite.
 
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