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tablette cappadocienne
p>jppf ^ Lu-ka-ni,
tif= ^ patési
^ <Igf de Sirpurla.
Mais nous savons par Heuzey-Sarzec, Dec, pl. 21, n° 4, que H# (^)-la-lama, fils de
Lukani, patési de Sirpurla, était contemporain de Dungi. Or, notre tablette date comme
toute la collection juridique de Telloh, de la IIe dynastie d'Ur. Le cylindre de Lukani
a donc servi à une époque qui n'est pas la sienne1.
Mais quittons cette digression pour rappeler en finissant que les princes comme
Gudêa, divinisés après leur mort, recevaient des offrandes, des sacrifices. De plus, il
était attribué, comme pour les dieux, une vertu à leurs noms qu'on tenait à honneur de
porter et qu'on gravait sur des talismans.
TABLETTE CAPPADOCIENNE
PAU
Le P. Scheil
Il existe en ce moment sur le marché, à Constantinople, quatre belles tablettes
cappadociennes, de môme espèce que les premières de celles qui furent publiées par
M. GolènischeS en 1891, c'est-à-dire des contrats, ou plutôt des prêts à intérêt. J'ai pu
prendre copie de l'une d'elles. Nous y trouvons quelques détails intéressants qui s'ajou-
tent avantageusement aux notions trop rares que nous a livrées ce genre de documents.
<ÏÏ* x% Wf <r 7 1/2 ma-na kaspi
5 të( »fe za-ru-ba-am i-zi-ir
t&IHl A-ha-na-ar-si...
^ ^ -«< fi^T & m III es-ta-ki-el
mm *»r « 5 i-suis-du
Mf-X^ A<Tî—1 saEn-na-nim-as (oum)
m M u (an) Mar-tu (ki?). ..
]? >~^ï T >~# a-na 1 ma-na kaspi
T £r î£s^ îrff Rev. 1 (?) siqlu ta
v-^f J -Jg» i-na arhu 1 kam
u-za-lid (Del., âb)
tBSj pa^ TfH? pân Id sa A-sur
<S<f * 5 pân I-ku(?)-nim.
1. La persistance du souvenir de Dungi-Gudêa chez les peuples de la seconde dynastie d'Ur n'empêche
tablette cappadocienne
p>jppf ^ Lu-ka-ni,
tif= ^ patési
^ <Igf de Sirpurla.
Mais nous savons par Heuzey-Sarzec, Dec, pl. 21, n° 4, que H# (^)-la-lama, fils de
Lukani, patési de Sirpurla, était contemporain de Dungi. Or, notre tablette date comme
toute la collection juridique de Telloh, de la IIe dynastie d'Ur. Le cylindre de Lukani
a donc servi à une époque qui n'est pas la sienne1.
Mais quittons cette digression pour rappeler en finissant que les princes comme
Gudêa, divinisés après leur mort, recevaient des offrandes, des sacrifices. De plus, il
était attribué, comme pour les dieux, une vertu à leurs noms qu'on tenait à honneur de
porter et qu'on gravait sur des talismans.
TABLETTE CAPPADOCIENNE
PAU
Le P. Scheil
Il existe en ce moment sur le marché, à Constantinople, quatre belles tablettes
cappadociennes, de môme espèce que les premières de celles qui furent publiées par
M. GolènischeS en 1891, c'est-à-dire des contrats, ou plutôt des prêts à intérêt. J'ai pu
prendre copie de l'une d'elles. Nous y trouvons quelques détails intéressants qui s'ajou-
tent avantageusement aux notions trop rares que nous a livrées ce genre de documents.
<ÏÏ* x% Wf <r 7 1/2 ma-na kaspi
5 të( »fe za-ru-ba-am i-zi-ir
t&IHl A-ha-na-ar-si...
^ ^ -«< fi^T & m III es-ta-ki-el
mm *»r « 5 i-suis-du
Mf-X^ A<Tî—1 saEn-na-nim-as (oum)
m M u (an) Mar-tu (ki?). ..
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T £r î£s^ îrff Rev. 1 (?) siqlu ta
v-^f J -Jg» i-na arhu 1 kam
u-za-lid (Del., âb)
tBSj pa^ TfH? pân Id sa A-sur
<S<f * 5 pân I-ku(?)-nim.
1. La persistance du souvenir de Dungi-Gudêa chez les peuples de la seconde dynastie d'Ur n'empêche