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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 18.1896

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Nr. 3-4
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Wiedemann, Alfred: Remarques et notes
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Bissing, Friedrich Wilhelm von: Ein Kopf des Museo Civico in Venedig
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https://doi.org/10.11588/diglit.12158#0147

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EIN KOPF DES MUSEO CIVICO IN VENEDIG

Ve-kq^, de sorte que l'identité des deux animaux peut être regardée comme fait avéré.
Kouxoufpa sera une forme parallèle au latin upupa et à l'arabe hudhud, une imitation du
cri poussé par l'animal.

Les représentations égyptiennes qu'on serait tenté en premier lieu à consulter pour
constater la nature de la tête du 1 sont, malheureusement, trop peu distinctes pour un
tel propos, soit que les anciennes représentations soient trop schématiques, soit que les
publications soient si peu exactes, que même la description des auteurs no coïncide point
avec leurs propres figures. Ainsi Champollion1 donne au sceptre la tête d'un quadru-
pède, tandis qu'il la désigne comme celle d'un oiseau. Mais, malgré ces difficultés, il me
paraît possible de constater que, dans la plupart des représentations détaillées, la tête
montre celle de la huppe avec toupet plié, comme elle est publiée, d'après nature, par
exemple, par Brehm ( Thierleben, 2° éd., V, p. 580) ou Naumann ( Vôgel, V, pl. CXLII).
La couleur naturelle du plumage est celle de la rouille, avec des points noirs. Les savants
modernes n'ont probablement point reconnu cet oiseau dans la tête du j, parce qu'ils
cherchaient l'animal à toupet déployé, qui est mieux connu et qui apparaît souvent dans
les reliefs égyptiens. On l'y voit assis sur une plante palustre'', il s'envole avec d'autres
oiseaux3, on l'apporte les ailes brisées''. Mais, autre part*, l'oiseau porté par un enfant
paraît bien être une huppe au toupet plié, l'oiseau servant aussi, dans le tombeau de
Ptah-hetep6, comme jouet; et, chez Lepsius {Denkm., II, 75), je crois reconnaître le
même oiseau. L'ancien nom égyptien de la huppe est inconnu, mais l'animal à toupet
déployé formant le signe syllabique c—, le nom aura été deb ou un mot similaire.

Il paraît donc qu'en effet Horapollon eut raison et que les Égyptiens aient vu dans
la tête du j en général la tête de la huppe, mais que, d'autre part, ils ne fussent point
conséquents dans la représentation et échangèrent parfois la tête de l'oiseau contre celle
d'un quadrupède.

EIN KOPF DES MUSEO CIVICO IN VENEDIG

von

Fritz von Bissing

Am Schluss eines friîheren Aufsatzes8 versprach ich Einiges beizubringen zur
Geschichte des Portrâts in der spâta^gyptischen Plastik. Nicht ohne Bedenken will

1. Panth. égypt., pl. I. — Levi [Dis., t. II. p. 90) donne clairement au sceptre la tête d'un quadrupède,
mais il me fut impossible de constater le monument dont sa figure a été tirée.

2. Lepsius, Denkm., II, 12, 130.

3. Lkpsius, Denkm., II, 53, b. 77, 96, 106, a.

4. Lkpsius, Denkm., II, 47,73.

5. Lepsius, Denkm., II, 23.

6. DuMiciiiîN, Res., pl. VII1-JX.

7. Meilleur dessin. Lepsius, Denkm., 111,52, b. L'oiseau "^^y lorsqu'il sert de signe syllabique deb

(cf. Levi, Dis., t. V, p. 15), sera censé alors représenter la huppe au toupet plié.

8. Recueil de Travaux, T. XVII, S. 113.
 
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