LISTES GÉOGRAPHIQUES DE MÉDINET-HABOU
C'est le même système que dans le perse où + a — ka, -f- i = ki, mais où l'on
écrivait ^ + u pour ^y" + a = rfa; -j- z = rfz; -f- u = du, etc. Parfois,
les signes alphabétiques usuels doublent le syllabique, comme dans ^trp^v = IGI = se,
aaaaaa , . , . rr\s> |
^_= r-—, = nu. Une voyelle n'est pas toujours écrite après la consonne, ce qui
nous fait hésiter sur sa vocalisation. Il est probable que les Égyptiens avaient des règles
euphoniques analogues à celles de la langue turque, et qu'une seule voyelle indiquée
suffisait à indiquer le son des syllabes voisines.
En général, dans les syllabes, les voyelles suivaient les consonnes, cependant
quelques signes ou groupes où la voyelle précède la consonne sont d'un usage fréquent;
l aaaaaa aaaaaa (O Q----(j \ V
tels sont fit, = an, ^w = im, r\ = at, <=> = ol, or\ Dans les finales, une
fil I I J. /ww^ \JI J I I
vocalisation en z, rappelant celle du duel, peut s'obtenir en doublant la dernière con-
sonne, ainsi im, eim s'écrivent aussi ^J^J^1 -:> Parfois, c'est tout un mot égyp-
tien avec ses déterminatifs que le scribe transcrivait pour rendre une articulation
étrangère, comme ( A. = cèl -
A la fin des mots, les voyelles ( et ^> suivent la consonne qu'elle devrait précéder.
Le groupe ~| ( se lit at, ah {eh), sa valeur est égale au s arabe et il correspond à un ïit
hébreu. D'autres finales affectées par un u s'écrivent de façon semblable <=^> = ut, uh,
j ^ = ub, a^> = uk, etc.
Le Jj était vague entre 6 et u; pour rendre le s, on transcrivait Jj ou jj j^^-
Le □ transcrit a et s ; <=> et J&s flottaient entre / et r; pour assurer la lecture /, on
aaaaaa aaaaaa à i aaaaaa Jv?^-^ aaaaaa
écrivait i i i ou -Saa ; an j| devant l se lit al : fj ^ ^ | ^ ^ — allen \bx; de ces deux
derniers faits on peut tirer la loi : n devant une liquide se change en cette liquide.
aaaaaa aaaaaa r\ -\
Par un phénomène semblable, n devant une dentale ! > i , , produit le
son d.
L'étude comparative des consonnes a été faite tant de fois que je crois inutile d'y
revenir. Je rappellerai seulement que les dentales permutent entre elles avec la plus
grande facilité, et que A = p transcrit aussi 3, de même qu'en arabe vulgaire J se pro-
nonce g dans certaines régions.
Telle est la méthode que j'ai suivie pour la lecture des noms étrangers. Nombre de
mots reproduits par les scribes ne sont pas corrects : j'estime qu'il vaut mieux s'en tenir
au texte écrit, à moins de preuves absolues de Terreur, que de corriger l'orthographe
qui paraît défectueuse et qu'on doit surtout s'abstenir de renverser l'ordre des syllabes
dans le but d'arriver à retrouver un nom connu dans l'histoire.
La partie de la liste comprenant les cartouches 70 à 83 présente une particularité
curieuse, c'est qu'on peut trouver en Palestine deux séries de villes pouvant s'identifier
sans invraisemblance avec les localités mentionnées; je vais examiner successivement
les deux hypothèses.
1. Ou d'autres syllabes où la voyelle précède la liquide.
C'est le même système que dans le perse où + a — ka, -f- i = ki, mais où l'on
écrivait ^ + u pour ^y" + a = rfa; -j- z = rfz; -f- u = du, etc. Parfois,
les signes alphabétiques usuels doublent le syllabique, comme dans ^trp^v = IGI = se,
aaaaaa , . , . rr\s> |
^_= r-—, = nu. Une voyelle n'est pas toujours écrite après la consonne, ce qui
nous fait hésiter sur sa vocalisation. Il est probable que les Égyptiens avaient des règles
euphoniques analogues à celles de la langue turque, et qu'une seule voyelle indiquée
suffisait à indiquer le son des syllabes voisines.
En général, dans les syllabes, les voyelles suivaient les consonnes, cependant
quelques signes ou groupes où la voyelle précède la consonne sont d'un usage fréquent;
l aaaaaa aaaaaa (O Q----(j \ V
tels sont fit, = an, ^w = im, r\ = at, <=> = ol, or\ Dans les finales, une
fil I I J. /ww^ \JI J I I
vocalisation en z, rappelant celle du duel, peut s'obtenir en doublant la dernière con-
sonne, ainsi im, eim s'écrivent aussi ^J^J^1 -:> Parfois, c'est tout un mot égyp-
tien avec ses déterminatifs que le scribe transcrivait pour rendre une articulation
étrangère, comme ( A. = cèl -
A la fin des mots, les voyelles ( et ^> suivent la consonne qu'elle devrait précéder.
Le groupe ~| ( se lit at, ah {eh), sa valeur est égale au s arabe et il correspond à un ïit
hébreu. D'autres finales affectées par un u s'écrivent de façon semblable <=^> = ut, uh,
j ^ = ub, a^> = uk, etc.
Le Jj était vague entre 6 et u; pour rendre le s, on transcrivait Jj ou jj j^^-
Le □ transcrit a et s ; <=> et J&s flottaient entre / et r; pour assurer la lecture /, on
aaaaaa aaaaaa à i aaaaaa Jv?^-^ aaaaaa
écrivait i i i ou -Saa ; an j| devant l se lit al : fj ^ ^ | ^ ^ — allen \bx; de ces deux
derniers faits on peut tirer la loi : n devant une liquide se change en cette liquide.
aaaaaa aaaaaa r\ -\
Par un phénomène semblable, n devant une dentale ! > i , , produit le
son d.
L'étude comparative des consonnes a été faite tant de fois que je crois inutile d'y
revenir. Je rappellerai seulement que les dentales permutent entre elles avec la plus
grande facilité, et que A = p transcrit aussi 3, de même qu'en arabe vulgaire J se pro-
nonce g dans certaines régions.
Telle est la méthode que j'ai suivie pour la lecture des noms étrangers. Nombre de
mots reproduits par les scribes ne sont pas corrects : j'estime qu'il vaut mieux s'en tenir
au texte écrit, à moins de preuves absolues de Terreur, que de corriger l'orthographe
qui paraît défectueuse et qu'on doit surtout s'abstenir de renverser l'ordre des syllabes
dans le but d'arriver à retrouver un nom connu dans l'histoire.
La partie de la liste comprenant les cartouches 70 à 83 présente une particularité
curieuse, c'est qu'on peut trouver en Palestine deux séries de villes pouvant s'identifier
sans invraisemblance avec les localités mentionnées; je vais examiner successivement
les deux hypothèses.
1. Ou d'autres syllabes où la voyelle précède la liquide.