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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 23.1901

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Nr. 3-4
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Daressy, Georges: Notes et remarques
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https://doi.org/10.11588/diglit.12426#0138

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132

notes et remarques

inspiré à leurs compatriotes par le souvenir de leurs grandes actions, fit qu'ils eurent,
pendant douze siècles, vanité à porter leur nom?

CLXXXIII. — Le Musée de Gizèh vient de recevoir le naos du temple de Bu-
bastis, que j'avais aperçu presque entièrement enterré à une soixantaine de mètres à
l'est du temple. Le naos semble avoir été fait en deux pièces, et nous n'en avons que la
moitié supérieure; le bloc de granit rose, orné d'une corniche à la partie supérieure,
mesure lm38 de largeur sur 0ra85 de hauteur et lm35 de profondeur. La niche, qui a
0m 80 de large et 0m 32 de hauteur, n'est pas fermée en bas, il est bien probable qu'une
autre pierre, évidée clans le haut, se plaçait sous celle-ci pour donner à l'ensemble les
dimensions convenables. _

Sur les côtés, le roi Osorkon II ( o "1 J| l£V ' []fîî^ ] est représenté debout, coiffé d'un
serre-tête orné de l'urseus, vêtu de la chenti, posant les mains sur un coffre. Au-dessous
de la corniche était gravée la légende royale d'Osorkon, répétée symétriquement; elle
est assez mal conservée, un des côtés est presque entièrement effacé, et l'autre se lit :

Q aa/wna

GkjHMfe] s= S 2° ~~* °&:

CLXXXIV. — Le panneau cle coffret décrit par M. Bourianf est intéressant à
cause des cartouches qu'il porte. Je crois lire ce nom autrement que le premier éditeur,
le style barbare des hiéroglyphes (tracés en colonnes) prêtant aux hésitations.

Le troisième cartouche ne fait pas partie du nom impérial : c'est celui de ^^^"^^
« Haroeris, seigneur de Panopolis », comme on peut le voir en comparant avec le début
de la légende; les signes sont tournés en sens normal, tandis que ceux du nom sont
retournés. Il y a de plus au-dessus de l'épervier un signe qui paraît être S et dont je
ne vois pas l'utilité, à moins qu'il n'ait été mis pour comme qualificatif du sou-

verain.

Restent les deux premiers cartouches que je lis :

^_N — Entre et_o, il n'y a pas □, mais un trait de remplissage. Le com-

i^i j mencement du nom est donc n r, ce qui ne peut convenir qu'à Néron ou

—h— Nerva : c'est le premier cle ces empereurs que nous devons avoir ici, car

on remarquera l'absence du mot AÛToxpàTwp qui régulièrement commence

'Épi les cartouches postérieurs à Néron. A la suite vient le nom Clauclius m 1

\m,J 1 . pil

— — écrit à l'envers, avec Q et \\ à restituer. Le second cartouche commence

par Cassar, suivi d'un nom mutilé dont les éléments sont aussi, je crois, écrits en ordre
rétrograde; en restituant ^^et A, on a la qualification ^ Jjj^w (< Germanicus »>
et l'ensemble serait la transcription cle Néron Claudius Csesar Germanicus.

Le monument serait donc cle quatre-vingts ans antérieur à l'époque que lui assignait
M. Bouriant. Le cartouche du papyrus Bremner, signalé par Brugsch clans son Dic-
tionnaire géographique, est à lire cle même.

1. Mémoires de la Mission archéologique française, t. II, fasc. II, p. 244.
 
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