Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Revue égyptologique — 4.1885

DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:
Wessely, Carl: Lettre à M. E. Revillout sur les contrats grecs du Louvre provenant de Faioum, [2]
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.11062#0076

DWork-Logo
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
Lettre a M. Revillout, etc.

63

»Vous me pouvez renvoyer de mon service dans ce terrain appartenant à Vous . . . Ecrit le
»22 Phaophi de cette même, 6e indiction.»

o

Notons dans ce fragment 1° l'abréviation tv§/ pour îvBixtcwvoç; presque toujours on ne
trouve que iv8/; 2° récriture S;ûïat pour Scûuat (diôzai) K

Une autre série des contrats porte, après le commencement; les mots cpLoXo-fô èc^rç/iva'.;
ce sont les reconnaissances des dettes; dans la plupart de ces contrats la somme due n'est
pas au-dessus d'un nomismation; mais les écus d'or ont été très différents dans leur valeur;
nous pouvons le constater, car on déclare les monnaies dues avec la plus grande précision,
comme nous en avons déjà fait l'observation pour les contrats précédents. C'est pour nous une
bonne occasion d'étudier le développement de la métrologie de ces siècles; mais pour entrer
dans cet ordre d'idées, il nous faut faire quelques remarques préliminaires.

Constantin, en fixant le xpuao-3 voy.tspi.a'ttov ou solidus comme la x/n de la livre d'or, établit
ainsi la monnaie principale des siècles suivants; cette monnaie fut frappée d'or pur dit obryza
(8(3puÇa) auri; on gardait aussi le plus rigoureusement possible le juste poids des monnaies;
les monnaies de bon poids furent dites eucraô^a; on éprouvait très souvent leur poids en les
pésant exactement; mais le poids normal des divers départements et villes était différent l'un
de l'autre; on le notait aussi dans la remarque sur la mesure du poids de la monnaie; nous
trouvons ainsi : Luyw 'AXdjavSpsîxç, 'Apcivoaou, luvw •/.xcrptov Mejjwovsuov, etc.

Dans la pratique il y avait encore divers abus pour élever la valeur des monnaies d'or;
par exemple on préférait les nouvellement frappées de l'empereur régnant, nommées vosxtqxifua
SeawoTcxa, solidi dominici. (Voir le papyrus XX de notre collection.)

L'argent était frappé en monnaies du poids d'un solidus (1/t2 de la livre) nommées /.epotriov
siliqua; c'était la monnaie la plus ordinaire à côté du solidus, et elle était calculée comme
son y24; c'est d'après cela qu'on exprime la valeur d'un solidus juste par 24 carats.

La petite monnaie de cuivre dite xipixa était le denier et le phollis; un nomismation eut
la valeur de 6000 (alors 7000, 7500) deniers et parce que l'or s'enchérit en haussant de plus en
plus, les changeurs demandaient 7200 deniers (dans le Ve siècle) et 8750 deniers (sous le règne
de Justinien) pour un vopuapwcr-iGv d'or. Mais il y a encore de grandes difficultés à vaincre dans
l'explication des diverses valeurs frappées en cuivre; nous en ferons mention dans les notes
sur les papyrus suivants.

Papyrus XVII (a. 593).

Haut. 32-ôcl", larg. 7cm.

tu 0
sv ûVoptfa'ci zoo] xopio %ai geot;

2 iTjaoo jpiazoo zoo &zoo v.v.i

3 aconqpoç tqjxov paaiXeiaç zoo

4 epaeffy yj|aov pscrauorjou cpXj

5 \ia.opux.ioo zifispioo ezooç la Tuaovt nia. la tvj S7uap/

6 aopvjXioç t(û[àWY]ç] oioQ avowu

On pourra lire peut-être à-oô'.wçr. ce qu'on construit aussi avec la préposition ï/..
 
Annotationen