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Revue égyptologique — 4.1885

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Nr. 1-2
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Revillout, Eugène: Un nouvel extrait des entretiens du chacal Koufi et de la chatte éthiopienne
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https://doi.org/10.11588/diglit.11062#0100

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Entretiens du chacal Koufi, etc.

87

« Ses paroles à elle illuminaient la montagne1 ; tandis que sa face; à lui; les assombrissait2.
«Le disque solaires devint obscur1 en plein midi5; et il ne reconnut plus le ciel0.
«Il ramena ses chairs7 à lui, comme un être contourné8 (?).

« Il aperçut (?) une caverne9. Il s'y précipita10 comme l'oiseau t'elayems (collecteur
» d'épis)1 \.

rouge. Pour ounnou voir la troisième note en remontant avant celle-ci sur Koufi, XII, 27. Pour G

^53»- passim; pour na voir ce que j'ai dit à propos de Koufi, XII, 11; enfin pour tene = ocrte voir

Koufi, IX, 19 et 20; XIV, 34; XV, 22 et mon premier extrait du Koufi (Revue, II, II, pl. 17, lre col.,
dernière ligne; pl. 21, lre col, 1. 12 et 2e col., 1. 15; pl. 22, lre col., 1. G, etc.). Dans le décret trilingue de
Canope (Chrest. déni., p. 158, 1. 22) le mot tene est traduit par «aow.

1 nest'e-u evyep nyebs ptou. Voir Brugsch, Dict., 1578, 1072, 1031, 1608. Le mot yebs — Shêc (Beugsch,
JDict., 1031; Peyeon, Dict., 327) désigne une lampe et généralement tout ce qui illumine.

2 ho-f kam nitoou (Beugsch, Dict., 977—78, 1450 et 1608). kam = H l^^sv^\. = khav. (Brdgsch,

Dict., 1478; Peyeon, Dict., 60) est ici déterminé par le soleil, parce qu'il s'agit de l'obscurcissement de la
lumière et non simplement d'une couleur noire quelconque. Voir aussi kemem, Koufi, VI, 1 qui a le même
sens de «noir» et s'applique à l'ébène (hebin, mot qu'on trouve aussi dans Setna). Les déterminatifs sont

alors jjf et ©.

3 Voir ce que j'ai dit plus haut à propos de Kovfi, XII, 19.

4 XP6,M-TC famus> epxPHiNVTC tenebras induere (Peyeon, Dict., 271). Ici encore le premier déterminatif
est d'opposition le feu pour les ténèbres. Le second déterminatif est celui du mal.

5 Voir ce que j'ai dit à propos de Kovfi, XII, 19.

6 bnf ou nfi soun tpe. Voir pour la négation ce que j'ai dit Poème satyrique, p. 234, 240, 250; pour
sooun = cootth. ïbid., 173 et suiv., 228 et suiv.; pour tpe — — -rue (Beugscii, Dict., 452).

7 Voir X = £ITe (Bkugsch, SuppL, 857) et _d^N, 1^^^ <\nG Bkugsch, Dict., 936,

compare également à çitê distorquer, contorquere, terere (Peyeon, Dict., 369). Le mot ef — [ — ivq

qui suit est bien connu (Bedgsch, Dict., 33 et 59). ^

8 mlceti xaib. Conf. Brugsch, Dict, 1029 pour le verbe <<C0111'ber, être courbé». Mais le

substantif signifiant un « être contourné » n'a pas encore été noté et est doiiteux.

A

9 Pour le mot Itérer — <crr>_ conf. Beugsch, Dict., 1466 et 1469. Le mot est déterminé par le

serpent parce que les « crevasses » de ce genre forment l'habitation des serpents. Le simple
(Beugsch, Dict., 1466) qui a le même sens se trouve sous la forme kerta dans Kovfi, V, 1. 26. Quant au
verbe arfi maa qui précède eoukerer, il est douteux. On le transcrirait lettre à lettre JSj^\i) ce
qui le rapprocherait d'un mot Jïw1 auquel Goodwin donne le sens de bâtonner (Zeitschr., 1874,

p. 64) et dont Beugsch (Suppl., 538) semble vouloir faire marquer en le comparant à M&em. Mais le sens

i oo

que vint le contexte est voir ou remarquer comme (Beugsch, Dict., 562) mot dont l'orthographe

est toute différente même en démotique (par exemple dans le Poème satyrique, vers 57 et passim). Faut-il

croire que (sans les déterminatifs de violence) avait le même sens ou faut-il expliquer de toute

autre manière cet ana; XepfAsvov?

10 t'i-f pai. Le verbe démotique t'i pai avec cette orthographe même a été enregistré par Beugsch
(Dict., 455) et comparé à ct'ic^gj saltare en copte et à j^®^ Cn n^r08'^'l:)nes (voir dans le Poème

satyrique, mon commentaire du 57e vers sur l'échange du déterminatif de l'aile ou des jambes).

11 Conf. 2SLtofai?V.e colliyere (fructus). Peyeon, Dict., 384 et £e.w.c. épis (ïbid., 328) dont la forme démotique
yems (qui se trouve dans Canope) a déjà été recueillie par Brugsch (Dict., 1033 et 1046) de même que la
forme hiéroglyphique (ibid., 1045). Le mot t'ela yems, collecteur d'épis, est un nom composé attribué à un
oiseau ravageur de moisson comme le (dont les Egyptiens avaient fait le signe du mal par excellence)
et ce nom composé prend à la fin le déterminatif de l'oiseau, ce qui précise le sens. Brugsch (Dict., 1034)
a voulu, très mal à propos, voir dans la seconde partie du mot (yems «épis») le nom de l'oiseau.
 
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