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Revue égyptologique — 4.1885

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Nr. 3-4
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Revillout, Eugène: Une rectification, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.11062#0190

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Une eectification.

173

Kabis qui venait de publier dans la Zeitschrift un supplément aux lexiques dans lequel sur
soixante-dix formes citées il y avait quatre mots nouveaux; tout le reste était dans Peyron
et Tattam.

Voilà ce que j'ai rappelé dans la Revue Égyptolo gigue (II, p. 357) à propos d'une cita-
tion du supplément de Kabis (dont mon collaborateur d'alors, devenu depuis celui de M. Maspero,
voulait réclamer une sorte de paternité). Je disais alors : «Ce supplément au lexique de
»Peyron est, je dois le dire, aussi mauvais et inutile que possible, ainsi que je l'ai prouvé
»dans les Mélanges d'archéologie égyptienne et assyrienne, t. III, p. 11, 12, 13 et 14. Les mots
»sont mal coupés, les exemples mal traduits et il n'y a presque aucun mot nouveau non
» recueilli par Peyeon et les autres lexicographes.»

C'est cette dernière partie de ma phrase que l'ami de M. Kabis coupe maintenant et
isole soigneusement du reste avec une mauvaise foi évidente pour prétendre que je n'admets
pas la possibilité de mots nouveaux en copte.

La même mauvaise foi, il la prouve du reste à chaque page, je dirais presque à chaque
ligne. C'est ainsi, par exemple, qu'à cause de cette phrase (ibid. p. 361) dans laquelle je
réclamais ma priorité : «C'est moi qui ai le premier signalé l'équivalence de ïiToq et de
»gcocoq et du os grec dans un long article que j'ai consacré à cette question dans les Mé-
langes d'archéologie égyptienne et assyrienne, t. III, p. 169 et suiv.», il ose maintenant sou-
tenir dans le Recueil de M. Maspero, contre lequel j'ai établi ce point spécial de grammaire
copte,' que je soutenais la proposition contraire (celle même de M. Maspero), et il s'acharne
à démontrer ma proposition contre moi, et cela à propos des deux thèmes auxquels j'avais
consacré de longues pages.2

Il Commence donc par la phrase : «Vous avez dit que le mot nToe ne répondait pas
»à Bs, etc.» et conclut en disant : «Je dois dire en terminant que votre explication, monsieur,
»peut se soutenir lorsque le mot utocj concorde avec ce qui précède et ce qui suit; mais
» lorsqu'il n'y a aucune concordance possible, comment pouvez-vous explique r la présence de
»ce mot ou d'autres semblables comme vous le faites?»

Or, dans ma dissertation des Mélanges, je m'étais surtout appuyé pour prouver le sens
adverbial de ïiToq et de ooocoq sur le manque de concordance qui existait entre ces thèmes
pronominaux tiToq et ooocoq et les différentes personnes du féminin ou du pluriel auxquelles
on les accouplait.3

1 Voir Mélanges à"''archéologie, t. 1er, p. 179 note.

2 Ajoutons d'ailleurs que clans bien des cas, ainsi que je l'ai démontré, les thèmes pronominaux en
ixto ou çcùto conservent leur valeur pronominale et servent souvent à des appositions de style assez élégantes.

3 Voici comment, après avoir prouvé, le premier, longuement contre M. Maspero la valeur de ooocoq
comme particule, je conclus les quelques pages que j'avais consacrées à la question des particules çcocoq et
ttTOq dans les Mélanges d'archéologie égyptienne et assyrienne, année 1873, p. 172 :

«.... On voit combien l'usage de ivroq et de çaxoq en qualité de particules était utile pour accen-
»tuer, dans l'expression même, ce parallélisme de pensée qui rend si éloquents, parfois si poétiques, les
» textes de beau style en copte. Bien entendu, dans tous les cas dont nous venons de parler, owcoq avait
» perdu, aussi bien que nxoq, toute valeur pronominale. Il n'était gouverné par rien. Aussi le trouve-t-on
» à côté de la première personne et de la seconde, comme de la troisième, du pluriel comme du singulier,
»du féminin comme du masculin. c'est ainsi que, clans les textes cités plus haut, nous avons rencontré :
»CRît&. dcooc owcoq, .«.ne eujqi a^e ococoq, tt-mujme çcotoq, têhott qs.£ ococoq TÊTttujoon; c'est-à-dire
 
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