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Revue égyptologique — 6.1891

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Groff, William: Le décret de Canope
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https://doi.org/10.11588/diglit.11061#0030

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20

William N. Groff.

nom propre comme citation doit conserver assez fidèlement sa forme et nous avons ici un
nom propre comme citation phonétique et graphique.1 Pour ma part, je suis très tenté d'être
d'accord avec les sorciers qui écrivaient le papyrus magique, et vocaliser !"!irp, 7^7 D,LyJ/J/
les/yco, c'est-à-dire Yâho (lisez Yato). Notons encore que, selon M. Brugsch (voy. Dict. qéoqr.,

AAAAAApth

p. 138 s.), un quartier de Memphis fut nommé □ (, ( IT1 «de la terre de Ih» — est un équi-

valent de pp (?), puis il y avait une localité palestinienne nommée 11 j-g jj^ est peut-être
la voyelle accompagnant le ( ( = ''). De plus le pap. Anast. I (22/1) fait mention d'une

localité (peut-être la même) \\ ( ^ (?) On ne voit que les débris du dernier caractère,

est-il un □? (voy. Chabas, Voyage, p. 188). Dans ce cas nous aurions Iwh qui ressemble
singulièrement à ies.iroo, ÏÏ1!T.

Mais revenons au décret de Canope. — Ainsi que nous l'avons vu, l'ancienne version
écrit j|/|5;j et la nouvelle cette dernière forme correspond d'une part au Jj^^

mtu dans l'ancienne langue et à MTe du copte. Il sert à rendre une liaison entre un verbe

et un autre qui le précède. C'est la forme copulative2 { <g ! .....«\ ^

i) I ^zz^ «Ils dirent à lui......et il écouta leurs paroles toutes» (Pap.

111/

A <a

<=><2Ï 2!U=>— «l'enchanterai mon cœur e£ ?'e le placerai au

A & J^s A _

sommet de la fleur de l'arbre «5 et si Vas est coupé e£ qu'il tombera à terre, tu viendras
pour le chercher» (voy. de Rougé, Chrest., § 179; Papyrus d'Orbiney 8/4 s.). En démotique
de même qu'en copte les exemples sont si nombreux qu'il me semble presque inutile d'en
citer. Notons pourtant «qu'il aille à ceux là qui ne l'ont pas invité, et qu'il parle ^tl^^l-O,
ttTeq") avec ceux de la fête» {Poëme, p. 23). «Qu'on écrive |0|<l!) le décret sur une stèle
. ... et qu'on l'établisse y^-^))^^ dans les temples» {Chrest. dém., p. 57).

L'ancienne version dit 'jTj—5o «Ie 20 de prêtres» et la nouvelle «le prêtre 20».

Dans l'ancienne langue, de même qu'en démotique et en copte, souvent le nom de nombre
est déterminé par l'article et suivi d'un n qui sert de liaison entre lui et le substantif. Par
ex. : fîK v\ ÇÏPM a «Le 200 de jarre» (Maspero, Rom. et poës., p. 63);

# .• (Anast., V, 13/o) ; A-w^

AAAAW [ \\ I I I _ // /5H H i i i

pl. VI, 6.) Le chiffre 2 se place après le substantir

Ainsi il est dit :

«Le scribe deux (les deux scribes) de la ville» (Abbott, 6/11);

Le 37 de dieux». (Pap. Mag. Harris,

-t-H. <2 11 ©

crb «l'endroit deux

1 «Les papyrus gnostiques démotiques de Leide renferment même des hiéroglyphes quand il s'agit
de symboles religieux, au milieu des phrases pleinements coptes. » m. Revillout, Le Roman de Setna, p. 7,
note 1. Remarquez le déterminatif que donne le papyrus de Leide.

«La traduction des Septante a été faite sur des manuscrits hébreux, écrits en caractères phéniciens,
» non en caractères carrés, . . Origène nous apprend que le nom de Jéhovah avait été conservé tel quel

» dans la traduction, en anciennes lettres. » M. l'Abbé Vigouroux, Manuel biblique, § 108.

kû ç .a n
s£) V\ c mtuf stm client dazu ein Verbum mit dem vorhergehenden zu coordiniren.

Erman, Gramm., § 216. En démotique voy. M. Revillout, Poëme, p. 182. — Cf. les autres ex. Pap. oVOrbiney,
1,6 s., 2,3, 3,2, 8,2,4 et s., 12,4, 14,6 et s., 14,9, 17,4, 18,1.
 
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