Le poème de Pentaoue.
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LE POEME DE PENTAOUE.
PAR
P. S. V, 2.
L. 54.
K. 47.
le Vicomte J. de Rougé.
(Suite.)
'il
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I
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■yer1 àr £'er pfdr menna pi-â kerau2 er-t'at
Or lorsque vit Menna mon écuyer que
P. S. V, 3
AAAAAA
aaaaaa
i i aaaaaa
K. 47.
ânehu - uà er%et3 asu en hetar-u un àn-f lier butes4
entouraient moi en tout de nombreux chars, il fut à faiblir;
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AAAAAA
P. S. V, 3. v i " - | ^ gA | __d - ~ o —
L. 55. Ol —^ £P> ^^0%/*-
K. 48.
48
hati-f yasi5 seng aa-£ w-rf a&-£ em ha-u f han
son cœur manqua : une terreur grande grande pénétra dans ses membres. Voici
1 Le papyrus place ici l'épisode de l'écuyer, qui va suivre et que les textes monumentaux ont
intercalé plus loin. L'ordre du papyrus paraît plus logique : Eamsès est tiré d'un premier danger, c'est le
moment de se sauver; l'écuyer l'implore dans ce sens. Il faut se reporter à la ligne 54 de Louqsor et à
la ligne 47 de Karnak.
ou | H?>, kerau, kâro «écuyer, conducteur, voiturier». — Dans l'inscrip-
tion des mines d'or de Kouban, 1. 9 et 10 on lit :
AAAAAA -Ç>^. çp. AAAAAA AAAAAA u <---> -s Q (* / (\
> f? a AAAAAA -C>^ AAAAAA AAAAAA ^1 \, -----^ , Q (i / r\ n _--
AAAAAA W U U
Aû -B^> FD w O W A ]tÈ&\-ai i i
«Il n'y venait qu'un petit nombre de convoyeurs pour prendre l'or lave, parce que ceux qui y
pénétraient, mouraient de soif en route, ainsi que les ânes qui étaient avec eux.» (Cf. Ciiabas, Inscript.
des mines d'or, p. 22.) Chabas rend aussi kairo par «convoyeur», mais la traduction de l'ensemble est un
peu différente. — Une stèle du Louvre du temps de Séti nomme un capitaine des ^v^' '
» ^—^ —Z7 aaaa^a rr\v
Oi| «voituriers du palais de Bamenma». — Faudrait-il rapprocher ce mot du copte Ro^p, alapa,
"\-Roirp, cœdere colaphis? — Dans une inscription de Redesieh le même mot se retrouve avec une barque
pour déterminatif : X^^""^ ^>1 et dans le même sens de convoyeurs de l'or. (Cf. Chabas,
Inscript, historique du règne de Séti Ier, p. 27.)
® o!
3 i, xet «choses». — er yet «en toutes choses, complètement», joue ici le rôle d'un adverbe.
|j £wY butes «faiblir». V. ci-dessus Louqsor, 1. 21 et 28.
"^2^>, /.asi «affaiblir, faiblir». V. ci-dessus Louqsor, 1. 21
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LE POEME DE PENTAOUE.
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P. S. V, 2.
L. 54.
K. 47.
le Vicomte J. de Rougé.
(Suite.)
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Or lorsque vit Menna mon écuyer que
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son cœur manqua : une terreur grande grande pénétra dans ses membres. Voici
1 Le papyrus place ici l'épisode de l'écuyer, qui va suivre et que les textes monumentaux ont
intercalé plus loin. L'ordre du papyrus paraît plus logique : Eamsès est tiré d'un premier danger, c'est le
moment de se sauver; l'écuyer l'implore dans ce sens. Il faut se reporter à la ligne 54 de Louqsor et à
la ligne 47 de Karnak.
ou | H?>, kerau, kâro «écuyer, conducteur, voiturier». — Dans l'inscrip-
tion des mines d'or de Kouban, 1. 9 et 10 on lit :
AAAAAA -Ç>^. çp. AAAAAA AAAAAA u <---> -s Q (* / (\
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«Il n'y venait qu'un petit nombre de convoyeurs pour prendre l'or lave, parce que ceux qui y
pénétraient, mouraient de soif en route, ainsi que les ânes qui étaient avec eux.» (Cf. Ciiabas, Inscript.
des mines d'or, p. 22.) Chabas rend aussi kairo par «convoyeur», mais la traduction de l'ensemble est un
peu différente. — Une stèle du Louvre du temps de Séti nomme un capitaine des ^v^' '
» ^—^ —Z7 aaaa^a rr\v
Oi| «voituriers du palais de Bamenma». — Faudrait-il rapprocher ce mot du copte Ro^p, alapa,
"\-Roirp, cœdere colaphis? — Dans une inscription de Redesieh le même mot se retrouve avec une barque
pour déterminatif : X^^""^ ^>1 et dans le même sens de convoyeurs de l'or. (Cf. Chabas,
Inscript, historique du règne de Séti Ier, p. 27.)
® o!
3 i, xet «choses». — er yet «en toutes choses, complètement», joue ici le rôle d'un adverbe.
|j £wY butes «faiblir». V. ci-dessus Louqsor, 1. 21 et 28.
"^2^>, /.asi «affaiblir, faiblir». V. ci-dessus Louqsor, 1. 21
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