HANS SANDREUTER
(1850-1901)
L’exposition posthume de
l’œuvre de Hans Sandreuter qui
a eu lieu ce printemps succes-
sivement à Bâle et à Zurich a
été un gros événement artistique
pour la Suisse et pour l’Allema-
gne. L’artiste, « beaucoup plus
considérable qu’on ne l’avait
cru », — le mot est de Bichard
Muther et fut envoyé de Paris
à Vienne en 1900, — s’y est
révélé tout entier, et le malen-
tendu de Sandreuter unique-
ment élève de Bœcklin y a pris fm. Cent vingt œuvres, groupées
sous nos yeux, étaient toutes des tableaux achevés : une série de
paysages réalistes d’une grande beauté et d’une grande variété; une
cinquantaine de compositions fort originales; puis, la décoration
du casino de Baden en Argovie, les énormes cartons des mosaïques
de Zurich et d’un vitrail pour le Palais fédéral; enfin, un petit salon
exquis rempli par des meubles, des estampes décoratives et quelques
aquarelles. Encore tout cela ne fait aucunement la part des grandes
(1850-1901)
L’exposition posthume de
l’œuvre de Hans Sandreuter qui
a eu lieu ce printemps succes-
sivement à Bâle et à Zurich a
été un gros événement artistique
pour la Suisse et pour l’Allema-
gne. L’artiste, « beaucoup plus
considérable qu’on ne l’avait
cru », — le mot est de Bichard
Muther et fut envoyé de Paris
à Vienne en 1900, — s’y est
révélé tout entier, et le malen-
tendu de Sandreuter unique-
ment élève de Bœcklin y a pris fm. Cent vingt œuvres, groupées
sous nos yeux, étaient toutes des tableaux achevés : une série de
paysages réalistes d’une grande beauté et d’une grande variété; une
cinquantaine de compositions fort originales; puis, la décoration
du casino de Baden en Argovie, les énormes cartons des mosaïques
de Zurich et d’un vitrail pour le Palais fédéral; enfin, un petit salon
exquis rempli par des meubles, des estampes décoratives et quelques
aquarelles. Encore tout cela ne fait aucunement la part des grandes