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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 18.1896

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Nr. 3-4
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Baillet, Auguste Théophile: Une famille sacerdotale contemporaine des XXIIe-XXVIe dynasties
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Loret, Victor: Les animaux reproducteurs dans l'Égypte ancienne
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https://doi.org/10.11588/diglit.12158#0216

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10f> LES ANIMAUX REPRODUCTEURS

1114 (cercueil de Nit-sesen), 1115 (cercueil n° 5, à Miramar), 1116 (cercueil de Pi-set,
à Berlin), 1128 (cercueil de clame Ta-bok-Khonsou, n° 796).

11° Le n° 1136 (sarcophage à Florence), dont la titulaire était Ra-perou, fille de
Ta-roud-ni-Bastit, qui a le titre de « nourrice du roi Taharqou ».

12° Le n° 1135 est le cercueil du prince Bok-ni-ran-f (Bocchoris), chef du sacerdoce
de Neith à Sais et gouverneur cle Thèbes (XXVIe dynastie). — Cf. Schiaparelli,
Catalogo.

13° Enfin, le n° 1118 (cartonnage 732), peut-être cle la XXVIe dynastie.

LES ANIMAUX REPRODUCTEURS DANS L'EGYPTE ANCIENNE

par

Victor Loret

Rapprochant (j <=> cle ^pev, gemini, gemelli, et comparant la variante
2dape (pl. g^Tpeev) du mot copte à l'égyptien ^.^^f^jj; (< réunir », qu'il estime appar-
tenir à la même racine que ( <p> ^r^>> M- H- Brugsch interprète ce dernier mot par
« paire, couple (d'animaux)1 ». Je serais porté, — et cet article indiquera les raisons cle
ma manière cle voir, — à considérer le mot ( <p> comme apparenté à une racine
(j<=s>, ( ^ signifiant « procréer, engendrer, féconder, enfanter », et à le traduire, de
façon générale, par « animal destiné à la reproduction ».

Avant de m'attaquer directement au mot (^^^j^, je dois, pour la clarté cle
mon exposition, étudier tout d'abord trois termes qui, non seulement, semblent bien
être équivalents l'un cle l'autre, mais en outre présentent d'indiscutables rapports avec
ce mot ( <^*^j^>. Les éléments principaux cle ces trois termes sont les signes o,^^,
dont on n'a jamais déterminé que bien imparfaitement la valeur.

A. — Le signe c,

J'écarte tout d'abord, pour le signe ^, la transcription Qui iL1i a été attribuée

avec raison depuis longtemps; c'est seulement cle sa lecture ( <=^?, [ ^ que j'ai à
parler ici.

fi ^

Le nom cle la vulve, — en copte otj, ottti, ootc, vulva, utérus, — est (, . On en
trouve môme une forme plus ancienne, ( ^"^f', avec variante cle cléterminatif, dans la

phrase suivante, dont je ne me charge pas de rendre l'idée métaphorique : f^K

;™ ® n □ fi o~ <qVp» 2 [L—Û 1JI

Mais, si le nom de la vulve s'écrit (J ^ , (| et même l J[| jj> U s'écrit aussi

ç>. Déjà H. Brugsch, tout en rangeant cette dernière orthograp

îe sous la lecture

1. H. Brugsch, Dict. hiérogl., p. 153, 1011; Suppl., p. 175.

2. Musée de Boulaq = H. Brugsch, Dict. hiérogl., p. 152.

3. H. Brugsch, Dict. hiérogl., p. 135-136.
 
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