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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 36.1914

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Nr. 3-4
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Legrain, Georges: Recherches sur la famille dont fit partie Montouemhat, [6]
DOI Artikel:
Maspero, Gaston: Le protocole royal des Thinites sur la Pierre de Palerme
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https://doi.org/10.11588/diglit.12743#0176

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152

LE PROTOCOLE ROYAL DES THINITES SUR LA PIERRE DE PALERME

disque et des deux plumes. Devant le dieu, un autel |j, sur lequel est posée une fleur
de lotus; derrière lui, une caisse d'arbres. La légende du dieu consiste en une ligne
verticale, ainsi disposée :

Au-dessus et à droite du personnage, deux lignes horizontales, suivies de
deux lignes verticales. Hiéroglyphes gravés en creux (»»—>) : j C

©



Il I 121 I I AAAAAA V <^H> I AAAAAA f Jll I



□ £\ 3 -<s>- n f=q | | i

l X lH I J m . 1 A n J

cJ V a Û i/ / I AAAAAA -^V^*— I_I £2i AAAAAA I AAAAAA /-j , ' I cL

I

AAAAAA

Remarque. — 11 s'agit, ici, non pas de Nsiptah 11 de l'inscription n° 2, mais de
Montouemhat, fils de Nsiptah Ier. On a vu, par les documents rassemblés dans notre
étude, que Montouemhat vécut jusque sous Psamétique Ier. (G. L.)

Le protocole royal des Thinites sur la Pierre de Païenne. — Ce protocole, qu'on
rencontre une fois dans le premier fragment connu, a été interprété par Sethe (Gar-
stang, Bet-Khallâf, p. 20), comme signifiant « Roi Ntrn, fils de la dame Nb. . . »,
et Schâfer (Ein Bruchstùck, p. 22) a accepté cette interprétation, qui est passée dans
l'usage courant. En fait, il m'avait paru, dès le début, que le reste de scène visible sur
le fac-similé derrière le nsr\, où l'on voulait reconnaître la première partie du nom de
la mère, était simplement la première courbe du cartouche, et j'en avais tiré la con-
clusion que ce qui se trouvait entre la cassure de la pierre'et le nom d'Horus ^ _"j,
était un titre royal. Cette hypothèse, que j'ai exposée de vive voix à plusieurs reprises,
a été vérifiée par les protocoles thinites qui se rencontrent sur les fragments nouveaux.

celui d'Atiti ou Ati> que je lis ^ MM i ^Cliil^ ™

M X □ (< ^'Horus Khonti . . . Atit, mère Khonfît(?)-Hapi ». Le nom de la mère est
douteux : on pourrait lire à la rigueur ° -5^, ce qui nous ramènerait au nom connu

O -ct) AAAAAA ' . AAAAAA "

8 mais cela n'a point d'importance ici. A la ligne suivante, nous avons une

au ~.{\ -a .............1 - u r________.,,„mw//////,//ty,:-*~ 'vmmm.

légende où les noms propres sont incertains :

p ^ ^, et à la ligne suivante : SS — ^ (J ^^J^^^P- La filiation mater-
nelle est exprimée par \\, comme aux temps postérieurs, et le signe àb signifie évi-

demment Roi des deux Egyptes. La variante ™/v**.. avec <=> peu lisible, de est
donc un titre royal, mais lequel? J'incline, pour le moment, à y reconnaître une
expression analogue aux titres jk-Jk- et ^£ marquant la royauté sur le Sud et sur

le Nord. Cela demandera à être développé, mais, à quelque conclusion qu'on s'arrête
pour l'avenir, deux faits demeurent certains : 1° il y avait des cartouches sur la Pierre
de Palerme pour les Pharaons thinites; 2° la filiation maternelle s'exprime comme
plus tard et n'a rien à voir avec le titre où Sethe pensait pouvoir le reconnaître.

G. Maspero.
 
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