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LE PROTOCOLE ROYAL DES THINITES SUR LA PIERRE DE PALERME
disque et des deux plumes. Devant le dieu, un autel |j, sur lequel est posée une fleur
de lotus; derrière lui, une caisse d'arbres. La légende du dieu consiste en une ligne
verticale, ainsi disposée :
Au-dessus et à droite du personnage, deux lignes horizontales, suivies de
deux lignes verticales. Hiéroglyphes gravés en creux (»»—>) : j C
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Il I 121 I I AAAAAA V <^H> I AAAAAA f Jll I
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AAAAAA
Remarque. — 11 s'agit, ici, non pas de Nsiptah 11 de l'inscription n° 2, mais de
Montouemhat, fils de Nsiptah Ier. On a vu, par les documents rassemblés dans notre
étude, que Montouemhat vécut jusque sous Psamétique Ier. (G. L.)
Le protocole royal des Thinites sur la Pierre de Païenne. — Ce protocole, qu'on
rencontre une fois dans le premier fragment connu, a été interprété par Sethe (Gar-
stang, Bet-Khallâf, p. 20), comme signifiant « Roi Ntrn, fils de la dame Nb. . . »,
et Schâfer (Ein Bruchstùck, p. 22) a accepté cette interprétation, qui est passée dans
l'usage courant. En fait, il m'avait paru, dès le début, que le reste de scène visible sur
le fac-similé derrière le nsr\, où l'on voulait reconnaître la première partie du nom de
la mère, était simplement la première courbe du cartouche, et j'en avais tiré la con-
clusion que ce qui se trouvait entre la cassure de la pierre'et le nom d'Horus ^ _"j,
était un titre royal. Cette hypothèse, que j'ai exposée de vive voix à plusieurs reprises,
a été vérifiée par les protocoles thinites qui se rencontrent sur les fragments nouveaux.
celui d'Atiti ou Ati> que je lis ^ MM i ^Cliil^ ™
M X □ (< ^'Horus Khonti . . . Atit, mère Khonfît(?)-Hapi ». Le nom de la mère est
douteux : on pourrait lire à la rigueur ° -5^, ce qui nous ramènerait au nom connu
O -ct) AAAAAA ' . AAAAAA "
8 mais cela n'a point d'importance ici. A la ligne suivante, nous avons une
au ~.{\ -a .............1 - u r________.,,„mw//////,//ty,:-*~ 'vmmm.
légende où les noms propres sont incertains :
p ^ ^, et à la ligne suivante : SS — ^ (J ^^J^^^P- La filiation mater-
nelle est exprimée par \\, comme aux temps postérieurs, et le signe àb signifie évi-
demment Roi des deux Egyptes. La variante ™/v**.. avec <=> peu lisible, de est
donc un titre royal, mais lequel? J'incline, pour le moment, à y reconnaître une
expression analogue aux titres jk-Jk- et ^£ marquant la royauté sur le Sud et sur
le Nord. Cela demandera à être développé, mais, à quelque conclusion qu'on s'arrête
pour l'avenir, deux faits demeurent certains : 1° il y avait des cartouches sur la Pierre
de Palerme pour les Pharaons thinites; 2° la filiation maternelle s'exprime comme
plus tard et n'a rien à voir avec le titre où Sethe pensait pouvoir le reconnaître.
G. Maspero.
LE PROTOCOLE ROYAL DES THINITES SUR LA PIERRE DE PALERME
disque et des deux plumes. Devant le dieu, un autel |j, sur lequel est posée une fleur
de lotus; derrière lui, une caisse d'arbres. La légende du dieu consiste en une ligne
verticale, ainsi disposée :
Au-dessus et à droite du personnage, deux lignes horizontales, suivies de
deux lignes verticales. Hiéroglyphes gravés en creux (»»—>) : j C
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Montouemhat, fils de Nsiptah Ier. On a vu, par les documents rassemblés dans notre
étude, que Montouemhat vécut jusque sous Psamétique Ier. (G. L.)
Le protocole royal des Thinites sur la Pierre de Païenne. — Ce protocole, qu'on
rencontre une fois dans le premier fragment connu, a été interprété par Sethe (Gar-
stang, Bet-Khallâf, p. 20), comme signifiant « Roi Ntrn, fils de la dame Nb. . . »,
et Schâfer (Ein Bruchstùck, p. 22) a accepté cette interprétation, qui est passée dans
l'usage courant. En fait, il m'avait paru, dès le début, que le reste de scène visible sur
le fac-similé derrière le nsr\, où l'on voulait reconnaître la première partie du nom de
la mère, était simplement la première courbe du cartouche, et j'en avais tiré la con-
clusion que ce qui se trouvait entre la cassure de la pierre'et le nom d'Horus ^ _"j,
était un titre royal. Cette hypothèse, que j'ai exposée de vive voix à plusieurs reprises,
a été vérifiée par les protocoles thinites qui se rencontrent sur les fragments nouveaux.
celui d'Atiti ou Ati> que je lis ^ MM i ^Cliil^ ™
M X □ (< ^'Horus Khonti . . . Atit, mère Khonfît(?)-Hapi ». Le nom de la mère est
douteux : on pourrait lire à la rigueur ° -5^, ce qui nous ramènerait au nom connu
O -ct) AAAAAA ' . AAAAAA "
8 mais cela n'a point d'importance ici. A la ligne suivante, nous avons une
au ~.{\ -a .............1 - u r________.,,„mw//////,//ty,:-*~ 'vmmm.
légende où les noms propres sont incertains :
p ^ ^, et à la ligne suivante : SS — ^ (J ^^J^^^P- La filiation mater-
nelle est exprimée par \\, comme aux temps postérieurs, et le signe àb signifie évi-
demment Roi des deux Egyptes. La variante ™/v**.. avec <=> peu lisible, de est
donc un titre royal, mais lequel? J'incline, pour le moment, à y reconnaître une
expression analogue aux titres jk-Jk- et ^£ marquant la royauté sur le Sud et sur
le Nord. Cela demandera à être développé, mais, à quelque conclusion qu'on s'arrête
pour l'avenir, deux faits demeurent certains : 1° il y avait des cartouches sur la Pierre
de Palerme pour les Pharaons thinites; 2° la filiation maternelle s'exprime comme
plus tard et n'a rien à voir avec le titre où Sethe pensait pouvoir le reconnaître.
G. Maspero.