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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 36.1914

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Nr. 3-4
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Rusch, Richard: Hethitische Zahlzeichen: ihr Wert, ihre Bedeutung, ihr Alter dargestellt und erläutert
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Maspero, Gaston: Les monuments égyptiens du Musée de Marseille
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https://doi.org/10.11588/diglit.12743#0150

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128

LES MONUMENTS ÉGYPTIENS DU MUSÉE DE MARSEILLE

Winckler, Hugo, Altorienlalische Forschungen, 1897-1901; Babylonien und Assyrien in Ge-
schichte Babyloniens und Assyriens, Leipzig, Pfeiffer, 1892 ; Vorderasiatische Geschichte,
Leipzig, 1905.

Weber, Otto, Die Literatur der Babylonier und Assyrer, Leipzig, 1907.
Wright, The Empire of ihe Hittites, London, 1893.

Wimmer, Ueber die Runenschrift iibersetzt von Holthauser, Berlin, 1887.

LES MONUMENTS ÉGYPTIENS DU MUSÉE DE MARSEILLE1

par

G. Maspero

53. Bois. — Longueur moyenne, lm75. — Thèbes, Chéîkh Abd-el-Gournah
(Maspero, Catalogue du Musée égyptien de Marseille, p. 32-405).

J'ai réuni sous ce même numéro trois objets provenant de la même trouvaille,
mais qui n'ont pas eu tous les trois le même propriétaire. La cuve et le couvercle, dont
les pieds sont brisés, appartiennent au « Père divin d'Amonrâsônthêr, chef des archi-
» vistes du trésor d'Amonrâsônthêr, scribe et surintendant des magasins de l'or
» d'Amon, surintendant des travaux de tous les monuments d'Amon, de Maout et de
» Chonsou, Khonsoumôsou » : le petit couvercle vient du cercueil de la dame Tenta-
mânou, chanteuse d'Amon et femme du précédent. Le tombeau de la famille fut dé-
couvert au commencement du XIXe siècle, et les dépouilles en furent partagées entre
les marchands d'antiquités. Le papyrus de Tahraît, fille de Khonsoumôsou, s'en alla à
Leyde (Leemans, Catalogue, p. 232 sqq.) : le reste de la trouvaille, s'il n'a pas été
détruit en son temps, doit se cacher dans quelque musée secondaire ou dans quelque
collection particulière. Khonsoumôsou et Tentamànou vivaient à la fin de la XXe ou au
commencement de la XXIe dynastie. Le tout rentre dans la série bien connue des cer-
cueils à vernis jaune. L'ordre des inscriptions et des tableaux n'y est pas arbitraire : il
répond en gros aux idées qui avaient présidé à l'ornementation du tombeau, et il se re-
trouve presque toujours le même, mais avec plus ou moins de développement, sur tous
les cercueils du même type.

A. Couvercle du cercueil de Khonsoumôsou. —■ Il reproduit, comme d'habi-
tude, l'aspect général du mort idéalisé. La tête et les mains sont libres : le reste
du corps est serré étroitement dans les bandelettes. La figure est douce et souriante;
les yeux, grands ouverts, sont peints à simuler l'émail, et la barbe, tressée en pointe
longue, annonce le corps d'un homme. Une perruque bleu sombre encadre la tête
et le cou. Un large collier en verroteries multicolores, et dont les attaches se
cachent sous les pointes de la perruque, s'étale sur la poitrine. On sait qu'à cette

1. Cf. 1890, t. XIII, p. 113-126. Le manuscrit de cette seconde partie s'était égaré dans un déménagement.
Je l'ai retrouvé l'an dernier, et je crois utile de le publier avec quelques légers remaniements : deux au
moins des cercueils qu'il décrit nous fournissent un ensemble de tableaux peu communs.
 
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