NOUVELLES NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES 171)
NOUVELLES NOTES D'Él'IlrlUIMIÏE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES
l'A 14
V. SCHEIL
XVII
Un chariot du temple de Haldi. — Cette pièce fut découverte, en janvier 1890, sur
la fameuse butte du Toprak-Kaleh près de Van, par dos ouvriers qui. y extrayaient de
la pierre. Elle est conservée, jusqu'à ce jour, au couvent des Pères Dominicains de Van.
J'en tire la description d'une notice manuscrite rédigée sur les lieux par le P. Jacques
Rhétoré, et je restitue l'objet lui-même d'après ces renseignements et au moyen d'une
photographie des détails restants (fig. 1). Car tout n'est pas intact. Les parties plus
fragiles comme celles des côtés de la caisse du chariot avaient été tellement corrodées
par l'oxydation du métal, qu'ils tombèrent en morceaux au moindre contact; en don-
nant les premiers coups de pioche, on endommagea, involontairement, encore d'autres
parties plus solides.
Fie. 1.
Voici les pièces constitutives recueillies :
1" Le fond de la caisse du chariot, soit une plaque de métal carrée, à 0m56 de côté ;
2° Les côtés ou bords de la même caisse, soit deux plaques unies, de 0,n 14 de hau-
teur, et, sans doute, de la même longueur que le fond. Ces deux pièces sont à l'état
de fragments. Ces plaques étaient fixées par des clous au fond de"*la caisse du chariot;
3" L'arrière et l'avant de la môme caisse ressemblaient aux côtés ou bords. Il n'en
NOUVELLES NOTES D'Él'IlrlUIMIÏE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES
l'A 14
V. SCHEIL
XVII
Un chariot du temple de Haldi. — Cette pièce fut découverte, en janvier 1890, sur
la fameuse butte du Toprak-Kaleh près de Van, par dos ouvriers qui. y extrayaient de
la pierre. Elle est conservée, jusqu'à ce jour, au couvent des Pères Dominicains de Van.
J'en tire la description d'une notice manuscrite rédigée sur les lieux par le P. Jacques
Rhétoré, et je restitue l'objet lui-même d'après ces renseignements et au moyen d'une
photographie des détails restants (fig. 1). Car tout n'est pas intact. Les parties plus
fragiles comme celles des côtés de la caisse du chariot avaient été tellement corrodées
par l'oxydation du métal, qu'ils tombèrent en morceaux au moindre contact; en don-
nant les premiers coups de pioche, on endommagea, involontairement, encore d'autres
parties plus solides.
Fie. 1.
Voici les pièces constitutives recueillies :
1" Le fond de la caisse du chariot, soit une plaque de métal carrée, à 0m56 de côté ;
2° Les côtés ou bords de la même caisse, soit deux plaques unies, de 0,n 14 de hau-
teur, et, sans doute, de la même longueur que le fond. Ces deux pièces sont à l'état
de fragments. Ces plaques étaient fixées par des clous au fond de"*la caisse du chariot;
3" L'arrière et l'avant de la môme caisse ressemblaient aux côtés ou bords. Il n'en