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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0053
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objets néolithiques et mycéniens

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Barclay V. Head, p. 349 sq.); d’autres figurent dans
les dépôts funéraires d’Enkomi1 2 (v. Corolla numis-
matica, p. 349 sq.) et probablement aussi parmi les
trouvailles de Hissarlik (v. Ilios, nos 609—613; Trofa
und Ilion, p. 370; H. Schmidt, Schliemanns Samm-
lung, nos 6860 sq.) et de Bos-ôyük (v. AM 1899, p. 17);
les publications citées n’indiquent pourtant pas
si les pièces trouvées à Hissarlik et Bos-ôyük et qui
sont tenues par les auteurs pour des pierres de fronde,
sont aplaties d’un côté comme celles de Lindos et de
Knossos. — Cette forme de poids est représentée dans
les trouvailles égyptiennes depuis la iere dynastie
(v. Proceedzngs of the soc. of bibl. archaecl. XXIII (1901),
P- 385, n° 7046); le Musée National de Copenhague
possède un exemplaire datant de l’ancien empire (n°
d’inv. 6618; Catalogue of the collection of Egyptian
antiquities of F. G. Hilton-Price Esq., 1911, n° 222).
Le même type de poids fut de bonne heure usité
en Chaldée; on en a trouvé qui sont pourvus d’inscrip-
tions cunéiformes très anciennes contenant l’indi-
cation du poids, v. C. F. Lehmann dans Actes du 8e
congrès international des orientalistes, 2e partie, section
I (Leide 1893), B, p. 170 sq. Des poids semblables
ont été découverts à Suse, v. Mémoires de la délé-
gation en Perse, I (1900), p. 137, à Sendjirli (Vorder-
asiatische Sammlung, Berlin, n° S 355), à Tell el Djezir
(plusieurs spécimens, au Musée de Constantinople) et
à Sardes (v. Corolla numismatica, p. 349). Un exem-
plaire provenant de Samaria et cité par Evans (BSA,
l. c.} porte une inscription sémitique indiquant le poids.
Notre pièce pèse Vio d’un poids désigné par l’ins-
cription qu’il porte comme x/3 mine (v. Lehmann,
op. c., p. 173; J. L. Myres a publié (Handbook of the
Cesnola Collection, 1914, p. 445, 450 et 556) un poids
semblable (n° 4426), muni également d’une inscription
cunéiforme dont l’authenticité ne lui paraît pas hors
de doute). Les poids égyptiens de formes différentes
publiés par M. Weigall dans Proc, of the soc. of bibl.
archaeol. XXIII (1901), p. 393, se rapportent à un
sicle babylonien d’environ 8 grammes (cf. Evans dans
Corolla numismatica, p. 340). On possède depuis
longtemps un poids de provenance rhodienne en
hématite de même genre que le spécimen lindien
et dérivé du même système pondéral. C’est l’objet
figuré Furtwaengler-Loeschcke, Mykenische Vasen,
1 J’en ai vu 18 spécimens de grandeur différente exposés au
British Muséum dans la section »Greek and Roman life« sous le
n° 35° (v- British Muséum, Guide to the exhibition illustrating Greek
and Roman life (1908), p. 146 et 152, n° 350.) Un poids d’héma-
tite semblable de la même section et trouvé également en Chypre,
mais non pas dans les fouilles pratiquées par le musée (n° 98—2
23—4)> est muni d’un anneau de suspension en bronze. M. J.
L. Myres cite dans son Handbook of the Cesnola Collection (1914),
P· 45°> plusieurs exemplaires en hématite (nos 4428—4433), mais
indique leur provenance comme douteuse.
Blinken b erg, Lindos, I.

pl. B, n° 21, et exposé dans la section »Greek and
Roman life« du British Muséum; il est qualifié très
à tort par les auteurs cités (p. 13) de »polierter Hammer
aus schwarzem Serpentin«. Il pèse 241.19 grammes,
c’est-à dire mine.
Il n’y a pas lieu de discuter ici ultérieurement les
questions métrologiques soulevées par les pièces
citées. — L’hématite est la matière employée de
préférence aussi pour les cylindres babyloniens. Les
poids de l’Asie antérieure ont été étudiés par Soutzo
dans Mémoires de la délégation en Perse, XII (1911),
p. 1 sq. (v. surtout p. 40 sq.), les égyptiens par
Weigall dans le Catal. gén. du Musée du Caire (1908),
ceux du Musée de Constantinople (Catalogue, t. III,
iere partie, Constantinople 1918) par Eckard Unger.
*22 CA. Poids d’hématite de même forme, un
peu plus aplati en bas et perforé de haut en bas. Long.
0.034, larg. 0.015, ép. 0.013, pesant environ 16 gr.
Objets en terre cuite.
*23. Marquoir en terre cuite rose clair. Long.
0.068, larg. 0.037, θρ. 0.024. Trouvé en dehors de
l’acropole dans des remblais de date assez récente,
lorsqu’on creusait un puits pour trouver l’enceinte
orientale de l’édifice antique qui occupait la place de
l’église Hagios Stephanos. La face inférieure, de forme
approximativement rectangulaire aux coins arrondis,
est divisée par une rainure longitudinale; de l’un et
l’autre côté de cette rainure sont disposés irrégulière-
ment des creux rapprochés qui paraissent produits
par l’impression dans l’argile molle d’une pointe ronde,
épaisse d’environ 0.003, Qui a pénétré jusqu’à 0.008
dans le corps de l’objet. Au dos du marquoir se trouve
une crête longitudinale qui servait à le manier et
dans le milieu duquel on a pratiqué un trou de suspen-
sion. — Des pièces pareilles ont été trouvées à Troie
(v. Ilios, nos 488—489; Trofa und Ilion, p. 388;
H. Schmidt, Schliemanns Sammlung, p. 302, nos
8803 sq.) et à Bos-ôyük en Phrygie (v. AM 1899,
p. 35 sq., pl. 3, nos 1—2). D’autres instruments qui
ont servi évidemment à un usage analogue ont été
découverts dans l’Italie septentrionale (v. Issel dans
BPI XII, p. 131—133, pl. 5, nos 1—2; XIX, p. 14—16,
pl. 2; Colini, ib. XXVIII, p. 6—21, et dans Atti
délia società romana di antropologia X, 1904, p. 6 sq. ;
Issel, Liguria preistorica, p. 120—125), en Transyl-
vanie (v. Mittheil. der praehistor. Commission, I, p.
368—369, fig. 12—14; Colini, l. c.) et en Bulgarie
(Salmanovo, v. AA 1913, p. 348, fig. 3). Les exem-
plaires troyens furent expliqués comme des brosses
par les auteurs qui les ont publiés: on aurait inséré
des poils ou des fibres végétales dans les creux ronds
de la face inférieure. Lgs exemplaires provenant
 
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