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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0091
OUVRAGE DES FEMMES
142
I4I
381. Moitié d’un fusaïole conique de verre opaque
gris brun, incrusté d’un fil jaune en haut et en bas et
d’un zigzag blanc au milieu. H 0.018, D 0.026.
*382 CA. Fusaïole conique de verre opaque gris
brun, incrusté d’ornements en forme de »flammes«
jaunes et bleu clair; au sommet, un zigzag appliqué en
saillie. H 0.024, D 0.029. Des fusaïoles semblables
ont été trouvés dans les tombeaux archaïques des
environs de Bologne (v. Gozzadini, Marzabotto, pl.
10, fig. 22; Ulteriori scofterte a Marzabotto, pl. 15, fig. 3;
Scavi Arnoaldi Veli, pl. 13, fig. 11) et dans le territoire
falisque (v. MA IV, p. 318 sq., fig. 162).
En os.
Les fusaïoles en os sont tous faits au tour. Nous
en avons trouvé de deux catégories différentes: les
uns (nos 383—39g) sont solides, en forme de disque
dont un côté est plan, l’autre bombé, les autres (nos
400—403) sont façonnés avec un morceau d’un os
tubulaire, dont la cavité naturelle, qui traverse le
fusaïole horizontalement, a été remplie par un bâton-
net d’os inséré. Ceux-ci sont plus hauts que les
fusaïoles solides et se rapprochent de la forme d’une
toupie ou d’une hémisphère. La décoration gravée
est composée de simples traits, de triangles et d’yeux
de dé simples ou, plus rarement, formés par plusieurs
cercles concentriques. Le côté bombé seul est décoré,
la face plane est toujours unie. Le tourneur a quel-
quefois produit un effet assez joli par la multipli-
cation et la composition ingénieuse des simples
éléments décoratifs dont il disposait (cf. surtout n°
397)· Outre Γ incision, on a employé aussi la couleur:
des raies circulaires plus ou moins larges sont quel-
quefois teintes en rouge foncé ou pourpre, procédé
connu dès les temps homériques pour embellir les
objets en os (v. l’Iliade, Δ 141).
Les fusaïoles en os figurent rarement dans les
collections d’antiquités classiques et n’ont probable-
ment pas été d’un usage très répandu. Les trouvailles
faites sur l’Acropole d’Athènes ont fourni divers
exemples des mêmes deux catégories qui sont re-
présentées à Lindos (Mus. Nat. d’Athènes). Trois
pièces, qu’on croit provenir de la Grèce, sont à l’Anti-
quarium de Berlin, v. AA 1893, p. 101. Un spécimen
(décoré d’yeux de dé) a été trouvé à Porti dans l’île
de Crète (Musée de Hérakleion, n° 679), un autre
(orné de traits droits) à Tell es Safi, v. Bliss et
Macalister, Excavations in Palestine (1902), p. 147,
Pl· 77, n° 4.
*383. Fusaïole solide, décoré de quatre systèmes
de trois cercles concentriques avec point central.
H 0.009, D 0.025.
*384. Fusaïole solide, même décoration. H 0.007,
D 0.021.
385. Fusaïole solide, décoré de cinq yeux de dé.
H 0.007, D 0.021.
*386. Fusaïole solide, décoré de sept triangles
à double contour. H 0.011, D 0.029.
*387. Fusaïole solide, décoré de six triangles
semblables. H 0.005, D 0.024.
*388. Fusaïole solide, décoré de quatre triangles
à double contour, remplis de traits parallèles ; des
traces de couleur rouge sont conservées. H 0.007,
D 0.02.
389. Fusaïole solide; décoration semblable répé-
tée cinq fois. H 0.007, D 0.021.
*390. Fusaïole solide. H 0.007, D 0.016. La
décoration ressemble à celle du n° 387, seulement les
doubles lignes incisées sont disposées de manière à
former une étoile régulière à six pointes.
391. Fragment d’un fusaïole solide. D 0.017.
La décoration a été formée par quatre systèmes de
cercles concentriques alternant avec quatre triangles
à double contour.
*392. Fusaïole solide. H 0.007, D 0.025. La
décoration consiste en cinq yeux de dé, placés au
sommet d’autant de triangles remplis de traits parallè-
les.
*393 CA. Fusaïole solide. H 0.012, D 0.027.
La décoration se compose d’un A dont toutes les
lignes sont doublées (cf. n° 345) et de trois ornements
formés chacun par deux yeux de dé d’où rayonnent six
lignes parallèles. La zone occupée par la décoration est
limitée en haut et en bas par une rainure teinte en rouge
qui fait le tour de la pièce. Les ornements, quoique
apparemment de la même nature géométrique que
ceux des autres fusaïoles en os, paraissent représenter
des formes simplifiées de motifs végétaux (fleur de
lotos, palmette avec volutes), qui ont été pour ainsi
dire traduits dans le système linéaire familier à
l’ouvrier qui a façonné le fusaïole.
*394. Fusaïole solide. H 0.006, D 0.023. La
décoration se compose d’yeux de dé alternant avec
deux traits obliques.
*395. Fusaïole solide. H 0.006, D 0.027. Dans
la zone décorée, quatre yeux de dé alternent avec
autant de triangles, remplis chacun de trois petits
yeux de dé et disposés de manière à former une étoile
à quatre pointes.
*396. Fusaïole solide, décoré de sept yeux de
dé réunis par des traits doublés formant losanges.
H 0.01, D 0.028.
*397. Fusaïole solide. H 0.012, D 0.03. La
surface convexe est occupée par des losanges irré-
guliers, formés par des bandes de deux lignes parallèles
incisées; tout l’espace intermédiaire est rempli de
petits yeux de dé rapprochés, et le même ornement
est placé aux angles des losanges. Travail soigné.
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381. Moitié d’un fusaïole conique de verre opaque
gris brun, incrusté d’un fil jaune en haut et en bas et
d’un zigzag blanc au milieu. H 0.018, D 0.026.
*382 CA. Fusaïole conique de verre opaque gris
brun, incrusté d’ornements en forme de »flammes«
jaunes et bleu clair; au sommet, un zigzag appliqué en
saillie. H 0.024, D 0.029. Des fusaïoles semblables
ont été trouvés dans les tombeaux archaïques des
environs de Bologne (v. Gozzadini, Marzabotto, pl.
10, fig. 22; Ulteriori scofterte a Marzabotto, pl. 15, fig. 3;
Scavi Arnoaldi Veli, pl. 13, fig. 11) et dans le territoire
falisque (v. MA IV, p. 318 sq., fig. 162).
En os.
Les fusaïoles en os sont tous faits au tour. Nous
en avons trouvé de deux catégories différentes: les
uns (nos 383—39g) sont solides, en forme de disque
dont un côté est plan, l’autre bombé, les autres (nos
400—403) sont façonnés avec un morceau d’un os
tubulaire, dont la cavité naturelle, qui traverse le
fusaïole horizontalement, a été remplie par un bâton-
net d’os inséré. Ceux-ci sont plus hauts que les
fusaïoles solides et se rapprochent de la forme d’une
toupie ou d’une hémisphère. La décoration gravée
est composée de simples traits, de triangles et d’yeux
de dé simples ou, plus rarement, formés par plusieurs
cercles concentriques. Le côté bombé seul est décoré,
la face plane est toujours unie. Le tourneur a quel-
quefois produit un effet assez joli par la multipli-
cation et la composition ingénieuse des simples
éléments décoratifs dont il disposait (cf. surtout n°
397)· Outre Γ incision, on a employé aussi la couleur:
des raies circulaires plus ou moins larges sont quel-
quefois teintes en rouge foncé ou pourpre, procédé
connu dès les temps homériques pour embellir les
objets en os (v. l’Iliade, Δ 141).
Les fusaïoles en os figurent rarement dans les
collections d’antiquités classiques et n’ont probable-
ment pas été d’un usage très répandu. Les trouvailles
faites sur l’Acropole d’Athènes ont fourni divers
exemples des mêmes deux catégories qui sont re-
présentées à Lindos (Mus. Nat. d’Athènes). Trois
pièces, qu’on croit provenir de la Grèce, sont à l’Anti-
quarium de Berlin, v. AA 1893, p. 101. Un spécimen
(décoré d’yeux de dé) a été trouvé à Porti dans l’île
de Crète (Musée de Hérakleion, n° 679), un autre
(orné de traits droits) à Tell es Safi, v. Bliss et
Macalister, Excavations in Palestine (1902), p. 147,
Pl· 77, n° 4.
*383. Fusaïole solide, décoré de quatre systèmes
de trois cercles concentriques avec point central.
H 0.009, D 0.025.
*384. Fusaïole solide, même décoration. H 0.007,
D 0.021.
385. Fusaïole solide, décoré de cinq yeux de dé.
H 0.007, D 0.021.
*386. Fusaïole solide, décoré de sept triangles
à double contour. H 0.011, D 0.029.
*387. Fusaïole solide, décoré de six triangles
semblables. H 0.005, D 0.024.
*388. Fusaïole solide, décoré de quatre triangles
à double contour, remplis de traits parallèles ; des
traces de couleur rouge sont conservées. H 0.007,
D 0.02.
389. Fusaïole solide; décoration semblable répé-
tée cinq fois. H 0.007, D 0.021.
*390. Fusaïole solide. H 0.007, D 0.016. La
décoration ressemble à celle du n° 387, seulement les
doubles lignes incisées sont disposées de manière à
former une étoile régulière à six pointes.
391. Fragment d’un fusaïole solide. D 0.017.
La décoration a été formée par quatre systèmes de
cercles concentriques alternant avec quatre triangles
à double contour.
*392. Fusaïole solide. H 0.007, D 0.025. La
décoration consiste en cinq yeux de dé, placés au
sommet d’autant de triangles remplis de traits parallè-
les.
*393 CA. Fusaïole solide. H 0.012, D 0.027.
La décoration se compose d’un A dont toutes les
lignes sont doublées (cf. n° 345) et de trois ornements
formés chacun par deux yeux de dé d’où rayonnent six
lignes parallèles. La zone occupée par la décoration est
limitée en haut et en bas par une rainure teinte en rouge
qui fait le tour de la pièce. Les ornements, quoique
apparemment de la même nature géométrique que
ceux des autres fusaïoles en os, paraissent représenter
des formes simplifiées de motifs végétaux (fleur de
lotos, palmette avec volutes), qui ont été pour ainsi
dire traduits dans le système linéaire familier à
l’ouvrier qui a façonné le fusaïole.
*394. Fusaïole solide. H 0.006, D 0.023. La
décoration se compose d’yeux de dé alternant avec
deux traits obliques.
*395. Fusaïole solide. H 0.006, D 0.027. Dans
la zone décorée, quatre yeux de dé alternent avec
autant de triangles, remplis chacun de trois petits
yeux de dé et disposés de manière à former une étoile
à quatre pointes.
*396. Fusaïole solide, décoré de sept yeux de
dé réunis par des traits doublés formant losanges.
H 0.01, D 0.028.
*397. Fusaïole solide. H 0.012, D 0.03. La
surface convexe est occupée par des losanges irré-
guliers, formés par des bandes de deux lignes parallèles
incisées; tout l’espace intermédiaire est rempli de
petits yeux de dé rapprochés, et le même ornement
est placé aux angles des losanges. Travail soigné.