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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0125
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MOBILIER VARIÉ
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*671 GD. Tête de candélabre en bronze. L 0.13,
D en bas 0.04. Elle se compose d’un cylindre décoré
de deux bandes horizontales de trois petits listeaux
arrondis, et d’une tige octogonale qui a porté deux
séries de feuilles pendantes (dont une seule est con-
servée); l’extrémité supérieure, en forme de fleur,
manque. Le creux du cylindre, qui a été monté sur
un fût en bois (cf. Murray, Excavations in Cyprus,
p. 103, n° 6), a 0.03 de diamètre.
*672 GD. Partie inférieure du couronnement
floral d’une tête de candélabre semblable en bronze.
Le fragment comprend la plaque ronde qui sert de
base à la fleur, avec une partie des trois pétales, de
section triangulaire; le profil de la plaque, dont la
largeur est de 0.058, est parfaitement analogue à
l’exemplaire conservé au Museo Gregoriano (v. plus
haut). D’après ses dimensions n° 672 aurait pu faire
partie du même candélabre que n° 671.
*673. Couronnement floral d’une tête de candé-
labre en bronze, de dimensions plus petites que les
deux numéros qui précèdent. H 0.068, larg. 0.053.
Trois pétales, entourés à la base des sépales et repro-
duisant assez fidèlement les formes naturelles d’une
fleur, supportent un anneau hexagonal.
*674 GD. Tête de candélabre ou de thymiatérion
en bronze fondu, composée d’une écuelle ronde et
plate, qui est fixée moyennant trois rivets à l’extrémité
d’un tube s’amincissant en haut et profilé en moulures
larges et étroites. H 0.082, larg. de l’écuelle 0.116.
*675. Cylindre creux en bronze, se terminant en
une cymaise en haut et en bas et muni de deux ron-
delles horizontales, dont la plus grande a 0.05 de diam.
H 0.06, diamètre intérieur du cylindre 0.011. La
forme fait supposer qu’il a fait partie d’un fût de
candélabre du type représenté Museo Gregoriano,
I, pl. 48, n° 5; pl. 49, n° 3; pl. 50, n° 4, etc.
Garnitures et appliques de meubles et d'autres
grands objets.
676. Charnière pour une caissette, formée de deux
plaques de bronze mince repliées, mobiles autour d’une
tige en fer; pour la construction, cf. la charnière de
n° 623. L 0.059.
677. Charnière semblable; la tige est également
en fer. L 0.069.
*678. Bouton décoratif en bronze fondu, limité
par un disque horizontal à bord mouluré; au-dessus
du disque est conservé le commencement de deux
branches divergentes qui ont réuni le bouton à l’objet
dont il faisait partie. Hauteur du fragment 0.038.
*679 GD. Bas-relief en bronze fondu, représen-
tant un sphinx couché; au revers, solide tenon arrondi
(L 0.021, D 0.021), qui a servi à fixer le bas-relief
Blinkenberg, Lindos, I.
à quelque objet. Longueur du bas-relief 0.068,
H 0.046; ép. maximum 0.015. La tête du monstre
est représenté de face entre les deux ailes dé-
ployées qui l’encadrent d’une manière symétrique;
deux masses de cheveux striées horizontalement
tombent sur les épaules; de plus on voit, de part et
d’autre, deux mèches isolées, enroulées en spirales
symétriques. La queue, dressée en l’air, se termine
également en un large enroulement. Tous ces détails
font voir que le monstre s’est transformé en ornement
paisible, qui n’a gardé de l’apotropaion originel que
le visage regardant le spectateur.
Le bas-relief a été finement modelé, dans le style
ionien du 6° siècle, mais malheureusement l’oxydation
a détruit beaucoup des détails.
*680 GD. Figurine décorative en bronze fondu,
d’un modelé sommaire, représentant un cygne aux
ailes déployées; moyennant une tige solide en fer elle
a été appliquée comme couronnement au couvercle
d’une caissette ou à quelque objet semblable. La
tête de l’oiseau manque. Hauteur totale 0.065,
longueur du cygne 0.043.
*681. Partie supérieure d’une figurine humaine
imberbe en bronze qui a fait partie de quelque meuble.
H 0.097. Style archaïque. La figurine se termine en
bas, un peu au-dessous du nombril légèrement indi-
qué, en un creux dont les bords paraissent impar-
faitement conservés et au centre duquel on observe
une petite saillie; ce creux paraît destiné à s’adapter
à une tige, en bois ou en métal, qui aurait été par
conséquent couronnée de la figurine. La tête de
celle-ci est surmontée d’une plaque carrée horizontale
assez épaisse (larg. 0.029), dont la face supérieure est
munie d’une petite protubérance centrale qui présente
des traces de rivage: elle a supporté par conséquent
une plaque ou une écuelle de métal mince qui a formé
la partie supérieure du meuble dont la figurine cou-
ronnait un pied. Une détermination plus précise de
l’ensemble dont notre fragment a fait partie n’est
guère possible (cf. de Ridder, Bronzes de l’Acropole,
n° 819).
Le travail est assez sommaire et les détails sont
rendus avec peu de précision. Le profil oblique du
front fuyant continue celui du nez très saillant qui
constitue le trait le plus caractéristique du visage
imberbe. C’est à peine qu’on distingue la bouche;
les yeux se dessinent en faible relief. La masse des
cheveux tombant sur le dos s’élargit en bas; elle est
coupée horizontalement à mi-hauteur des omoplates
et présente des striures longitudinales. De cette masse
se détachent deux mèches striées obliquement qui
descendent sur les épaules. Les bras sont collés au
corps jusqu’aux coudes, les avant-bras tendus en
avant, la paume de la main gauche tenue verticale-
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*671 GD. Tête de candélabre en bronze. L 0.13,
D en bas 0.04. Elle se compose d’un cylindre décoré
de deux bandes horizontales de trois petits listeaux
arrondis, et d’une tige octogonale qui a porté deux
séries de feuilles pendantes (dont une seule est con-
servée); l’extrémité supérieure, en forme de fleur,
manque. Le creux du cylindre, qui a été monté sur
un fût en bois (cf. Murray, Excavations in Cyprus,
p. 103, n° 6), a 0.03 de diamètre.
*672 GD. Partie inférieure du couronnement
floral d’une tête de candélabre semblable en bronze.
Le fragment comprend la plaque ronde qui sert de
base à la fleur, avec une partie des trois pétales, de
section triangulaire; le profil de la plaque, dont la
largeur est de 0.058, est parfaitement analogue à
l’exemplaire conservé au Museo Gregoriano (v. plus
haut). D’après ses dimensions n° 672 aurait pu faire
partie du même candélabre que n° 671.
*673. Couronnement floral d’une tête de candé-
labre en bronze, de dimensions plus petites que les
deux numéros qui précèdent. H 0.068, larg. 0.053.
Trois pétales, entourés à la base des sépales et repro-
duisant assez fidèlement les formes naturelles d’une
fleur, supportent un anneau hexagonal.
*674 GD. Tête de candélabre ou de thymiatérion
en bronze fondu, composée d’une écuelle ronde et
plate, qui est fixée moyennant trois rivets à l’extrémité
d’un tube s’amincissant en haut et profilé en moulures
larges et étroites. H 0.082, larg. de l’écuelle 0.116.
*675. Cylindre creux en bronze, se terminant en
une cymaise en haut et en bas et muni de deux ron-
delles horizontales, dont la plus grande a 0.05 de diam.
H 0.06, diamètre intérieur du cylindre 0.011. La
forme fait supposer qu’il a fait partie d’un fût de
candélabre du type représenté Museo Gregoriano,
I, pl. 48, n° 5; pl. 49, n° 3; pl. 50, n° 4, etc.
Garnitures et appliques de meubles et d'autres
grands objets.
676. Charnière pour une caissette, formée de deux
plaques de bronze mince repliées, mobiles autour d’une
tige en fer; pour la construction, cf. la charnière de
n° 623. L 0.059.
677. Charnière semblable; la tige est également
en fer. L 0.069.
*678. Bouton décoratif en bronze fondu, limité
par un disque horizontal à bord mouluré; au-dessus
du disque est conservé le commencement de deux
branches divergentes qui ont réuni le bouton à l’objet
dont il faisait partie. Hauteur du fragment 0.038.
*679 GD. Bas-relief en bronze fondu, représen-
tant un sphinx couché; au revers, solide tenon arrondi
(L 0.021, D 0.021), qui a servi à fixer le bas-relief
Blinkenberg, Lindos, I.
à quelque objet. Longueur du bas-relief 0.068,
H 0.046; ép. maximum 0.015. La tête du monstre
est représenté de face entre les deux ailes dé-
ployées qui l’encadrent d’une manière symétrique;
deux masses de cheveux striées horizontalement
tombent sur les épaules; de plus on voit, de part et
d’autre, deux mèches isolées, enroulées en spirales
symétriques. La queue, dressée en l’air, se termine
également en un large enroulement. Tous ces détails
font voir que le monstre s’est transformé en ornement
paisible, qui n’a gardé de l’apotropaion originel que
le visage regardant le spectateur.
Le bas-relief a été finement modelé, dans le style
ionien du 6° siècle, mais malheureusement l’oxydation
a détruit beaucoup des détails.
*680 GD. Figurine décorative en bronze fondu,
d’un modelé sommaire, représentant un cygne aux
ailes déployées; moyennant une tige solide en fer elle
a été appliquée comme couronnement au couvercle
d’une caissette ou à quelque objet semblable. La
tête de l’oiseau manque. Hauteur totale 0.065,
longueur du cygne 0.043.
*681. Partie supérieure d’une figurine humaine
imberbe en bronze qui a fait partie de quelque meuble.
H 0.097. Style archaïque. La figurine se termine en
bas, un peu au-dessous du nombril légèrement indi-
qué, en un creux dont les bords paraissent impar-
faitement conservés et au centre duquel on observe
une petite saillie; ce creux paraît destiné à s’adapter
à une tige, en bois ou en métal, qui aurait été par
conséquent couronnée de la figurine. La tête de
celle-ci est surmontée d’une plaque carrée horizontale
assez épaisse (larg. 0.029), dont la face supérieure est
munie d’une petite protubérance centrale qui présente
des traces de rivage: elle a supporté par conséquent
une plaque ou une écuelle de métal mince qui a formé
la partie supérieure du meuble dont la figurine cou-
ronnait un pied. Une détermination plus précise de
l’ensemble dont notre fragment a fait partie n’est
guère possible (cf. de Ridder, Bronzes de l’Acropole,
n° 819).
Le travail est assez sommaire et les détails sont
rendus avec peu de précision. Le profil oblique du
front fuyant continue celui du nez très saillant qui
constitue le trait le plus caractéristique du visage
imberbe. C’est à peine qu’on distingue la bouche;
les yeux se dessinent en faible relief. La masse des
cheveux tombant sur le dos s’élargit en bas; elle est
coupée horizontalement à mi-hauteur des omoplates
et présente des striures longitudinales. De cette masse
se détachent deux mèches striées obliquement qui
descendent sur les épaules. Les bras sont collés au
corps jusqu’aux coudes, les avant-bras tendus en
avant, la paume de la main gauche tenue verticale-
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