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OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
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sillonné de plis nombreux. Himation arrangé comme
celui de la statuette n° 1709. Le long du bord inférieur
de l’étoffe sont conservées de faibles traces d’une
bordure rouge; la peinture a d’ailleurs complètement
disparu. La φορβειά, avec le bandeau vertical (cf.
n° 1703), est rendue plastiquement. L’extrémité in-
férieure de la flûte est cassée. Le dos est travaillé.
1711. Tête d’une statuette. H 0.038. La φορβειά
est rendue par une nervure horizontale peinte en rouge
et par une raie de la même couleur traversant le sommet
de la tête. Les cheveux et les yeux sont peints en noir.
Joueurs de lyre.
Cf. Perrot, III, p. 588, fig. 400; Naukratis, II, pl.
14, fig. 14; Atl. Cesnola Coll., I, pl. 12; pl. 57, n° 379;
pl. 67, n° 441; Salzmann, Nécrojoie de Camiros,
pl. 11; un petit torse découvert à Knidos est à l’Anti-
quarium de Berlin. Ce dernier porte sur le devant
une inscription incisée, difficile à comprendre. Nos
1712 —1715 représentent des hommes, 1716—1718
des femmes.
*1712 CA. Statuette, recomposée de deux frag-
ments; la tête manque. H 0.168. Chiton flottant à
manches courtes et dont le bord supérieur forme devant
le cou une ligne légèrement courbée. Les cordes de
la lyre ne sont pas indiquées. Une corne manque,
l’autre présente en haut trois incisions transversales,
dont deux sont peintes en rouge. Le dos est sommaire-
ment travaillé en haut ; en bas, il est plat, conservant
les traces du sciage de la pierre.
1713 GD. Fragment de la poitrine d’une sta-
tuette analogue, très endommagée. H 0.047.
1714. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’aux
coudes. H 0.073. La plus grande partie du visage
est cassée. Chiton à manches courtes.
1715. Poitrine d’une statuette, de forme mâle.
H 0.067. θη ne reconnaît pas les détails du vête-
ment ni de la coiffure. Le dos est plat, avec des
incisions séparant les cheveux et le bras droit du
corps. Raie de couleur rouge au poignet gauche; une
telle raie sert ordinairement à indiquer la bordure
de la manche du chiton; dans le cas présent on peut
douter de sa signification, les joueurs de lyre portant
ordinairement le chiton à manches courtes. La plus
grande partie de la lyre manque.
*1716. Torse féminin; manquent la tête et les
pieds. H 0.129. Une tresse de cheveux tombe devant
chaque épaule. Chiton entouré d’une ceinture cachée
sous le kolpos. Revers plat.
*1717. Torse d’une statuette; manquent la tête
et la partie inférieure des jambes. H'0.118. Chiton à
manches courtes et entouré d’une ceinture cachée
sous le kolpos; celui-ci est peint en rouge; en bas, le
milieu du chiton forme une masse raide, verticale,
légèrement bombée (cf. nos 1682 — 1683). Une tresse
de cheveux tombe devant chaque épaule. Le pied
gauche a été placé un peu en avant. Le dos est sculpté
avec le même soin que le devant de la statuette.
1718. Torse féminin ; manquent la tête et la partie
inférieure des jambes. H 0.076. Pas de tresses de
cheveux devant les épaules. Dos presque plat. Surface
effritée.
Femmes tenant un tambourin.
Cf. Atl. Cesnola Coll., I, pl. 32, nos 207 — 208;
Naukratis, II, pl. 14, fig. 9; de Ridder, Coll, de Clercq,
V, p. 36 sq., pl. 4; Ohnefalsch-Richter, Kyjros,
pl. 51, nos 1 — 2 et 8 (figurines de terre cuite).
*1719 CA. Poitrine d’une statuette. H 0.047.
Les cheveux tombent en large masse sur le dos.
Etroite bordure rouge au chiton, indiquant l’échan-
crure triangulaire; une raie de la même couleur re-
présente le poignet des manches longues. La femme
est figurée dans l’attitude typique (cf. les exemples
cités plus haut), frappant de la main droite le tam-
bourin qu’elle tient de la gauche. La main droite et
une partie du tambourin sont cassées. Le dos est
travaillé.
*1720 CA. Poitrine d’une statuette. H 0.048.
La main droite est abaissée, la gauche ramenée devant
la poitrine tient un tambourin, cf. certaines figurines
chypriotes en terre cuite, trouvées à Lindos (nos 2038,
2043, etc.) et dans l’île de Chypre (v. Ohnefalsch-
Richter, Kyjros, pl. 51, n° 7). Un collier de perles
avec pendant est sculpté en relief. L’échancrure carrée
du chiton est indiquée par une large bordure rouge,
le bas de la manche longue par des raies de la même
couleur. Le trou qu’on voit au bras droit a été produit
par hasard.
Sacrificateurs.
Plusieurs statuettes représentent des personnages
portant une bête de troupeau, soit un bélier, soit un
bouc. Le plus souvent c’est un homme, jeune ou barbu,
qui porte l’animal sur ses épaules et en serre les pattes
devant sa poitrine. C’est ainsi que le berger se char-
geait d’une bête qu’il fallait porter quelque part; le
chasseur transportait de la même manière le bouquetin
ou la biche tuée par sa flèche. L’attitude de ces sta-
tuettes est donc copiée sur un motif tiré de la vie
journalière. Il en est de même pour les représentations
d’un homme conduisant un bouc par les cornes (ηος
1750 sq.), ou accompagné d’un bouc se dressant sur
les pattes de derrière et qu’il saisit d’une main afin
de le soutenir ou de le lever sous le bras (nos 1761 sq.).
Dans tous ces cas les proportions réciproques de l’homme
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sillonné de plis nombreux. Himation arrangé comme
celui de la statuette n° 1709. Le long du bord inférieur
de l’étoffe sont conservées de faibles traces d’une
bordure rouge; la peinture a d’ailleurs complètement
disparu. La φορβειά, avec le bandeau vertical (cf.
n° 1703), est rendue plastiquement. L’extrémité in-
férieure de la flûte est cassée. Le dos est travaillé.
1711. Tête d’une statuette. H 0.038. La φορβειά
est rendue par une nervure horizontale peinte en rouge
et par une raie de la même couleur traversant le sommet
de la tête. Les cheveux et les yeux sont peints en noir.
Joueurs de lyre.
Cf. Perrot, III, p. 588, fig. 400; Naukratis, II, pl.
14, fig. 14; Atl. Cesnola Coll., I, pl. 12; pl. 57, n° 379;
pl. 67, n° 441; Salzmann, Nécrojoie de Camiros,
pl. 11; un petit torse découvert à Knidos est à l’Anti-
quarium de Berlin. Ce dernier porte sur le devant
une inscription incisée, difficile à comprendre. Nos
1712 —1715 représentent des hommes, 1716—1718
des femmes.
*1712 CA. Statuette, recomposée de deux frag-
ments; la tête manque. H 0.168. Chiton flottant à
manches courtes et dont le bord supérieur forme devant
le cou une ligne légèrement courbée. Les cordes de
la lyre ne sont pas indiquées. Une corne manque,
l’autre présente en haut trois incisions transversales,
dont deux sont peintes en rouge. Le dos est sommaire-
ment travaillé en haut ; en bas, il est plat, conservant
les traces du sciage de la pierre.
1713 GD. Fragment de la poitrine d’une sta-
tuette analogue, très endommagée. H 0.047.
1714. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’aux
coudes. H 0.073. La plus grande partie du visage
est cassée. Chiton à manches courtes.
1715. Poitrine d’une statuette, de forme mâle.
H 0.067. θη ne reconnaît pas les détails du vête-
ment ni de la coiffure. Le dos est plat, avec des
incisions séparant les cheveux et le bras droit du
corps. Raie de couleur rouge au poignet gauche; une
telle raie sert ordinairement à indiquer la bordure
de la manche du chiton; dans le cas présent on peut
douter de sa signification, les joueurs de lyre portant
ordinairement le chiton à manches courtes. La plus
grande partie de la lyre manque.
*1716. Torse féminin; manquent la tête et les
pieds. H 0.129. Une tresse de cheveux tombe devant
chaque épaule. Chiton entouré d’une ceinture cachée
sous le kolpos. Revers plat.
*1717. Torse d’une statuette; manquent la tête
et la partie inférieure des jambes. H'0.118. Chiton à
manches courtes et entouré d’une ceinture cachée
sous le kolpos; celui-ci est peint en rouge; en bas, le
milieu du chiton forme une masse raide, verticale,
légèrement bombée (cf. nos 1682 — 1683). Une tresse
de cheveux tombe devant chaque épaule. Le pied
gauche a été placé un peu en avant. Le dos est sculpté
avec le même soin que le devant de la statuette.
1718. Torse féminin ; manquent la tête et la partie
inférieure des jambes. H 0.076. Pas de tresses de
cheveux devant les épaules. Dos presque plat. Surface
effritée.
Femmes tenant un tambourin.
Cf. Atl. Cesnola Coll., I, pl. 32, nos 207 — 208;
Naukratis, II, pl. 14, fig. 9; de Ridder, Coll, de Clercq,
V, p. 36 sq., pl. 4; Ohnefalsch-Richter, Kyjros,
pl. 51, nos 1 — 2 et 8 (figurines de terre cuite).
*1719 CA. Poitrine d’une statuette. H 0.047.
Les cheveux tombent en large masse sur le dos.
Etroite bordure rouge au chiton, indiquant l’échan-
crure triangulaire; une raie de la même couleur re-
présente le poignet des manches longues. La femme
est figurée dans l’attitude typique (cf. les exemples
cités plus haut), frappant de la main droite le tam-
bourin qu’elle tient de la gauche. La main droite et
une partie du tambourin sont cassées. Le dos est
travaillé.
*1720 CA. Poitrine d’une statuette. H 0.048.
La main droite est abaissée, la gauche ramenée devant
la poitrine tient un tambourin, cf. certaines figurines
chypriotes en terre cuite, trouvées à Lindos (nos 2038,
2043, etc.) et dans l’île de Chypre (v. Ohnefalsch-
Richter, Kyjros, pl. 51, n° 7). Un collier de perles
avec pendant est sculpté en relief. L’échancrure carrée
du chiton est indiquée par une large bordure rouge,
le bas de la manche longue par des raies de la même
couleur. Le trou qu’on voit au bras droit a été produit
par hasard.
Sacrificateurs.
Plusieurs statuettes représentent des personnages
portant une bête de troupeau, soit un bélier, soit un
bouc. Le plus souvent c’est un homme, jeune ou barbu,
qui porte l’animal sur ses épaules et en serre les pattes
devant sa poitrine. C’est ainsi que le berger se char-
geait d’une bête qu’il fallait porter quelque part; le
chasseur transportait de la même manière le bouquetin
ou la biche tuée par sa flèche. L’attitude de ces sta-
tuettes est donc copiée sur un motif tiré de la vie
journalière. Il en est de même pour les représentations
d’un homme conduisant un bouc par les cornes (ηος
1750 sq.), ou accompagné d’un bouc se dressant sur
les pattes de derrière et qu’il saisit d’une main afin
de le soutenir ou de le lever sous le bras (nos 1761 sq.).
Dans tous ces cas les proportions réciproques de l’homme