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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0389
VASES EN TERRE CUITE
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op. c., p. 170). Les fragments lindiens, si peu nombreux j
qu'ils soient, parlent en faveur de cette manière de
voir, attendu que sur l’acropole de Lindos nous
n’avons presque pas trouvé de poteries postérieures au
2e siècle av. J.-C. Le groupe plus avancé de terra
sigillata (à bas-reliefs appliqués, etc.) fait absolument
défaut, bien qu’il se rencontre dans les îles de ΓArchipel
et sur la côte d’Asie Mineure (v. BCH 1913, p. 418 sq.) ;
au contraire, un des fragments n° 3158 présente un
ornement simple pour lequel on peut citer des ana-
logies dans la poterie enduite de vernis noir.
3158. Quatre fragments d’assiettes toutes plates.
Sur l’un, la partie centrale est occupée par des »coups
de marteau«, (v. p. 658, fig. 68, 0). Sur un autre frag-
ment est conservé un petit reste d’inscription incisée
(la lettre —a—).
3159. Six petits fragments insignifiants d’assiettes
ou de coupes peu profondes.
3160. Fragment d’un plat à bord presque vertical
et muni d’une rainure pour le couvercle.
3161. Fond pointu d’un récipient rond, enduit
de vernis au dedans et au dehors. H 0.051, larg.
du fragment 0.099.
Vases divers.
*3162. Fragment de l’épaule d’un grand récipient
fait d’une terre peu fine de couleur chamois, sans engobe
ni décoration. H 0.11, larg. 0.126. Inscription
peinte avec un vernis brun rouge, en caractères qui
ne- sont guère postérieurs au 3e siècle av. J.-C. :
— νοπόλιος (fin d’un nom propre: Φανοπόλιος,
Κλεινοττόλιος?).
*3163. Deux fragments du bord d’une grande
coupe ou écuelle, muni d’un recoupement pour le cou-
vercle et dont le diamètre a été d’environ 0.25 — 0.30.
Enduit de vernis rouge à l’intérieur; à l’extérieur, en
haut, couronne de feuilles lancéolées, peinte avec un
vernis brun noir peu luisant; la partie inférieure est
tout enduite du même vernis.
Vases sans enduit de vernis.
Dans la catégorie des vases dont la surface n’a
pas été vernissée rentrent avant tout les nombreux
tessons de grandes amphores à fond pointu. Outre
deux fragments à inscription incisée (nos 3170 —3171),
nous n’en avons recueilli que les anses timbrées, pour
lesquelles nous renvoyons à l’étude approfondie de
M. Martin P. Nilsson dans l’ouvrage intitulé Timbres
amphoriques de Lindos (Bull. de Γ Académie de Dane-
mark 1909, p. 37 — 180 et 349—539, v. ci-dessus p. 2).
Malheureusement, les anses découvertes sur l’acro-
pole n’ont pas été tenues séparées de celles qui furent
B I ink en berg, Lindos, I.
trouvées ailleurs dans le territoire de Lindos, par nous-
mêmes ou par d’autres, et dans les indications som-
maires du journal des fouilles il n’est mention que
d’environ trois centaines. — La forme des petits
flacons à parfum (nos 3165 sq.) est parfaitement ana-
logue à certains spécimens de Priene (v. Priene, p. 426),
de Myrina (v. Pottier et Reinach, La nécropole de
Myrina, p. 221 sq.) et de la Russie méridionale (v., p. e.,
Praehistor. Zeitschr. V (1913), p. 57, fig. 57). Ceux
de Priene sont datés des 3e —2e siècles av. J.-C.
(v. Zahn, dans Priene, p. 428) et diffèrent sensible-
ment des flacons correspondants de l’époque romaine.
L’exemplaire cité de la Russie méridionale provient
d’un tombeau qui contenait une coupe hémisphérique
du genre dit »mégaréen«. Le type de ces récipients
de parfums remonte à une époque plus ancienne.
Quelques spécimens de forme très pansue furent
trouvés à Delphes, dans une tombe qui date »des
environs de l’an 400«, v. Delphes, V, p. 166, nos 345
— 349, fig. 698. — Les réchauds (nos 3176 sq.) sont
des produits bien connus de la poterie hellénistique.
L’époque des vases décrits ci-après, la céramique la
plus récente qu’aient donnée les fouilles de Lindos,
est donc nettement fixée.
*3164. Amphorisque de terre gris brun; une des
anses manque. H 0.165, D 0.063.
*3165. Flacon à parfum, de terre rouge, sans
engobe, à paroi assez épaisse. H 0.203, D 0.066.
Sur l’orifice, filet circulaire en vernis brun noir.
3166. Semblables, de terre rouge peu fine, conte-
nant du mica; pas d’engobe. H env. 0.20 — 0.24.
Forme analogue au n° 3168. — Deux exemplaires
incomplets.
3167. Semblables, plut petits; terre rouge ou bru-
nâtre, sans engobe. — Un exemplaire complet (H 0.086,
D 0.027) fragments d’encore quatre exemplaires,
dont la hauteur a varié de 0.085 à 0.14.
*3168. Flacon semblable de terre rouge avec
engobe gris foncé. H 0.125, B 0.037.
*3169. Deux flacons semblables, complets, et
fragments de sept autres. Même engobe. Sur la
panse d’un de ces flacons on voit deux raies horizon-
tales en vernis délayé. Sur un des fragments sont
conservées les traces de dix raies blanchâtres qui ont
également fait le tour de la panse. Deux spécimens
ont été plus petits que les autres, dont la grandeur
égale celle du n° 3168.
3170. Fragment du col d’une grande amphore
du genre commun à fond pointu, avec inscription
incisée: αμ en ligature (ou αλ?). V. fig. 70.
3171. Fragment de la panse d’une amphore
semblable, avec inscription incisée: κγ. V. fig. 70.
*3172. Petit fragment du fond d’une assiette de
forme analogue à celle des assiettes en terra sigillata.
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op. c., p. 170). Les fragments lindiens, si peu nombreux j
qu'ils soient, parlent en faveur de cette manière de
voir, attendu que sur l’acropole de Lindos nous
n’avons presque pas trouvé de poteries postérieures au
2e siècle av. J.-C. Le groupe plus avancé de terra
sigillata (à bas-reliefs appliqués, etc.) fait absolument
défaut, bien qu’il se rencontre dans les îles de ΓArchipel
et sur la côte d’Asie Mineure (v. BCH 1913, p. 418 sq.) ;
au contraire, un des fragments n° 3158 présente un
ornement simple pour lequel on peut citer des ana-
logies dans la poterie enduite de vernis noir.
3158. Quatre fragments d’assiettes toutes plates.
Sur l’un, la partie centrale est occupée par des »coups
de marteau«, (v. p. 658, fig. 68, 0). Sur un autre frag-
ment est conservé un petit reste d’inscription incisée
(la lettre —a—).
3159. Six petits fragments insignifiants d’assiettes
ou de coupes peu profondes.
3160. Fragment d’un plat à bord presque vertical
et muni d’une rainure pour le couvercle.
3161. Fond pointu d’un récipient rond, enduit
de vernis au dedans et au dehors. H 0.051, larg.
du fragment 0.099.
Vases divers.
*3162. Fragment de l’épaule d’un grand récipient
fait d’une terre peu fine de couleur chamois, sans engobe
ni décoration. H 0.11, larg. 0.126. Inscription
peinte avec un vernis brun rouge, en caractères qui
ne- sont guère postérieurs au 3e siècle av. J.-C. :
— νοπόλιος (fin d’un nom propre: Φανοπόλιος,
Κλεινοττόλιος?).
*3163. Deux fragments du bord d’une grande
coupe ou écuelle, muni d’un recoupement pour le cou-
vercle et dont le diamètre a été d’environ 0.25 — 0.30.
Enduit de vernis rouge à l’intérieur; à l’extérieur, en
haut, couronne de feuilles lancéolées, peinte avec un
vernis brun noir peu luisant; la partie inférieure est
tout enduite du même vernis.
Vases sans enduit de vernis.
Dans la catégorie des vases dont la surface n’a
pas été vernissée rentrent avant tout les nombreux
tessons de grandes amphores à fond pointu. Outre
deux fragments à inscription incisée (nos 3170 —3171),
nous n’en avons recueilli que les anses timbrées, pour
lesquelles nous renvoyons à l’étude approfondie de
M. Martin P. Nilsson dans l’ouvrage intitulé Timbres
amphoriques de Lindos (Bull. de Γ Académie de Dane-
mark 1909, p. 37 — 180 et 349—539, v. ci-dessus p. 2).
Malheureusement, les anses découvertes sur l’acro-
pole n’ont pas été tenues séparées de celles qui furent
B I ink en berg, Lindos, I.
trouvées ailleurs dans le territoire de Lindos, par nous-
mêmes ou par d’autres, et dans les indications som-
maires du journal des fouilles il n’est mention que
d’environ trois centaines. — La forme des petits
flacons à parfum (nos 3165 sq.) est parfaitement ana-
logue à certains spécimens de Priene (v. Priene, p. 426),
de Myrina (v. Pottier et Reinach, La nécropole de
Myrina, p. 221 sq.) et de la Russie méridionale (v., p. e.,
Praehistor. Zeitschr. V (1913), p. 57, fig. 57). Ceux
de Priene sont datés des 3e —2e siècles av. J.-C.
(v. Zahn, dans Priene, p. 428) et diffèrent sensible-
ment des flacons correspondants de l’époque romaine.
L’exemplaire cité de la Russie méridionale provient
d’un tombeau qui contenait une coupe hémisphérique
du genre dit »mégaréen«. Le type de ces récipients
de parfums remonte à une époque plus ancienne.
Quelques spécimens de forme très pansue furent
trouvés à Delphes, dans une tombe qui date »des
environs de l’an 400«, v. Delphes, V, p. 166, nos 345
— 349, fig. 698. — Les réchauds (nos 3176 sq.) sont
des produits bien connus de la poterie hellénistique.
L’époque des vases décrits ci-après, la céramique la
plus récente qu’aient donnée les fouilles de Lindos,
est donc nettement fixée.
*3164. Amphorisque de terre gris brun; une des
anses manque. H 0.165, D 0.063.
*3165. Flacon à parfum, de terre rouge, sans
engobe, à paroi assez épaisse. H 0.203, D 0.066.
Sur l’orifice, filet circulaire en vernis brun noir.
3166. Semblables, de terre rouge peu fine, conte-
nant du mica; pas d’engobe. H env. 0.20 — 0.24.
Forme analogue au n° 3168. — Deux exemplaires
incomplets.
3167. Semblables, plut petits; terre rouge ou bru-
nâtre, sans engobe. — Un exemplaire complet (H 0.086,
D 0.027) fragments d’encore quatre exemplaires,
dont la hauteur a varié de 0.085 à 0.14.
*3168. Flacon semblable de terre rouge avec
engobe gris foncé. H 0.125, B 0.037.
*3169. Deux flacons semblables, complets, et
fragments de sept autres. Même engobe. Sur la
panse d’un de ces flacons on voit deux raies horizon-
tales en vernis délayé. Sur un des fragments sont
conservées les traces de dix raies blanchâtres qui ont
également fait le tour de la panse. Deux spécimens
ont été plus petits que les autres, dont la grandeur
égale celle du n° 3168.
3170. Fragment du col d’une grande amphore
du genre commun à fond pointu, avec inscription
incisée: αμ en ligature (ou αλ?). V. fig. 70.
3171. Fragment de la panse d’une amphore
semblable, avec inscription incisée: κγ. V. fig. 70.
*3172. Petit fragment du fond d’une assiette de
forme analogue à celle des assiettes en terra sigillata.
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