DOI Heft:
Fundberichte und kleinere Mitteilungen
DOI Artikel:Rabavoie, O.: Petite notice archéologique sur l'église de Fouday (Ban de la Roche)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24954#0399
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Sur le mur Est, très détérioré, est figurée une tête de femme
derrière des barreaux, et tout près deux autres têtes. Ne serait-ce pas
les trois princesses de la Roche, dont le château fut surpris et détruit
en 1099 par les seigneurs voisins à la faveur d’un épais brouillard
pendant qu’on célébrait les noces de l’une d’elles. La tradition rapporte)
en effet, qu’une fresque, visible encore au dix-huitième siècle dans
l’église de Fouday, représentait les trois princesses chargées de fer.
Au-dessus de la fenêtre de ce mur Est sont peints les écussons des
Rathsamhausen zum Stein et des seigneurs d’Andlau.
Sur le mur Ouest, également bien effrité, on aperçoit à droite de
la fenêtre un gentilhomme avec sa toque et son pourpoint, et près de
lui une figure de femme; puis au-dessus de la fenêtre, le couronne-
ment de la B. V. Marie. Cette image est mieux conservée. La Vierge,
dont le buste est seul apparent, est placée entre Dieu le Père et Dieu
le Fils, tous deux revêtus d’une chape et coiffés d’une grande mitre;
l’un et l’autre planant en l’air quasi horizontalement (singulière inspi-
ration du peintre), soutiennent au-dessus de la tête de la Vierge une
couronne à fleurons sur laquelle repose l’Esprit Saint sous la forme
d’une colombe.
Enfin sur le mur Sud, au-dessus de l’entrée du chœur, mais à l’inté-
rieur, est figuré un lion nimbé et ailé avec l’inscription Marcus. Il est là,
parce qu’on n’a pas pu le représenter dans un des secteurs de la voûte.
En effet, la voûte est partagée en quatre secteurs par les deux
arcs-doubleaux : dans le secteur Ouest se trouve un bœuf nimbé et
ailé, avec en bas le nom de Lucas; dans le secteur Nord, un aigle ou
phénix nimbé avec en bas le nom de Joannes; dans le secteur Est,
un ange peu distinct; et dans le secteur Sud, trois losanges avec un
trou au milieu de chacun d’eux pour les cordes des cloches.
Si l’on étudie les trois premiers secteurs, on remarque que l’aigle,
le bœuf, l’ange font partie d’un groupe ou ont été superposées sur
des peintures plus anciennes, ainsi: l’ange est placé au-dessus d’un
bélier embarrassé dans des épines et d’un homme à longue chevelure
qui pourrait être Abraham; ensuite l’aigle ou phénix (avec figure de J.-G.)
est posé sur un grand arc-en-ciel et un ange à sa droite souffle dans
une trompe; enfin le bœuf est au milieu d’un groupe d’animaux au-
dessus desquels court une longue banderolle à peine perceptible. En
bas du grand arc-en-ciel il y en a un autre plus petit, mais sur le
mur et couronnant la fenêtre; une femme y est assise les mains
ouvertes (serait-ce la Vierge?)
Sur le mur Est, très détérioré, est figurée une tête de femme
derrière des barreaux, et tout près deux autres têtes. Ne serait-ce pas
les trois princesses de la Roche, dont le château fut surpris et détruit
en 1099 par les seigneurs voisins à la faveur d’un épais brouillard
pendant qu’on célébrait les noces de l’une d’elles. La tradition rapporte)
en effet, qu’une fresque, visible encore au dix-huitième siècle dans
l’église de Fouday, représentait les trois princesses chargées de fer.
Au-dessus de la fenêtre de ce mur Est sont peints les écussons des
Rathsamhausen zum Stein et des seigneurs d’Andlau.
Sur le mur Ouest, également bien effrité, on aperçoit à droite de
la fenêtre un gentilhomme avec sa toque et son pourpoint, et près de
lui une figure de femme; puis au-dessus de la fenêtre, le couronne-
ment de la B. V. Marie. Cette image est mieux conservée. La Vierge,
dont le buste est seul apparent, est placée entre Dieu le Père et Dieu
le Fils, tous deux revêtus d’une chape et coiffés d’une grande mitre;
l’un et l’autre planant en l’air quasi horizontalement (singulière inspi-
ration du peintre), soutiennent au-dessus de la tête de la Vierge une
couronne à fleurons sur laquelle repose l’Esprit Saint sous la forme
d’une colombe.
Enfin sur le mur Sud, au-dessus de l’entrée du chœur, mais à l’inté-
rieur, est figuré un lion nimbé et ailé avec l’inscription Marcus. Il est là,
parce qu’on n’a pas pu le représenter dans un des secteurs de la voûte.
En effet, la voûte est partagée en quatre secteurs par les deux
arcs-doubleaux : dans le secteur Ouest se trouve un bœuf nimbé et
ailé, avec en bas le nom de Lucas; dans le secteur Nord, un aigle ou
phénix nimbé avec en bas le nom de Joannes; dans le secteur Est,
un ange peu distinct; et dans le secteur Sud, trois losanges avec un
trou au milieu de chacun d’eux pour les cordes des cloches.
Si l’on étudie les trois premiers secteurs, on remarque que l’aigle,
le bœuf, l’ange font partie d’un groupe ou ont été superposées sur
des peintures plus anciennes, ainsi: l’ange est placé au-dessus d’un
bélier embarrassé dans des épines et d’un homme à longue chevelure
qui pourrait être Abraham; ensuite l’aigle ou phénix (avec figure de J.-G.)
est posé sur un grand arc-en-ciel et un ange à sa droite souffle dans
une trompe; enfin le bœuf est au milieu d’un groupe d’animaux au-
dessus desquels court une longue banderolle à peine perceptible. En
bas du grand arc-en-ciel il y en a un autre plus petit, mais sur le
mur et couronnant la fenêtre; une femme y est assise les mains
ouvertes (serait-ce la Vierge?)