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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1910

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Petit-Delchet, Max: L' illustration décorative du "Mythe de Psyché" à l'époque de Raphaël
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https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0056

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— 42 —

Cet épisode est à peu près traité de même dans une des
planches de i532.

4. Fuite de Psyché dans la campagne au milieu des
fleurs.

5. Psyché aux pieds de Cérés devant un temple rond.

6. Psyché recevant ses sœurs au seuil du palais. Le fond
est d’une jolie architecture avec des colonnes en marbre
de couleur.

La tonalité de ces tapisseries est celle des Flandres au
xviie siècle, bien que leur exécution soit française, mais
Raphaël de la Planche (Van Planken) avait des origines
flamandes et devait employer des ouvriers du Nord. Les
dessins de ces compositions décèlent la main d’un artiste
flamand, tel que Bernard Van Orley, mais elles pourraient
aussi bien être de Jean Van Orley, si l’on s’en rapporte à
la mention rapportée par M. Guiflrey dans son Histoire
de la tapisserie de sept cartons de l’Histoire de Psyché
par ce dernier artiste, vendus en 1752, à la mort de Van
den Hecke, tapissier à Bruxelles; la date de i656 donnée
par Siret pour Jean Van Orley serait même plus en rap-
port avec celle de l’exécution de cette série chez de la
Planche.

Nous avons ainsi terminé l’étude comparative que nous
voulions faire de ces six séries décoratives sur le Mythe
de Psyché au début du xvie siècle.

Sans aller jusqu’à affirmer que Michel Coxcie, auteur
presque certain des dessins pour les planches de 1532, et
très probablement aussi des compositions pour les ver-
rières de Chantilly, soit également le dessinateur des car-
tons de tapisserie de Pau et Fontainebleau, que nous
laisserons à Van Orley, son maître, il nous semble qu’on
peut attribuer à Coxcie les fresques du château Saint-
Ange, qui sont le point de départ, pour nous, de ces
diverses séries d’œuvres d’art de la même époque qui
offrent entre elles une telle quantité de points de ressem-
blance qu’on ne saurait nier leur analogie et leur influence
réciproque.

Il n’y a d’ailleurs là rien qui puisse étonner, puisqu’un
lien de race et d’école unissait Van Orley et Coxcie et
 
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