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Locquin, Jean: Notice sur le peintre Jean-François Sané (1732?-1779)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0075
— 5g —
voit aujourd’hui au Musée de Douai h La célèbre collec-
tion Paignon-Dijonval (1708-1792) contenait quatre des-
sins de Sané1 2 3 4 :
Jacob prenant congé de Laban; David surprenant Saiil
endormi; Assuérus ne pouvant dormir se fait lire les
Annales de son empire et une Tête de vieillard vue de
profil.
Outre la Bacchanale dont nous avons parlé, M. Ph. de
Chennevières3 possédait un dessin à la plume de Sané
représentant Coriolan (?).
Enfin, nous notons au Musée d’Angers deux petites
scènes de genre par Sané représentant Un jeune homme
courtisant une jeune fille et Un buveur L
Sané a laissé à sa mort, survenue à la fin de novembre
17795, une assez jolie collection de tableaux qui fut ven-
due l’année suivante6. On y voyait des copies d’après
Raphaël, Michel-Ange [le Jugement dernier), Corrège,
Lanfranco, et des toiles assez médiocres, semble-t-il,
attribuées à Titien, Tintoret, Baroccio, Guerchin, Guido
1. L. Dechristé, loc. cit., p. 174.
2. Bénard, Cabinet de M. Paignon-Dijonval, Paris, 1810,
p. i65 (nOB 3922-3924).
3. Voy. l’Artiste, loc. cit.
4. Jouin, Catalogue du Musée d’Angers (Inventaire des
richesses d’art de la France. Prov. M. civ., III), Paris, i885,
in-40.
Ces deux petites toiles proviennent de la collection du mar-
quis Eveillard de Livois, mort sans héritiers directs à Angers
en 1790.
5. Billet d’enterrement de « Sané (J.-Fr.), peintre, ancien
pensionnaire du roi, rue d’Enfer, en la cité », en date du
25 novembre 1779 (Annonces, Affiches et Avis divers, 1779,
p. 2647).
Peut-être Sané était-il apparenté au célèbre ingénieur des
constructions navales, Jacques-Noël Sané (1740-1831), surnommé
le Vauban de la marine.
6. Dufresne et Joullain, Catalogue de tableaux, dessins,
estampes et ustensiles de peinture provenant du cabinet de feu
M. Sané..., dont la vente se fera le 8 mars 1780, Paris, 1780,
in-8\
voit aujourd’hui au Musée de Douai h La célèbre collec-
tion Paignon-Dijonval (1708-1792) contenait quatre des-
sins de Sané1 2 3 4 :
Jacob prenant congé de Laban; David surprenant Saiil
endormi; Assuérus ne pouvant dormir se fait lire les
Annales de son empire et une Tête de vieillard vue de
profil.
Outre la Bacchanale dont nous avons parlé, M. Ph. de
Chennevières3 possédait un dessin à la plume de Sané
représentant Coriolan (?).
Enfin, nous notons au Musée d’Angers deux petites
scènes de genre par Sané représentant Un jeune homme
courtisant une jeune fille et Un buveur L
Sané a laissé à sa mort, survenue à la fin de novembre
17795, une assez jolie collection de tableaux qui fut ven-
due l’année suivante6. On y voyait des copies d’après
Raphaël, Michel-Ange [le Jugement dernier), Corrège,
Lanfranco, et des toiles assez médiocres, semble-t-il,
attribuées à Titien, Tintoret, Baroccio, Guerchin, Guido
1. L. Dechristé, loc. cit., p. 174.
2. Bénard, Cabinet de M. Paignon-Dijonval, Paris, 1810,
p. i65 (nOB 3922-3924).
3. Voy. l’Artiste, loc. cit.
4. Jouin, Catalogue du Musée d’Angers (Inventaire des
richesses d’art de la France. Prov. M. civ., III), Paris, i885,
in-40.
Ces deux petites toiles proviennent de la collection du mar-
quis Eveillard de Livois, mort sans héritiers directs à Angers
en 1790.
5. Billet d’enterrement de « Sané (J.-Fr.), peintre, ancien
pensionnaire du roi, rue d’Enfer, en la cité », en date du
25 novembre 1779 (Annonces, Affiches et Avis divers, 1779,
p. 2647).
Peut-être Sané était-il apparenté au célèbre ingénieur des
constructions navales, Jacques-Noël Sané (1740-1831), surnommé
le Vauban de la marine.
6. Dufresne et Joullain, Catalogue de tableaux, dessins,
estampes et ustensiles de peinture provenant du cabinet de feu
M. Sané..., dont la vente se fera le 8 mars 1780, Paris, 1780,
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