Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1910

DOI Artikel:
Leprieur, Paul; Merlant, Francis: Documents biographiques inédits sur le peintre François Octavien
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0077

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
6i

uns ajoutent la date de i6g5 ou de 1696) et le faire mou-
rir à Paris en 1736. Or, au cours de recherches sur Fran-
çois Octavien, M. Francis Merlant a trouvé dans les
archives municipales de Nantes des documents inédits,
qui contredisent cette dernière assertion et éclairent d’un
nouveau jour au moins la fin de la carrière de l’artiste.
Ces documents prouvent, en effet, qu’Octavien résida à
Nantes dans la dernière partie de sa vie et que c’est là,
non à Paris, qu’il mourut en 1782, quatre ans avant la
date jusqu’alors universellement admise1.

Ces documents sont les suivants :

i° Acte de baptême de Françoise Bottineau, dont Fran-
çois Octavien fut le parrain (23 avril iy3o) :

Baptême
Françoise
Bottineau.
Obiit die 23a
hujus mensis.

Le vingt trois6 jour d’avril mil sept trente a
été baptisée Françoise, sœur gemelle (sic) de
Cyprien, fille de Jean Bottineau, portefaix, et
de Jullienne Bourban. A esté parrein (sic)
Mr François Octavien, peintre, et maraine (sic)
Françoise Magdelaineau, femme de Jean Jolly,
joueur de violon, qui ne signe; le parrein a
signé.

(Signé :) F. Octavien, Botineau (sic),
Boytard, prebstre recteur.

(Registre des actes de baptêmes, mariages et sépultures de
la ville de Nantes, pour la paroisse Saint-Léonard, année
1730. — Archives municipales, mairie de Nantes.)

Il résulte de cette première pièce qu’Octavien devait
s’être établi à Nantes antérieurement au 23 avril 1730,
puisqu’il y avait déjà à cette date des relations de voisi-
nage, dans le quartier qu’il habitait. On sait, en effet, par
le registre de capitation de la ville de Nantes (année 1731)
que Jean Bottineau demeurait rue Saint-Léonard, vis-à-
vis de François Octavien. Il est impossible de conjectu-
rer, d’ailleurs, si l’arrivée d’Octavien à Nantes avait suivi

1. M. le marquis de Granges de Surgères (Les artistes nan-
tais, Paris, 1898, in-8°, p. 358) avait déjà brièvement signalé
deux de ces documents, mais sans les publier ni les com-
menter.
 
Annotationen