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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1910

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Discours de M. henry Lemonnier, président de la Société
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https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0206

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peine, puisqu’ils y sont invisibles ou à peu près quand on
les a trouvés. Et je ne parle pas des tableaux enlevés des
galeries, faute de place, et exilés dans les magasins ou
ailleurs.

Ce sont là bien des questions qu’il nous appartient de
traiter; elles font partie de la science que nous avons
un peu la charge de faire. Elles s’imposent presque,
au moment où le Louvre va s’agrandir et où il s’agit de
savoir comment se feront les parts. Soyez sûrs que
presque tout le monde, en dehors du Louvre même, vou-
dra dire son mot. Pourquoi ne dirions-nous pas le nôtre?
Il aura peut-être cette particularité de venir d’hommes
qui connaissent à peu près les choses dont ils parlent.

Il me reste, pour terminer, à remplir quelques devoirs
dont j’ai plaisir à m’acquitter : à vous remercier, Messieurs,
et à remercier mes confrères du Comité de la constante
sympathie que j’ai rencontrée dans une année de prési-
dence, que j’aurais voulue plus active. Je ne vous parlerai
pas longuement de notre ami Tuetey, qui va tout à l’heure
vous donner une nouvelle preuve de son dévouement à la
Société, en ayant le courage de vous faire un peu de
morale financière. Mais je voudrais vous dire au moins
quelques mots de nos secrétaires, que j’ai vus de près à
l’œuvre; vous ne vous figurez pas à quelle besogne lourde
et ingrate ils doivent suffire et suffisent en eflet : lettres de
convocation, comptes-rendus des séances, appel aux
membres pour obtenir des communications, des manus-
crits, et, — ce qu’il faut toujours arracher, — des bons à
tirer, rédaction du Bulletin, révision du volume des
Archives, etc. Nous leur devons bien des remerciements
pour les services désintéressés qu’ils nous rendent.

Je veux enfin souhaiter la bienvenue en votre nom et au
mien à notre nouveau président, M. Henry Marcel. Je
n’aurai pas le mauvais goût de parler de lui devant lui.
Si je dis que nous comptons sur son dévouement et son
autorité pour assurer les progrès constants de notre
Société comme pour nous représenter dignement, il me
semble que je lui donnerai le témoignage qui convient de
notre pleine confiance et de notre entière sympathie.
 
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