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Rapport de M. Alexandre Tietey, trésorier, sur l'état des finances de la Société pur l'exercice 1909
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faible, il n’y a pas lieu de s’en étonner ni de s’en alarmer,
votre trésorier ayant tenu à liquider tout ce que la Société
devait à son imprimeur jusqu’à ce jour; en effet, indé-
pendamment du dernier volume de la Correspondance ont
été soldées les dépenses de l’impression des tomes II et
III des Archives de l’Art français, du Bulletin de 1909 et
de la Table des Procès-verbaux de l’Académie de pein-
ture, au total plus de 9,000 fr., ce qui permet de se
rendre un compte exact des fonds disponibles et de pro-
portionner nos dépenses à nos ressources. Si l’adjonction
de nouveaux membres accroît d’une façon sensible et
constante nos recettes, n’oublions pas que nos dépenses
augmentent dans une égale proportion. Notre Bulletin
trimestriel, qui jouit d’une faveur de plus en plus mar-
quée, représente une dépense annuelle (qui n’existait pas
jadis) de près de 2,000 fr., tant pour les frais d’impres-
sion et d’envoi que pour les illustrations. Ce Bulletin est
un moyen puissant de propagande qu’il ne faut pas négli-
ger, et tous nos efforts doivent tendre à le développer, à
le perfectionner, de même que nous avons l’obligation de
donner chaque année à nos souscripteurs un volume
A Archives. Si notre Bulletin et notre volume de Docu-
ments doivent tenir la première place dans nos préoccu-
pations, il ne faut pas perdre de vue les publications consi-
dérables que votre Comité a adoptées et dont il importe
d’assurer la marche. Ce sont : 1° la Table de la Corres-
pondance des directeurs de l’Académie de France à Rome,
sans laquelle ce précieux recueil resterait incomplet,
table dont la dépense peut être évaluée à 3,5oo fr. et qui
sera incessamment mise sous presse. 2° Les Procès-ver-
baux de V.Académie d’architecture, dont le premier volume
est à l’impression et qui entraîneront une dépense consi-
dérable.
Certes, nous pouvons légitimement espérer des subven-
tions qui nous permettront de poursuivre et de mener à
bonne fin ces importants travaux; nous avons même plus
que des espérances, puisque l’Institut a bien voulu nous
accorder une première allocation de 1,000 fr. Il n’en est
pas moins vrai qu’actuellement de fortes dépenses sont
engagées et que la Table de la Correspondance absorbera
votre trésorier ayant tenu à liquider tout ce que la Société
devait à son imprimeur jusqu’à ce jour; en effet, indé-
pendamment du dernier volume de la Correspondance ont
été soldées les dépenses de l’impression des tomes II et
III des Archives de l’Art français, du Bulletin de 1909 et
de la Table des Procès-verbaux de l’Académie de pein-
ture, au total plus de 9,000 fr., ce qui permet de se
rendre un compte exact des fonds disponibles et de pro-
portionner nos dépenses à nos ressources. Si l’adjonction
de nouveaux membres accroît d’une façon sensible et
constante nos recettes, n’oublions pas que nos dépenses
augmentent dans une égale proportion. Notre Bulletin
trimestriel, qui jouit d’une faveur de plus en plus mar-
quée, représente une dépense annuelle (qui n’existait pas
jadis) de près de 2,000 fr., tant pour les frais d’impres-
sion et d’envoi que pour les illustrations. Ce Bulletin est
un moyen puissant de propagande qu’il ne faut pas négli-
ger, et tous nos efforts doivent tendre à le développer, à
le perfectionner, de même que nous avons l’obligation de
donner chaque année à nos souscripteurs un volume
A Archives. Si notre Bulletin et notre volume de Docu-
ments doivent tenir la première place dans nos préoccu-
pations, il ne faut pas perdre de vue les publications consi-
dérables que votre Comité a adoptées et dont il importe
d’assurer la marche. Ce sont : 1° la Table de la Corres-
pondance des directeurs de l’Académie de France à Rome,
sans laquelle ce précieux recueil resterait incomplet,
table dont la dépense peut être évaluée à 3,5oo fr. et qui
sera incessamment mise sous presse. 2° Les Procès-ver-
baux de V.Académie d’architecture, dont le premier volume
est à l’impression et qui entraîneront une dépense consi-
dérable.
Certes, nous pouvons légitimement espérer des subven-
tions qui nous permettront de poursuivre et de mener à
bonne fin ces importants travaux; nous avons même plus
que des espérances, puisque l’Institut a bien voulu nous
accorder une première allocation de 1,000 fr. Il n’en est
pas moins vrai qu’actuellement de fortes dépenses sont
engagées et que la Table de la Correspondance absorbera