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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1910

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Saunier, Charles: Jules-Robert Auguste (Monsieur Auguste)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0217

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— 189 —

Jules-Robert Auguste, que ses contemporains et ses
amis, par respectueuse sympathie, appelaient « Monsieur
Auguste », avait été premier grand prix de Rome de
sculpture, en 1810, pour : Othriad'es, dernier des Lacédé-
moniens, écrit de son sang sur son bouclier : « Les Lacé-
démoniens vainqueurs des Argiens ».

Né à Paris le 5 avril 1789, il devait mourir dans la
même ville le i5 avril i85o. Il était fils de Henri Auguste,
orfèvre royal puis impérial, et de Madeleine-Julie Cous-
tou, son épouse, petite-nièce des grands Coustou L

1. La généalogie de la famille Auguste peut être ainsi établie :

Auguste (Robert-Joseph), élève de Th. Germain, fondateur
de la maison d’orfèvrerie, fournisseur de Mmo de Pompadour
et chargé de ciseler la couronne royale du sacre de Louis XVI,
■né le 23 mars 1723 à Valenciennes selon certains actes, à
Mons, département de Jemmapes, selon d’autres pièces; marié
le 4 avril 1758 en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois à Louise-
Élisabeth Barge, née à Paris en 1736. Elle mourut le 12 mars
1773. Robert-Joseph lui survécut de longues années. Après
avoir, vers 1783, cédé sa maison à son fils Henri, il se retira
dans le logement qui lui avait été concédé au Louvre, et c’est
là qu’il mourut le 21 ventôse an XIII.

Il avait eu d’Élisabeth Barge un fils, Henri, né le 18 mars
1759 et baptisé à Saint-Germain-l’Auxerrois le jour suivant.
Celui-ci épousa dans cette même église, le 7 septembre 1782,
Madeleine-Julie Coustou, née le 14 septembre 1765, de Charles-
Pierre Coustou, architecte et inspecteur des Bâtiments du roi,
et Catherine-Madeleine-Ursule Cochois, née en 1735 en Bour-
gogne.

Henri, orfèvre comme son père, devait ciseler la couronne
du sacre de Napoléon Ier et, peu après des succès profession-
nels considérables, connaître la faillite, pire, la banqueroute.
Il s’enfuit et mourut à Port-au-Prince (Saint-Domingue) le

4 septembre 1816 (Archives de la Seine, Domaine 224, dos-
sier 12222; Domaine 645, dossier 3363; Consulat, Faillites, 104).

De Madeleine-Julie Coustou, qui mourut le 28 frimaire
an IV, il avait eu deux fils : Charles-Louis, né le 2 juil-
let 1785, et Jules-Robert, celui qui motive cette notice, né le

5 avril 1789. Charles-Louis Auguste, dit Duplessis, du nom
d’une ferme qu’il avait acquise en 1817, mourut le 26 décembre
1822.

Il existe de Gérard un portrait de la famille x\uguste, peint

1910 i3
 
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