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Saunier, Charles: Jules-Robert Auguste (Monsieur Auguste)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0221
Marcille, son conservateur, par le baron de Schwiter et
M. Lee-Childe, gendre du baron de Triquetti.
Les œuvres de J.-R. Auguste que possédait Delacroix
ont été léguées par testament à ses amis Carrier, Paul
Huet, Schwiter et Chenavard. M. René-Paul Huet con-
serve encore le lot qui appartient à son père et qui se
compose, outre les peintures, pastels et gouaches, de très
curieux croquis.
Les œuvres que possédaient MM. Carrier et Pierret
ont été dispersées. Ce qui a permis à M. Alfred Beurde-
ley d’acquérir une importante gouache entièrement ter-
minée représentant deux jeunes femmes, une négresse et
une femme blanche et blonde couchées en un lit de parade,
dans'un paysage giorgionesque, plus de précieux dessins
exécutés en partie durant le voyage d’Auguste en Orient.
De notre côté, nous avons acquis, lors d’une récente
vente de dessins et d’estampes romantiques, deux pas-
tels d’Auguste : une Académie d’homme et une Odalisque.
J.-R. Auguste a été parfois confondu avec le baron de
Jassaud qui vivait vers le même temps et exposa aux
Salons de 1834, i835, 1836 et 1839 sous le pseudonyme
d’Auguste.
Est-ce à celui-ci ou à J.-R. Auguste que doivent être
données certaines lithographies inégales, rappelant par
moment Bonington? Réunies sous le titre de Veillées du
château, elles furent publiées chez Gihaut. Ph. Burty
(.Intermédiaire des chercheurs et curieux, année 1865,
p. 372) crut pouvoir les attribuer à J.-R. Auguste. Nous
avouons ne pas reconnaître sa marque dans ces pièces
pas plus au reste que dans une autre lithographie signée :
Ate et titrée H., duc de Bordeaux, délivré par la prin-
cesse Esclamonde, projet d’illustration pour les œuvres du
duc de Tressan.
A noter que le nom d’Auguste, précédé ou nom de
prénoms divers, était encore porté, de 1810 à 1840, par
sept à huit autres artistes ou dessinateurs-lithographes.
M. Lee-Childe, gendre du baron de Triquetti.
Les œuvres de J.-R. Auguste que possédait Delacroix
ont été léguées par testament à ses amis Carrier, Paul
Huet, Schwiter et Chenavard. M. René-Paul Huet con-
serve encore le lot qui appartient à son père et qui se
compose, outre les peintures, pastels et gouaches, de très
curieux croquis.
Les œuvres que possédaient MM. Carrier et Pierret
ont été dispersées. Ce qui a permis à M. Alfred Beurde-
ley d’acquérir une importante gouache entièrement ter-
minée représentant deux jeunes femmes, une négresse et
une femme blanche et blonde couchées en un lit de parade,
dans'un paysage giorgionesque, plus de précieux dessins
exécutés en partie durant le voyage d’Auguste en Orient.
De notre côté, nous avons acquis, lors d’une récente
vente de dessins et d’estampes romantiques, deux pas-
tels d’Auguste : une Académie d’homme et une Odalisque.
J.-R. Auguste a été parfois confondu avec le baron de
Jassaud qui vivait vers le même temps et exposa aux
Salons de 1834, i835, 1836 et 1839 sous le pseudonyme
d’Auguste.
Est-ce à celui-ci ou à J.-R. Auguste que doivent être
données certaines lithographies inégales, rappelant par
moment Bonington? Réunies sous le titre de Veillées du
château, elles furent publiées chez Gihaut. Ph. Burty
(.Intermédiaire des chercheurs et curieux, année 1865,
p. 372) crut pouvoir les attribuer à J.-R. Auguste. Nous
avouons ne pas reconnaître sa marque dans ces pièces
pas plus au reste que dans une autre lithographie signée :
Ate et titrée H., duc de Bordeaux, délivré par la prin-
cesse Esclamonde, projet d’illustration pour les œuvres du
duc de Tressan.
A noter que le nom d’Auguste, précédé ou nom de
prénoms divers, était encore porté, de 1810 à 1840, par
sept à huit autres artistes ou dessinateurs-lithographes.