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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1910

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Discours prononcé par M. Henry Marcel, Président
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https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0232

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de Richelieu sont encore insoupçonnées; les musiciens
auront désormais un fil conducteur, pour la reconnais-
sance de ces placers, dont un seul filon a fourni à
M. Saint-Saëns, il nous le disait récemment, la matière
première de son ballet écossais de Henri VIII. L’autre
publication dont la Bibliothèque et son personnel espèrent
doter le monde érudit se fait plus attendre. Néanmoins,
l’éditeur, que nous n’avons cessé d’aiguillonner, vient de
lancer la circulaire explicative, rédigée par M. Guibert, qui
doit susciter le nombre de souscripteurs indispensable à
l’édition du recueil de Gaignières. Enfin, le tome III des
Archives de la Société présente un intérêt tout à fait
exceptionnel, puisque c’est la genèse du Musée du Louvre
que les documents réunis par MM. Tuetey et Jean Guif-
frey nous retracent, à travers les à coup et les tâtonne-
ments d’une improvisation révolutionnaire. Vous avez pu
vous assurer, au fur et à mesure de l’apparition des fas-
cicules, de la diversité des matières traitées dans notre
Bulletin et des éclaircissements qu’il projette sur bien des
points de l’Histoire de l’art. Le travail de M. Alfassa, sur
la controverse soulevée à propos de Y Enseigne de Ger-
saint, vous sera prochainement distribué en fascicule
séparé.

M. Lemonnier vous disait avec un grand sens, à la der-
nière séance, que si les recherches de détail sur un monu-
ment perdu ou mal connu de l’art sont assurées, de notre
part, de l’attention la plus sympathique, il y a intérêt, au
point de vue du rayonnement et de l’influence de notre
Société, à ne pas nous y confiner. Nous ferons donc le
meilleur accueil à ceux d’entre vous qui auraient des
vues à présenter sur les meilleures conditions à réaliser
pour l’enseignement des beaux-arts, sur de nouvelles
méthodes de recrutement et d’organisation des collections
publiques, sur des procédés de défense plus efficaces
pour les richesses d’art de la France, si menacées par la
détresse des églises, l’inintelligence des fabriques ou des
communes et la croissante audace des malfaiteurs. Ces
questions sont toujours ouvertes; le fonctionnement de
l’École des beaux-arts a soulevé diverses critiques; de
trop médiocres envois remettent périodiquement en ques-
 
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