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Notes et documents
DOI Artikel:Vauthier, Gabriel: Une mission artistique et scientifique en Bavière sous le Consulat: manuscrits de la Bibliothèque nationale, Archives du Louvre, Archives nationales, Bibliothèque et Archives royales de Munich, Archives royales de Nuremberg, Archives de Salzbourg
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Voiriot; son maître, Bounieu, qui, à cette date, n’est qu’a-
gréé. Il est encore inscrit à l’Académie en 1783. L’année
suivante, il entre comme dessinateur au département des
Estampes. En 1790, d’après le testament de sa mère enre-
gistré au Châtelet le 18 novembre de cette même année,
il est à Rome. De son séjour en Italie, il ne reste aucune
trace.
En 1792, il est grenadier volontaire dans la section du
Théâtre-Français ; en cette qualité, il assiste aux Tuileries
à la journée du 10 août; il y joue un rôle, et non des
moins importants; il apporte officiellement sur les
scènes qu’il a vues un témoignage d’un grand prixL Le
21 janvier 1793, il fait partie des vingt-cinq volontaires
nommés la veille par sa section « pour servir d’escorte
au cortège de l’exécution de Louis Capet ».
Après la suppression des Académies, Neveu est nommé
membre du jury chargé par la Convention de juger le
concours, tout récemment institué, de peinture, sculp-
ture et architecture. Il y prend la parole; il devient vice-
président du Club révolutionnaire des Arts quia succédé
à ce jury. Pour les détails, nous renvoyons au journal de
Detournelle.
Il n’a exposé que deux fois, en 1793 et en 17961 2. Malgré
1. « Le sr Neveu, artiste, Grenadier volontaire de la section
du Théâtre-François, fait sa déclaration à ses Concitoyens de
ce qu’il a vû et entendu, étant de garde montante au château
des Thuilleries, le neuf de ce mois, au poste d’honneur, cour
Royale. » Cette pièce, signalée par M. Tuetey dans son
Répertoire général, a été publiée dans le premier numéro de
1910 des Annales révolutionnaires. Voici le jugement que
porte sur ce document « d’une importance considérable »
M. Mathiez, président de la Société des Etudes robespier-
ristes : « Cette déposition porte tous les caractères de la sin-
cérité. Elle est accablante pour les Suisses et confirme la
thèse d’après laquelle les patriotes furent victimes d’un guet-
apens quand on les laissa entrer au château. »
2. 1793 : trois portraits de femme; la Barque à Caron; plu-
sieurs portraits de femmes; Un précepteur endormi; Portrait
du brave Duplessis (chasseur au 12e régiment; obscur héros.
Voy. les procès-verbaux de la Convention, ier décembre 1792);
Un tuteur et sa pupille; Ariane abandonnée dans l’île de
Voiriot; son maître, Bounieu, qui, à cette date, n’est qu’a-
gréé. Il est encore inscrit à l’Académie en 1783. L’année
suivante, il entre comme dessinateur au département des
Estampes. En 1790, d’après le testament de sa mère enre-
gistré au Châtelet le 18 novembre de cette même année,
il est à Rome. De son séjour en Italie, il ne reste aucune
trace.
En 1792, il est grenadier volontaire dans la section du
Théâtre-Français ; en cette qualité, il assiste aux Tuileries
à la journée du 10 août; il y joue un rôle, et non des
moins importants; il apporte officiellement sur les
scènes qu’il a vues un témoignage d’un grand prixL Le
21 janvier 1793, il fait partie des vingt-cinq volontaires
nommés la veille par sa section « pour servir d’escorte
au cortège de l’exécution de Louis Capet ».
Après la suppression des Académies, Neveu est nommé
membre du jury chargé par la Convention de juger le
concours, tout récemment institué, de peinture, sculp-
ture et architecture. Il y prend la parole; il devient vice-
président du Club révolutionnaire des Arts quia succédé
à ce jury. Pour les détails, nous renvoyons au journal de
Detournelle.
Il n’a exposé que deux fois, en 1793 et en 17961 2. Malgré
1. « Le sr Neveu, artiste, Grenadier volontaire de la section
du Théâtre-François, fait sa déclaration à ses Concitoyens de
ce qu’il a vû et entendu, étant de garde montante au château
des Thuilleries, le neuf de ce mois, au poste d’honneur, cour
Royale. » Cette pièce, signalée par M. Tuetey dans son
Répertoire général, a été publiée dans le premier numéro de
1910 des Annales révolutionnaires. Voici le jugement que
porte sur ce document « d’une importance considérable »
M. Mathiez, président de la Société des Etudes robespier-
ristes : « Cette déposition porte tous les caractères de la sin-
cérité. Elle est accablante pour les Suisses et confirme la
thèse d’après laquelle les patriotes furent victimes d’un guet-
apens quand on les laissa entrer au château. »
2. 1793 : trois portraits de femme; la Barque à Caron; plu-
sieurs portraits de femmes; Un précepteur endormi; Portrait
du brave Duplessis (chasseur au 12e régiment; obscur héros.
Voy. les procès-verbaux de la Convention, ier décembre 1792);
Un tuteur et sa pupille; Ariane abandonnée dans l’île de