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NOTES ET DOCUMENTS.
COMPTES-RENDUS
DES
SALONS DE L’ACADÉMIE DE SAINT-LUC
DE iy5l ET 1756.
(Extraits du Journal œconomique.)
Dans le premier Bulletin de l’année 19101 ont paru
plusieurs articles critiques sur les Salons de l’Académie
de Saint-Luc ouverts de 1751 à 1774. Un de ces articles,
tiré du Journal œconomique de 1752, nous avait été connu
par les pages extraites de ce Journal faisant partie d’un
recueil factice de divers écrits du peintre historien Dan-
dré-Bardon, ce qui nous avait permis d’attribuer à cet
artiste la paternité de l’article. Nous n’avions pas eu l’idée,
tout d’abord, de consulter la collection du Journal œcono-
mique, dont l’existence, ignorée de nous et de bien
d’autres personnes sans doute, nous avait été révélée par
l’article de Dandré-Bardon, et nous avions eu grand tort,
puisque ce Journal oublié contenait deux autres comptes-
rendus relatifs à des Salons de Saint-Luc, l’un à celui de
1751, l’autre à celui de 1752. A vrai dire, le premier est
bien moins une critique du Salon de 1751 qu’un abrégé de
l’histoire de la petite Académie. Dans cette notice, assez
exacte en somme, faut-il reconnaître la main de Dandré-
Bardon t Nous inclinons beaucoup à l’admettre. Certaines
particularités dénotent un homme du métier comme ce
projet attribué à M. Orry, contrôleur général et directeur
1. P. 77 à 124.
NOTES ET DOCUMENTS.
COMPTES-RENDUS
DES
SALONS DE L’ACADÉMIE DE SAINT-LUC
DE iy5l ET 1756.
(Extraits du Journal œconomique.)
Dans le premier Bulletin de l’année 19101 ont paru
plusieurs articles critiques sur les Salons de l’Académie
de Saint-Luc ouverts de 1751 à 1774. Un de ces articles,
tiré du Journal œconomique de 1752, nous avait été connu
par les pages extraites de ce Journal faisant partie d’un
recueil factice de divers écrits du peintre historien Dan-
dré-Bardon, ce qui nous avait permis d’attribuer à cet
artiste la paternité de l’article. Nous n’avions pas eu l’idée,
tout d’abord, de consulter la collection du Journal œcono-
mique, dont l’existence, ignorée de nous et de bien
d’autres personnes sans doute, nous avait été révélée par
l’article de Dandré-Bardon, et nous avions eu grand tort,
puisque ce Journal oublié contenait deux autres comptes-
rendus relatifs à des Salons de Saint-Luc, l’un à celui de
1751, l’autre à celui de 1752. A vrai dire, le premier est
bien moins une critique du Salon de 1751 qu’un abrégé de
l’histoire de la petite Académie. Dans cette notice, assez
exacte en somme, faut-il reconnaître la main de Dandré-
Bardon t Nous inclinons beaucoup à l’admettre. Certaines
particularités dénotent un homme du métier comme ce
projet attribué à M. Orry, contrôleur général et directeur
1. P. 77 à 124.