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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1923

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Lebel, Gustave: Un portrait du duc d'Anjou (Henri III) par François Clouet
DOI Artikel:
Lebel, Gustave: Une lettre oubliée de Nicolas Houel
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https://doi.org/10.11588/diglit.19276#0046

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compter d’autres peut-être, puisque le duc de Nevers
nous dit : « Il a le malheur que toutes les peintures lui
font tort. »

Une lettre oubliée de Nicolas Houel.

(Communication de M. Gustave Lebel.)

Au cours de ces recherches sur le portrait du duc d’An-
jou, j’avais eu l’occasion de consulter les différents tra-
vaux de M. de La Ferrière et, entre autres, le volume qui
porte le titre de : Le XVIe siècle et les Valois, tirage à
part des rapports faits à la suite d’une mission en Angle-
terre en 187g, où l’auteur a publié un grand nombre de
documents inédits du British Muséum et du Record Office
sur les relations de la cour d’Élisabeth et les Valois au
xvie siècle.

Or, à la page 291 se trouve la lettre de Nicolas Houel
qui fait l’objet de ma seconde communication, lettre qui
est d’autre part réunie et traduite en anglais dans les
Calendar of State Papers, Domestic Addenda, 1566-1079,
p. 37i. .

Il est inutile de rappeler ici les recherches faites sur cette
curieuse figure de Nicolas Houel, apothicaire parisien, fon-
dateur de la maison de la Charité chrétienne, et inventeur de
la tenture d’Artémise, recherches entreprises par M. Jules
Guiffrey dans les Mémoires de la Société de l’Histoire de
Paris et de l’Ile-de-France en 1898 et qu’il compléta dans
l’introduction à la belle publication des dessins de l’His-
toire des rois de France, parue sous les auspices de la
Société de l’Histoire de l’Art français. La figure de ce sin-
gulier personnage n’en reste pas moins encore assez énig-
matique dans ses multiples incarnations d’apothicaire, de
poète, de philanthrope, d’amateur d’art. Nous soupçon-
nions, à vrai dire, par un passage de la dédicace à la reine
Catherine de Médicis au début du recueil des dessins de
la reine Arthémise, qu’il avait été collectionneur : « Il vous
plut, lui dit-il, venir à mon logis pour y voir quelques
pièces que j’avais en mon cabinet et pour y voir quelques
 
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