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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1923

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Duportal, Jeanne: Note sur le tombeau de Guillaume Du Bellay au Mans
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Dimier, Louis: Un bas-relief de Chapu attribué à Rude
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https://doi.org/10.11588/diglit.19276#0029

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— 23 —

pour servir de frontispice à l’édition de 1640 que fut tiré
le second état du portrait d’Érasme par Holbein.

Le cardinal Du Bellay pouvait avoir une raison parti-
culière d’associer indirectement le souvenir d’Holbein à
la mémoire de son frère. Le portrait de Versailles qui est
censé représenter Guillaume Du Bellay, le crayon de
Chantilly qui porte son nom offrent l’un et l’autre une
certaine ressemblance avec l’un des ambassadeurs du
célèbre tableau de Londres. Cette constatation a permis
à un érudit d’émettre une hypothèse qui peut contredire
d’autres identifications, mais qui a, pour elle, le fait de
la présence de Du Bellay à Londres en 1533, date de la
peinture d’Holbein.

Quoi qu’il en soit, l’analogie entre les cariatides du por-
trait d’Érasme et celles du tombeau du Mans doit attirer
l’attention sur la part qui revient à Jean Du Bellay dans
la conception du monument funéraire de son frère. Si
son rôle en l’affaire est bien celui que nous supposons,
ce rôle expliquerait encore l’identité de pose entre la sta-
tue de Guillaume Du Bellay et celle de l’amiral Chabot,
son ami et son compagnon d’armes. Ces deux person-
nages sont morts à quelques mois de distance. Le cardi-
nal Jean a présidé aux funérailles de l’amiral. Il n’est pas
impossible qu’il ait été consulté sur le type du tombeau
à lui élever, et cela dans le temps même où il avait à s’oc-
cuper du mausolée de son frère. Ce prince de l’église était
évêque de Paris, mais il rentrait d’Italie. Il choisit, pour
l’un et l’autre de ces monuments, le beau modèle, imité
de l’antique, qu’il avait vu les San Sovino et les San Gallo
dresser à Rome et à Florence.

Un bas-relief de Chapu attribué a Rude.
(Communication de M. Louis Dimier.j

Le i5 janvier dernier, à l’hôtel des ventes de la rue
Drouot, par le ministère de Me Buller, salle 6, passait un
objet désigné ainsi au catalogue, n° 94 : « Bas-relief en
 
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