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Lavallée, Pierre: Au sujet de deux marques relevées sur des dessins de la bibliothèque de l'École des beaux-arts
DOI Artikel:Lavallée, Pierre: Dessins d'Hyacinthe Rigaud à la bibliothèque de l'École des beaux-arts
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19276#0319
Cette academie a été enlevez de desur penture et recoler sur
papier par francos Renaut en 1783 et il prévien qu’elle ne peut
plus ce décoler.
U Almanach historique et raisonné des artistes pour l’an-
née 1776 cite François Renaud à la page 214, parmi les
blanchisseurs, colleurs et raccommodeurs d’estampes, au-
près de La Jeunesse et de Glomi : « François Renaud, rue
Feydeau, ajuste les dessins à filets d’or, lave, blanchit et
raccommode très adroitement les estampes. »
Les montures de François Renaud, que la Bibliothèque
de l’École des Beaux-Arts a héritées de l’Académie Royale,
sont généralement des plus simples : ce n’est souvent
qu’une marge bleue bordée vers l’intérieur d’une bande
blanche filetée de noir.
20 Trois dessins de la Bibliothèque de l’École des
Beaux-Arts portent au recto, sur la marge inférieure de
la monture, le nom de NIODOT apposé en creux au
timbre sec. Ces trois dessins sont trois paysages de la fin
du xvme siècle, deux attribués à Joseph Vernet, le troi-
sième anonyme.
Cette marque n’avait pas encore été relevée.
Qui était ce Niodot? Je l’ai appris par une carte d’adresse
collée à l’intérieur d’un registre d’élèves de l’Académie
Royale, commencé en 1778 (Archives de l’École des
Beaux-Arts, n° g3). Niodot, qui tenait boutique à l’en-
seigne du Chant de VAlouette, était établi à Paris, place
du Vieux-Louvre, « près l’Académie Royale ». Il s’intitu-
lait « marchand papetier des Académies Royales ».
Dans le même registre son fils, Sébastien Niodot, est
inscrit à la date du 17 avril 1788 comme élève peintre,
âgé de vingt ans, protégé par M. de Machy.
Dessins d’Hyacinthe Rigaud
a la Bibliothèque de l’École des Beaux-Arts.
(Communication de M. P. Lavallée.)
On attribue communément à Hyacinthe Rigaud des
dessins d’une facture serrée, un peu menue, généralement
papier par francos Renaut en 1783 et il prévien qu’elle ne peut
plus ce décoler.
U Almanach historique et raisonné des artistes pour l’an-
née 1776 cite François Renaud à la page 214, parmi les
blanchisseurs, colleurs et raccommodeurs d’estampes, au-
près de La Jeunesse et de Glomi : « François Renaud, rue
Feydeau, ajuste les dessins à filets d’or, lave, blanchit et
raccommode très adroitement les estampes. »
Les montures de François Renaud, que la Bibliothèque
de l’École des Beaux-Arts a héritées de l’Académie Royale,
sont généralement des plus simples : ce n’est souvent
qu’une marge bleue bordée vers l’intérieur d’une bande
blanche filetée de noir.
20 Trois dessins de la Bibliothèque de l’École des
Beaux-Arts portent au recto, sur la marge inférieure de
la monture, le nom de NIODOT apposé en creux au
timbre sec. Ces trois dessins sont trois paysages de la fin
du xvme siècle, deux attribués à Joseph Vernet, le troi-
sième anonyme.
Cette marque n’avait pas encore été relevée.
Qui était ce Niodot? Je l’ai appris par une carte d’adresse
collée à l’intérieur d’un registre d’élèves de l’Académie
Royale, commencé en 1778 (Archives de l’École des
Beaux-Arts, n° g3). Niodot, qui tenait boutique à l’en-
seigne du Chant de VAlouette, était établi à Paris, place
du Vieux-Louvre, « près l’Académie Royale ». Il s’intitu-
lait « marchand papetier des Académies Royales ».
Dans le même registre son fils, Sébastien Niodot, est
inscrit à la date du 17 avril 1788 comme élève peintre,
âgé de vingt ans, protégé par M. de Machy.
Dessins d’Hyacinthe Rigaud
a la Bibliothèque de l’École des Beaux-Arts.
(Communication de M. P. Lavallée.)
On attribue communément à Hyacinthe Rigaud des
dessins d’une facture serrée, un peu menue, généralement