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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1923

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Lavallée, Pierre: Dessins d'Hyacinthe Rigaud à la bibliothèque de l'École des beaux-arts
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Réau, Louis: Nouveaux compléments à l'oeuvre de Pigalle
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https://doi.org/10.11588/diglit.19276#0325

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— 317 —

Le peintre lui doit beaucoup. Mais le dessinateur ne lui
a guère emprunté que sa façon de rendre les étoffes pré-
cieuses, la soie, le velours1. Par ailleurs, rien de flamand
dans son dessin, aucun souci de l’éclairage, et rien qui
rappelle la technique souple et cursive de Rubens, mise
à la mode par l’enseignement de Charles de La Fosse.
Tout ce que nous avons observé dans le dessin de Rigaud,
sincérité, précision, caractère, expression, placent celui-ci
dans la lignée des vieux portraitistes français et tout
auprès de son maître Le Brun.

Nouveaux compléments a l’œuvre de Pigalle.

(Communication de M. Louis Réau.j

Au catalogue des œuvres de Pigalle, qui s’est enrichi de
plusieurs statues et bustes1 2 depuis la monographie fonda-
mentale de M. Rocheblave, il convient d’ajouter deux
terres cuites inédites appartenant à M. le duc d’Audiffret-
Pasquier, député de l’Orne, et conservées dans son châ-
teau de Sassy, près d’Argentan.

La première est un groupe allégorique d’une impor-
tance exceptionnelle : il se compose de trois figures et
mesure omy5 de hauteur; il n’est malheureusement ni
signé ni daté. La seconde est une de ces statuettes d’en-
fants nus dont on connaissait déjà plusieurs couples dans
l’œuvre de Pigalle : haute de om45 sur om40 de largeur3,
elle porte la signature de l’artiste et la date de 1765.

1. Encore son goût de la draperie a-t-il quelque chose d’ita-
lien, de berninesque. Et il n’est pas le seul de son temps à
aimer la draperie un peu tapageuse. Son contemporain An-
toine Coypel, qui a eu le Bernin pour premier maître, montre
la même prédilection.

2. J’ai réussi notamment à identifier la statue en marbre de
la Moissonneuse (coll. du baron Maurice de Rothschild), le
buste en marbre de Garnier d’Isle, architecte de Mme de Pom-
padour (coll. Devin), le buste en bronze de l’ingénieur Perro-
net (coll. David Weill).

3. Nous devons l’indication de ces mesures à Mms la duchesse
d’Audiffret-Pasquier que nous remercions de la bonne grâce
avec laquelle elle a facilité nos recherches.
 
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