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archives de la maison d’Arenberg, alors à Bruxelles, et
datée du 4 mai 1717; de l’autre, pour la signature, tant
avec ce même reçu d’Arenberg qu’avec les registres de
l’Académie de peinture (aujourd’hui à la bibliothèque de
l’École des beaux-arts), où Watteau a signé par trois
fois en 1717, permet de se convaincre, — et la projection
sur l’écran des divers documents en cause rendait cette
démonstration tout à fait probante, — que la quittance au
Régent doit être désormais considérée comme apocryphe.
« Voilà, dit en terminant M. E. Dacier, une petite par-
tie des faits nouveaux que notre étude sur l’œuvre gravé
de Watteau nous permet de verser au dossier d’une bio-
graphie qui n’est pas près d’être écrite complètement et
définitivement. Ils ne sont pas tous d’une égale impor-
tance, ces faits nouveaux, mais vous pensez sans doute
comme moi que rien de ce qui touche à un homme tel
que Watteau ne saurait laisser un historien d’art indiffé-
rent. Au surplus, il me serait facile de vous en présenter
d’autres, mais j’ai deux bonnes raisons pour m’en garder :
la première, c’est que j’ai déjà passé la mesure et abusé
de votre attention; la deuxième, c’est qu’il faut bien lais-
ser a ceux qui se serviront de notre livre le plaisir d’y
faire eux-mêmes quelques trouvailles. »
SÉANCE DU 1er JUIN 1923.
1.
COMITÉ DIRECTEUR.
Présidence de M. Paul Vitry, président.
Présents : MM. Brière, Charlier, Cordey, Dacier, Guif-
frey, Lemoisne, Lemonnier, Marquet de Vasselot, Henry
Martin, Ramet, Rouchès, Saunier.
Excusés : MM. Alfassa, le comte d’Harcourt, Laran et
Ratouis de Limay.
— Le Comité procède au renouvellement du Bureau de
la Société. Conformément aux statuts, M. Jean Guiffrey,
vice-président, est nommé président.
archives de la maison d’Arenberg, alors à Bruxelles, et
datée du 4 mai 1717; de l’autre, pour la signature, tant
avec ce même reçu d’Arenberg qu’avec les registres de
l’Académie de peinture (aujourd’hui à la bibliothèque de
l’École des beaux-arts), où Watteau a signé par trois
fois en 1717, permet de se convaincre, — et la projection
sur l’écran des divers documents en cause rendait cette
démonstration tout à fait probante, — que la quittance au
Régent doit être désormais considérée comme apocryphe.
« Voilà, dit en terminant M. E. Dacier, une petite par-
tie des faits nouveaux que notre étude sur l’œuvre gravé
de Watteau nous permet de verser au dossier d’une bio-
graphie qui n’est pas près d’être écrite complètement et
définitivement. Ils ne sont pas tous d’une égale impor-
tance, ces faits nouveaux, mais vous pensez sans doute
comme moi que rien de ce qui touche à un homme tel
que Watteau ne saurait laisser un historien d’art indiffé-
rent. Au surplus, il me serait facile de vous en présenter
d’autres, mais j’ai deux bonnes raisons pour m’en garder :
la première, c’est que j’ai déjà passé la mesure et abusé
de votre attention; la deuxième, c’est qu’il faut bien lais-
ser a ceux qui se serviront de notre livre le plaisir d’y
faire eux-mêmes quelques trouvailles. »
SÉANCE DU 1er JUIN 1923.
1.
COMITÉ DIRECTEUR.
Présidence de M. Paul Vitry, président.
Présents : MM. Brière, Charlier, Cordey, Dacier, Guif-
frey, Lemoisne, Lemonnier, Marquet de Vasselot, Henry
Martin, Ramet, Rouchès, Saunier.
Excusés : MM. Alfassa, le comte d’Harcourt, Laran et
Ratouis de Limay.
— Le Comité procède au renouvellement du Bureau de
la Société. Conformément aux statuts, M. Jean Guiffrey,
vice-président, est nommé président.