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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1923

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Dimier, Louis: Le paysagiste Muntz
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Dimier, Louis: Le peintre Gauffier, paysagiste
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https://doi.org/10.11588/diglit.19276#0116

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I 10

dont quelques-uns décrits, que voici : Twicknham vu de
Strawberry Hill; Richmond Hill vu de Twicknham; le
Château Élisabeth à Jersey.

Tous ces tableaux me sont inconnus. Les dessins que
j’ai nommés, ceux de la collection De Grez, ne permettent
d’apprécier ses talents qu’en ce genre. Il est agréable et
charmant. Il faut y envisager l’écho d’une production
communément peu connue en France, celle des paysages
au crayon, à l’encre de Chine, à la sépia, parfois rehaussés
d’aquarelle, dont ont vécu aux Pays-Bas, depuis la fin du
xvne siècle, je ne sais combien de peintres travaillant à
satisfaire une curiosité qu’on peut croire avoir été insa-
tiable. Liender et Cats viennent parmi les derniers en
date. Isaac Moucheron en est le type fameux.

Ces artistes tiraient leur style, les uns du pittoresque
italianisant de Jean Both, les autres des paysages à l’an-
tique de Poelenburg, qu’on a nommés des arcadies. Pen-
dant cent cinquante ans, les deux genres se côtoient. Both,
à la fin, l’emporte sur l’arcadie, quoique Isaac Mouche-
ron maintienne ce dernier genre, d’autant plus intéres-
sant, qu’Hubert Robert, qui connut certainement ces
ouvrages, en procède à sa façon. Muntz est aussi de ce
côté. Cela nous le rend agréable par la ressemblance
qu’en dépit du style différent, il entretient avec ce maître
préféré.

Le peintre Gauffier, paysagiste.

(Communication de Al. Louis Dimier.)

Je vous présente un petit paysage signé Gauffier, i7g3.
Il émane de Gauffier, mort en 1801, qui se faisait remar-
quer en 1912 à l’exposition David par deux portraits en
pied imités de Terburg et de petites figures réduites, dont
M. Gaston Brière s’est servi par analogie pour rendre à
cet artiste des figures du même genre que le musée de
Montpellier attribuait à Gros.

Dans l’atelier de David, puis à Florence, où on le voit
retire, Gauffier dut connaître le baron Fabre, dont l’héri-
tage a rempli le musée de Montpellier d’ouvrages dès
 
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