DOCUMENTS SUR HOUDON
i. La Vierge de Pitié de la cathédrale de Verdun.
La sculpture religieuse tient relativement peu de
place dans l’œuvre de Houdon. On connaît les deux
statues de Saint Bruno et de Saint Je an-Baptiste qu’il
exécuta dans sa jeunesse pour les Chartreux de Rome.
Mais on a perdu la trace et jusqu’au souvenir des
ouvrages qui lui furent commandés par la suite pour
la décoration d’églises françaises, tant à Paris qu’en
province.
Le bas-relief en pierre représentant Jésus-Christ
donnant à saint Pierre les clefs du paradis, qu’il avait
exécuté en 1779 pour le péristyle de Sainte-Geneviève
de Paris, fut détruit sous la Révolution, lorsque cette
église fut transformée en Panthéon et reçut, confor-
mément au programme élaboré par Quatremère de
Quincy, une décoration sculpturale en harmonie avec
sa nouvelle destination. La statue en marbre de
Sainte Monique, dressée sous le dôme des Invalides
dans la chapelle de saint Augustin, a été également
victime de la Révolution. Quant aux quatre statues
de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans qui représen-
taient, au dire de Houdon lui-même, saint Pierre,
saint Etienne, saint Barthélemy et sainte Catherine,
il est possible qu’elles soient encore en place au
deuxième étage des tours; mais, faute d’attributs ca-
ractéristiques et en raison de la difficulté que pré-
sente leur examen, nul n’a réussi jusqu’à présent à
les identifier1.
1. Dans sa monographie si complète de Sainte-Croix d’Orléans,
publiée en 1921, l’abbé Chenesseau a omis de les mentionner.
i. La Vierge de Pitié de la cathédrale de Verdun.
La sculpture religieuse tient relativement peu de
place dans l’œuvre de Houdon. On connaît les deux
statues de Saint Bruno et de Saint Je an-Baptiste qu’il
exécuta dans sa jeunesse pour les Chartreux de Rome.
Mais on a perdu la trace et jusqu’au souvenir des
ouvrages qui lui furent commandés par la suite pour
la décoration d’églises françaises, tant à Paris qu’en
province.
Le bas-relief en pierre représentant Jésus-Christ
donnant à saint Pierre les clefs du paradis, qu’il avait
exécuté en 1779 pour le péristyle de Sainte-Geneviève
de Paris, fut détruit sous la Révolution, lorsque cette
église fut transformée en Panthéon et reçut, confor-
mément au programme élaboré par Quatremère de
Quincy, une décoration sculpturale en harmonie avec
sa nouvelle destination. La statue en marbre de
Sainte Monique, dressée sous le dôme des Invalides
dans la chapelle de saint Augustin, a été également
victime de la Révolution. Quant aux quatre statues
de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans qui représen-
taient, au dire de Houdon lui-même, saint Pierre,
saint Etienne, saint Barthélemy et sainte Catherine,
il est possible qu’elles soient encore en place au
deuxième étage des tours; mais, faute d’attributs ca-
ractéristiques et en raison de la difficulté que pré-
sente leur examen, nul n’a réussi jusqu’à présent à
les identifier1.
1. Dans sa monographie si complète de Sainte-Croix d’Orléans,
publiée en 1921, l’abbé Chenesseau a omis de les mentionner.