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https://doi.org/10.11588/diglit.4617#0108
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KARA.-EUYUK
est des plus intéressantes. Il s'agit de deux vases, ayant la forme d'une sorte de
hutte, dont l'ouverture est latérale au lieu d'être au sommet. Ces vases (fig. 1 et 2,
pi. XV) ont été trouvés au milieu des décombres de la fouille la plus septentrionale
du tell, là où je suppose avoir existé la nécropole. Ils contenaient delà terre noire
et ïine, sans aucun débris d'ossement; néanmoins, j'incline aies considérer comme
des urnes cinéraires analogues aux urnes a cabanes dirLatium (flg. 82 et 83).
L'un de ces vases, en terre jaunâtre, est orné, sur le haut rie son ouverture,
d'une bête à quatre pattes — peut-être un crapaud — et porte, sur la droite de
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Fig. 82. — 1/3 gv. nat.
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Fie. m. — 13 gr.nat.
Urnes à cabane* du Latinni.
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[s de marchandise
mvent. en plus <
. ; bœufs. mout(
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jtwre que devait se tru
lans un état de c.
dos jours.
ladite ouverture, une cupule. L'autre vase, en terre rouge, est plus petit, plus gros-
sier. Le dessus est plat et ses côtés sont pourvus de deux anses. L'un et l'autre
sont une des premières et des plus naïves expressions d'une croyance très ancienne,
qui persista dans tout le monde antique : que tout ne finit pas pour l'homme avec
la mort; que le corps, même réduit en cendres, continue sous la terre une
ombre d'existence; que la tombe est une demeure et qu'il faut lui donner l'aspect
d'une maison. Si des fouilles ultérieures mettaient au jour — dans la même partie
du tell ou ailleurs — de nouvelles pièces du même genre, l'absence de nécropole
apparente s'expliquerait et l'hypothèse, que j'ai émise, de l'existence de l'incinéra-
tion chez les Gappadociens de Kara-Euyuk. serait justifiée.
C'est également dans la partie nord du tell que j'ai trouvé la plupart des petites
jarres ayant pu servir d'urnes cinéraires. Malheureusement, aucune n'était entière
et ne contenait des débris d'ossements humains plus ou moins carbonisés, comme
KARA.-EUYUK
est des plus intéressantes. Il s'agit de deux vases, ayant la forme d'une sorte de
hutte, dont l'ouverture est latérale au lieu d'être au sommet. Ces vases (fig. 1 et 2,
pi. XV) ont été trouvés au milieu des décombres de la fouille la plus septentrionale
du tell, là où je suppose avoir existé la nécropole. Ils contenaient delà terre noire
et ïine, sans aucun débris d'ossement; néanmoins, j'incline aies considérer comme
des urnes cinéraires analogues aux urnes a cabanes dirLatium (flg. 82 et 83).
L'un de ces vases, en terre jaunâtre, est orné, sur le haut rie son ouverture,
d'une bête à quatre pattes — peut-être un crapaud — et porte, sur la droite de
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Fie. m. — 13 gr.nat.
Urnes à cabane* du Latinni.
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dos jours.
ladite ouverture, une cupule. L'autre vase, en terre rouge, est plus petit, plus gros-
sier. Le dessus est plat et ses côtés sont pourvus de deux anses. L'un et l'autre
sont une des premières et des plus naïves expressions d'une croyance très ancienne,
qui persista dans tout le monde antique : que tout ne finit pas pour l'homme avec
la mort; que le corps, même réduit en cendres, continue sous la terre une
ombre d'existence; que la tombe est une demeure et qu'il faut lui donner l'aspect
d'une maison. Si des fouilles ultérieures mettaient au jour — dans la même partie
du tell ou ailleurs — de nouvelles pièces du même genre, l'absence de nécropole
apparente s'expliquerait et l'hypothèse, que j'ai émise, de l'existence de l'incinéra-
tion chez les Gappadociens de Kara-Euyuk. serait justifiée.
C'est également dans la partie nord du tell que j'ai trouvé la plupart des petites
jarres ayant pu servir d'urnes cinéraires. Malheureusement, aucune n'était entière
et ne contenait des débris d'ossements humains plus ou moins carbonisés, comme